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sur 532 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
« le diamant de la lune tirera vengeance de vous et des vôtres. »
L'avertissement est pourtant clair ! Aveuglé par la cupidité, le colonel Herncastle choisit pourtant de l'ignorer, et profite de la prise par l'armée anglaise de la ville de Srirangapatna pour s'emparer du diamant du Dieu de la lune tant vénéré du peuple hindou. Dès lors, de retour en Angleterre, la malédiction jette son ombre sur le colonel dont la vie n'est plus que désillusions, amertume, jalousie, et fuite en avant pour échapper aux brahmines bien décidés à récupérer par tous les moyens leur joyau sacré. Dernière coquetterie avant de mourir : le colonel lègue la pierre de lune à sa nièce, la belle et vaporeuse Rachel Verinder. Avec la malédiction en prime !
Puis nous voilà projetés dans un de ces jours d'été qui s'étire à l'infini. Dans la belle demeure de Frizinghall, située au milieu des paysages riants de la campagne anglaise, on s'apprête à fêter l'anniversaire de Rachel et à lui offrir la pierre de lune. Elle est la petite princesse de cette journée. Elle est choyée, admirée, ses soupirants se pressent autour d'elle. La pierre de lune remporte un franc succès. Mais « à peine en prend-elle possession, que le diamant lui est volé la nuit-même, pendant son sommeil, dans un tiroir de sa chambre ». L'atmosphère change du tout au tout dans la belle demeure de Frizinghall qui bruisse désormais de rumeurs et de chuchotements. La noblesse, la droiture, la joie font place à la déloyauté, la bassesse et à l'amertume. La malédiction est à l'oeuvre…
Tous les protagonistes de cette triste histoire donneront dans un journal leur version des faits. Tout comme la pierre de lune qui change de teinte en fonction de son exposition, les points de vue des témoins directs de ce drame, même s'ils parlent du même sujet, seront bien différents. Une occasion rêvée pour Wilkie Collins de régler ses comptes avec drôlerie et espièglerie avec la bonne société Victorienne. D'aller faire un petit tour derrière les codes et les apparences pour montrer du doigt les basses ambitions, la sexualité refoulée, l'hypocrisie des bigots et le mépris envers les « classes inférieures ».
Parmi cette galerie de personnages, j'en retiendrai trois pour leur drôlerie, leur perspicacité, et leur originalité. Gabriel Betteredge, admirateur invétéré de Robinson Crusoé et persuadé de pouvoir prévoir l'avenir au milieu de citations du livre, fidèle serviteur jusqu'à la mort de la famille Verinder, mais tellement lucide sur la légèreté et le caractère oisif de ces nantis. Miss Clack, insupportable bigote, jalouse de la richesse de Miss Verinder et secrètement amoureuse du beau Godfrey Ablewhite. le sergent Cuff, mélange avant la lettre d'Hercule Poirot et de Joseph Rouletabille, brillant, déductif, sarcastique et totalement décalé, voire asocial. J'ai aussi une pensée émue pour les trois brahmines partis à la recherche du diamant volé et qui s'emmêlent souvent les pinceaux dans cette Angleterre dont ils ont bien du mal à comprendre les us et coutumes.
Un gros pavé jubilatoire, jouissif, réjouissant.

Challenge XIXème siècle





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Ce pavé de 611 pages a été pour moi, malgré quelques répétitions et quelques longueurs, un vrai régal.

Wilkie Collins, écrivain anglais du 19e siècle, était un fervent ami de Dickens, lequel, admiratif de son talent, a publié entre autres, Pierre de Lune, dans l'un de ses hebdomadaires, sous forme de feuilletons, très prisés à l'époque. Chaque semaine, les admirateurs se pressaient pour connaître la suite de ce roman policier.
C'est ce qui a peut-être poussé l'auteur à se surpasser en instaurant un véritable suspense à la fin de chaque chapitre. C'était nouveau à l'époque.

Pierre de Lune est l'histoire, et le nom, d'un joyau indien, si beau et si gros qu'il est lié au dieu de la lune.

C'est l'histoire de sa disparition et de la malédiction qui pèse sur celui qui le possède.

C'est l'histoire d'une famille, la famille Verlinder qui, sans le vouloir, deviendra détenteur de ce joyau.

Et cette histoire nous est contée par différents protagonistes, chacun leur tour et dans un ordre chronologique.

Et c'est ainsi que l'on se retrouve dans la peau du majordome Betteredge. Ce brave Betteredge ! Qui a vu grandir Miss Rachel. Dévoué à la famille, cet homme au grand coeur, respectueux des usages et traditions, conscient de la place qu'il tient au sein de cette grande maison, sera atteint de la "fièvre détective" lorsqu'il épaulera le sergent Cuff.

Alors que la scène de cette tragédie comique (car c'est ainsi que je l'ai ressentie) se déroulera ensuite à Londres, ce sera la récit de Miss Clack, qui nous fera avancer dans la découverte de la vérité sur la disparition de Pierre de Lune. Oh, cette miss Clack ! Qu'est-ce qu'elle m'a énervée ! Là, j'ai manqué de peu de refermer le livre. Une véritable fanatique religieuse. Avec ses belles paroles, ses bons sentiments, où l'on sent derrière l'intérêt et la bêtise. Une vrai folle. Capable de tout et dont les actes et paroles sont si lourdes de conséquences fâcheuses. Mais heureusement, les autre protagonistes finiront par voir clair en elle, ouf ! et s'en détacheront de manière brutale.

Puis, c'est au tour de l'avocat Bruff. Avec un grand soulagement, on suit ses implications dans l'affaire. Homme de loi, cartésien, loyal. Avec lui, on ne perd plus pied. Et ça fait du bien.

Enfin, Franklin Blake, amoureux éconduit sans raison. Mais est-ce vraiment sans raison ? Tout le désigne, mais on ne peut y croire. On ne veut pas y croire. Jeune homme fougueux, un peu aventurier, un peu romantique, qui n'hésitera devant rien pour reconquérir la belle Rachel.

L'auteur, Wilkie Collins, souffrait de la goutte et ne parvenait plus à soulager ses douleurs qu'en prenant de l'opium, dont il est devenu dépendant. Il serait mort reclus. Je ne sais pas si ses oeuvres sont encore connues aujourd'hui. Et reconnues.
Pour moi, ce livre est très moderne et mériterait de retrouver un large public.
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Après avoir tant entendu parler des oeuvres de William Wilkie Collins, je n'ai pas pu m'empêcher de solliciter La pierre de lune lorsque j'ai vu que les Éditions Voolume proposaient cette oeuvre sur Netgalley France.

Finalement, La pierre de lune est un livre qui pourrait finalement se résumer en quelques lignes, mais, il serait dommage de le faire au risque de passer à côté d'un bon moment de lecture.

Dans ce récit qui prend la forme d'un roman choral où la parole passe de main en main, nous avons le plaisir de suivre une enquête policière autour d'un mystérieux diamant baptisé la Pierre de Lune.

La durée de la version audio peut faire peur, car, celle-ci se situe autour des 19h. Pourtant il n'en est rien. La voix de Simon Jeannin rend le récit tellement passionnant que je n'ai pas vu le temps passer. J'éprouvais comme une sorte d'excitation à mesure de mon avancée en me demandant où allait nous mener cette affaire.

Roman datant du XIXème siècle, j'ai trouvé intéressant de découvrir au travers de la plume de William Wilkie Collins une autre époque qui semble d'un temps très lointain. Ce roman m'a fait très souvent sourire car on se rend compte que les réflexions et pensées des personnages semblent complètement dépassés. Je me suis régalée de découvrir autant de second degré et d'ironie dans le récit ce qui l'a rendu encore plus captivant.

Côté narration, j'ai beaucoup apprécié la voix de Simon Jeannin qui a su, de par son jeu d'acteur, nous offrir diverses intonations qui collaient complètement aux caractéristiques propres aux personnages.

Je tiens à vous remercier, les Éditions Voolume, pour proposer dans vos catalogues des oeuvres d'époques qui permettent de découvrir des classiques vers lesquels nous ne nous serions pas forcément tournés...
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Livre audio – Lu par Simon Jeannin : 19h10

J'avais envie de lire ce titre depuis longtemps bien que Wilkie Collins m'épuise relativement rapidement tellement il est bavard, limite logorrhéique, dans celui-ci du moins !

J'ai sauté sur l'occasion quand VOolume l'a proposé sur NetGalley car n'ayant pas d'effort à faire pour parvenir à la fin, il me restait à plonger dans l'histoire

Quelle pipelette ! Monsieur ET Madame Pipelet peuvent aller se recoucher illico ! Plus particulièrement avec Mr Betteredge, fanatique de Robinson Crusoé et Miss Clack, dévote, envieuse, venimeuse !

Ironie, dérision, second degré en veux-tu en voilà, j'ai pouffé bien souvent et plus particulièrement avec ces deux personnages ! Véritables caricatures des dictats de la bonne société à cette époque. Tous les vices cachés de ladite société sont identifiables, sans aucun ménagement, à travers les 12 témoins qui vont raconter tour à tour !

Quant à la Pierre de Lune dont il est question, volée, puis revolée ou escamotée, cachée et revolée, je l'ai souvent oublié aux profits des personnages et de leur récit.

La narration de Simon Jeannin a été excellente, les intonations propres à chacun m'ont permises de les imaginer et je n'ai pas vu le temps passer ! J'avoue que je n'aurais jamais fini le livre malgré le brio de l'intrigue.

#Lapierredelune #NetGalleyFrance

Challenge Multi-Défis 2023
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C'est un chef d'oeuvre. Une régalade de cinq cents pages.
Collins est un maître. Ici pas de sang coulant à flot, une histoire à couper le souffle dans son suspense, tout dans le non-dit.

La narration à plusieurs mains, répétée depuis, innovante à l'époque,
épice encore le récit et le colore de l'humeur et de l'humour du
narrateur. L'histoire suit son cours au fil des récits, en douceur et en
douleur, c'est selon, mais toujours en avançant.

Le lecteur est surpris par l'étrangeté des réactions des uns et des autres et
pourtant, l'énigme est vite résolue sous son nez, sans qu'il y prenne
garde, sans qu'il y fasse attention, car personne ne peut croire une
telle évidence.

Certes entre le vol et la possibilité de la vérité, il y a une énorme marge, notamment pour définir le pourquoi et
le comment. le mutisme des personnages comme leur mépris font suite à
des quiproquos ainsi qu'à des évidences qu'il se créent, loin de la
réalité et du bon sens.

Nous avons donc un récit à la première personne, conté par, d'abord, un majordome grand admirateur du Robinson Crusoé de De Foe,
admirable de réalisme et de vérité. L'homme écrit ce qu'il voit, sans
ambage, n'analyse ni ne juge, émet simplement ses scrupules par rapport à
son éducation domestique. Il est suivi par une vieille fille, bigote,
grande prêtresse du prosélytisme anglican, dont la prose (de Collins)
est à se tordre. jamais découragée, rabrouée qu'elle est, rien n'y
fait, détentrice de la vérité, elle avance comme un rouleau compresseur
et anesthésie tout le monde avec ses propos totalement déplacés. Quel
exercice de style de Collins !
Se succèdent ensuite divers intervenants, dont la plume amène du grain à
moudre au moulin de l'intrigue, jusqu'au médecin remplaçant qui résoudra
le mystère.

De la plus simple femme de chambre à la maitresse de
maison, en passant par le policier, le sergent Cuff, meilleur détective
du royaume, on se régale, tant l'écriture de Collins
est riche et les protagonistes peints avec justesse et finesse par un
pinceau d'une précision jamais prise en défaut. C'est du grand art.
Ajoutez à cela l'époque victorienne, les voitures à chevaux, la campagne
anglaise, les roses (très important les roses), la brume londonienne, la
magie et les mystères de l'Inde et le génie de Collins et vous obtenez, certainement, le premier roman policier de l'histoire, mais aussi un livre inoubliable.
A lire comme on déguste un vieux cognac, avec délectation.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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J'ai découvert Wilkie Collins à travers ce roman. J'avais envie de lire celui dont on dit qu'il est l'un des premiers, en Europe, à avoir fait naître le roman policier. Et quel chef-d'oeuvre !
Je le recommande à tous les passionnés du XIXe siècle qui désirent mener l'enquête aux côtés de Rachel, une jeune fille aventureuse et d'un policier atypique de Scotland Yard.
Une oeuvre charpentée qui éveille notre curiosité de lecteur par la qualité de l'intrigue et ses personnages fouillés, et qui nous tient en haleine jusqu'à la fin.
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Nouveau coup de coeur avec La Pierre de Lune ! C'est le premier livre de Wilkie Collins que je découvre, et je ne m'attendais pas à être conquise à ce point ! Certes, cet auteur était incontournable au vu de mes goûts littéraires, mais après toutes les délicieuses lectures de ces derniers temps, j'étais loin de m'imaginer que ce livre me plairait autant !

L'histoire n'est pas sans rappeler les passionnantes enquêtes d'Agatha Christie, puisqu'il est question ici de la disparition d'un célèbre diamant, la « Pierre de Lune », dans la famille Verinder, en Angleterre, fin XIXème siècle. Dès les premières pages, le lecteur plonge au coeur du mystère, découvrant comment cette pierre fût volée par l'un des membres de cette famille aux membres d'une caste indienne, les Brahmanes. La narration est vraiment agréable, car Wilkie Collins a choisi de donner la parole à différents personnages pour raconter de leur point de vue les évènements entourant cette étrange disparition : ainsi, nous rencontrons tout d'abord Gabriel Betteredge, l'intendant de la maison des Verinder dans le Yorkshire, qui relate en détail tout ce qui s'est produit avant et pendant la disparition ; puis, d'autres personnages comme Miss Clack, Franklin Blake, M. Ezra Jennings ou encore le Sergent Cuff prennent la plume et ajoutent d'autres éléments qui viennent pimenter le récit.

J'ai beaucoup aimé les personnages, complexes et fascinants, à commencer par les deux personnages principaux, Rachel Verinder, une jeune fille de dix-huit ans au caractère affirmé, et Franklin Blake, son cousin venu tout droit d'Europe ; Gabriel Betteredge, le principal narrateur de cette histoire, m'a aussi beaucoup plu, en nous racontant certaines anecdotes, comme sa passion pour le roman Robinson Crusoé. Enfin, je me suis profondément attachée à Lady Verinder, à Rosanna Spearman, au Sergent Cuff, mais surtout à Ezra Jennings, sympathique et touchant.

J'aimerais ajouter que l'écriture de Wilkie Collins est très fluide, et j'ai dévoré ce roman, attendant jusqu'à la dernière page la résolution du mystère de la « Pierre de Lune »…Bref, le talent de cet auteur est incontestable, et je suis vraiment ravie d'avoir lu ce roman, à tel point que si ce roman n'avait pas été un roman policier (où le suspense n'est plus tellement au rendez-vous lors d'une relecture), je l'aurais sans hésiter emporté avec moi sur une île déserte…

A lire absolument !!
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Tout à fait d'accord avec T.S. Eliott : un roman d'énigme qui tient le lecteur en haleine et d'autant mieux que ce sont différents témoins qui écrivent les différentes péripéties.
Un court prologue pour présenter un infâme qui vole et tue et qui se vengera de sa soeur en bouleversant la vie de sa nièce. Un vrai méchant !
Et puis sept parties, chacune écrite avec conscience et exactitude, (enfin autant que faire ce peut...) par les différents témoins qui tentent d'éclairer cette énigme au cours des mois qui passent, avec le souci de s'aider à comprendre.
Les personnages sont bien campés, ont une réalité bien située dans ce dix-neuvième siècle.
J'ai découvert que le "Robinson Crusoé" peut devenir pour qui sait le lire véritable talisman pour deviner l'avenir et/ou apporter des réponses à toute question oppressante.
Un régal, tout en finesse, qui dévoile la façon dont les femmes étaient perçues par la gente féminine, mais aussi ces rapports de tendresse familiale entre serviteurs et maîtres, la suprématie de l'aristocratie qui peut congédier un inspecteur de Scotland Yard, le prosélytisme agressif de quelques "grenouilles de bénitier"...
Et l'histoire se referme en un épilogue répondant magistralement au prologue, l'un et l'autre pleins de bruits, de fureur et de beauté.
Passionnant du premier mot au dernier, et quel découpage !
Un grand écrivain qui mène son lecteur en douceur dans le labyrinthe des personnalités et des coeurs.
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Pierre de lune est le premier roman de Wilkie Collins que j'ai lu. Et quelle découverte ! Je me suis laissée happer par cette intrigue à tiroirs. L'idée de génie de Collins est de confronter son lecteur à un crime - le vol de la Pierre de lune - et de ne pas proposer une narration surplombée par un narrateur unique mais de faire se succéder plusieurs narrateurs.
En effet, ce sont les membres de la famille Verinder et leurs proches qui racontent tour à tour ce qu'ils ont vu au moment des faits et prennent en charge le récit. Or, en lectrice assidue de romans policiers, je ne suis jamais certaine de ce que je lis quand il s'agit d'un personnage qui raconte des faits dont il a été témoin. Tout le monde est suspect. le doute s'installe pour ne jamais repartir et la lecture s'étire en amenant toujours plus de questions. Où s'arrêtent les faits, où commencent les mensonges ? Et qui se dissimule derrière un masque ? Mystère...
Wilkie Collins entraîne son lecteur dans cette histoire de vol riche en rebondissements portée par une plume protéiforme très intéressante. Selon le personnage qui prend en charge le récit, Collins lui attribue plus ou moins d'humour, de facilité à raconter, de digressions, etc. ce qui dynamise grandement la narration.
Il y en a trop à dire, et pourtant, c'est difficile de ne pas gâcher la découverte de ce texte... Pierre de Lune est un roman vraiment extraordinaire, que certains considèrent comme précurseur du roman policier moderne, dans lequel on se plonge avec délice. Impossible de reposer ce livre tant son pouvoir hypnotique vous happe dès les premières pages. Attendez-vous à du grand, à du très grand, si vous ouvrez ces pages.
Lien : http://bouquinbourg.canalblo..
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À la suite d'une rocambolesque histoire, Rachel hérite pour son anniversaire de la Pierre de lune, un énorme diamant venu d'Inde. Mais le soir-même la pierre précieuse disparaît.

Si vous aimez les énigmes policières et la littérature victorienne, il faut absolument que vous lisiez Pierre de Lune ! Wilkie Collins a su tisser une intrigue complexe, pleine de mystères et de personnages truculents !

J'ai adoré ce roman ! L'écriture du XIXe est superbe et j'aime l'ambiance un peu feutrée et concentrée sur la réflexion des policiers victoriens.

Le découpage du récit en journaux et lettres permettait d'avoir divers points de vue. le lecteur doute (qui dit la vérité ?) et est accompagné par l'humour particulier de chaque narrateur. La vieille fille bigote m'a fait bien rire.

Bref, malgré les 611 pages, je ne voyais pas le temps passer quand je lisais. Et j'étais loin de me douter de la solution de l'énigme.
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