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4,07

sur 3459 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J avais beaucoup aimé la Tresse, j ai eu envie de lire le deuxieme livre de Laetitia Colombani.
J ai beaucoup aimé le mélange de fiction et réalité en parallele tout le long du roman.
Livre historique puisque nous suivons l aventure de Blanche Peyron et son mari de l Armée du Salut, qui créent le Palais de la Femme vers 1880.
Fiction de toutes ces femmes qui y séjournent, et de l'arrivée de Solène, brillante avocate parisienne qui va etre ecrivain public là-bas.
un livre riche d' histoire, d humanité, de courage et d'altruisme !
J ai passé un tres bon moment de lecture avec Blanche Peyron, Solene et toutes les autres femmes. un livre incontournable pour son contenu historique me semble-t-il, et qui fait du bien. Vivement que Laetita Colombani sorte un autre livre !
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La vie de Solène,avocate, bascule lorsque son client se suicide après la sentence de son procès...
En BurnOut, elle accepte la proposition de son psy, aider les résidentes d'un foyer pour femmes...
Un brillant hommage à toutes les personnes qui consacrent leur vie aux autres...
Une très belle leçon d'humilité !
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Encore une belle histoire que nous raconte Laetitia Colombani. Dans ce roman elle nous conte l'histoire de deux femmes qui a deux époques différentes vont travailler pour la même oeuvres « le palais des femmes ».
L'autrice m'a fait découvrir l'histoire de l'armée du salut et plus particulièrement la vie de Blanche Peyron qui a force de courage et de ténacité a fait beaucoup pour cette organisation et s'est battu pour que les femmes se retrouvant à la rue aient un logement décent. Grâce à son dévouement elle a pu réhabiliter un vieil hôtel et en faire « le Palais des Femmes »
J'ai été touché par ce récit et me suis beaucoup attachée aux personnages. L'écriture fluide et la façon que l'autrice à de nous narrer l'histoire fait que les pages se tournent toutes seules. Un très bon moment de lecture.
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Après avoir eu un vrai coup de coeur pour son roman « la tresse », je vous retrouve aujourd'hui pour vous parler des victorieuses de Laeticia Colombani chez le livre de poche.
Dans ce livre on va suivre le destin de deux femmes. La première vit dans notre époque, elle s'appelle Solenne, grande avocate qui, a la suite d'un burn out, va se retrouver à faire du bénévolat dans un foyer pour femme.
Notre deuxième héroïne quand à elle entre les années 1867 et 1926, avec comme grande mission de crée un lieu où les femmes dans le besoin peuvent se sentir accueillies et en sécurité.
C'est à travers ce Palais de la femme, ce lien qui les unis que Laeticia Colombani nous offres une réelle mise en lumière de ce lieu mais également de ces femmes qui y vivent. Ces femmes qui tentent de s'accrocher à quelque chose quand elles ont connu l'enfer!
Un livre touchant, humain, rempli d'amour et de bonté! Foncez sans hésiter!
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Les Victorieuses est le 2e roman de Laetitia Colombani paru à ce jour. Après La tresse qui m'avait beaucoup plu, l'autrice revient avec des thèmes encore plus forts !

C'est à travers les yeux de Solène, avocate en droit des affaires sur la pente ascendante du succès que l'on va avoir sur divers angles la misère des femmes, la misère humaine.

À la perte de son procès qui ruine son client sous le jugement sévère du juge qu'elle ne comprend pas, Solène assiste, impuissante, à son désespoir. La critique implicite sur le puits de lumière conçu au nouveau palais de justice de Paris m'a plu, car en effet, les sentiments confus qui frappent les condamnés ne semblent pas avoir été pris en compte par les architectes…

Le métier d'avocat est difficile pour bien des raisons : volume horaire lourd, sacrifices obligatoires si on veut vivre confortablement, liens distendus entre la famille et les amis à force d'annuler une sortie, confusion des sentiments entre le client et le professionnel. le dernier point notamment est important à soulever. Tout comme les médecins, les avocats font partie des premiers à être confrontés au genre humain dans tous ses états, et parfois, pas les plus beaux.

Certains sont d'avis que les avocats sont froids et ne pensent qu'à l'argent, comme si revêtir cette robe coupait les vannes des émotions. Pourtant, de nombreux avocats prennent à coeur certains dossiers, parfois même trop. Cela varie selon leur volonté de faire leur client se sortir d'un mauvais pas, notamment pour les dossiers concernant les mineurs où il est complexe pour certains de ne pas être touchés par les situations.

Solène, elle, l'a été à ce moment précis. Elle a basculé, elle aussi. Et son burn-out va révéler combien elle a encaissé avec cette profession en se battant pour l'exercer. le sentiment d'avoir été inutile la chagrine, et il est ajouté à tous ses désirs cachés qu'elle a du ravaler afin d'être aimé et accepté. le psychiatre lui conseille alors le bénévolat.

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Quel roman poignant. J'ai été complètement embarquée par la plume de l'auteure. Elle a ce don pour nous faire ressentir les émotions profondes des personnages. Et bien sûr, pas besoin de discours. Tout est dans les descriptions, si belles. C'est un véritable plaidoyer pour le féminisme et une ode à la sororité. La double temporalité met en avant deux belles histoires et deux destins de femmes profondément altruistes. L'auteure met également en lumière le travail des bénévoles et leur générosité. Avec Blanche, elle dévoile un personnage historique qui m'était inconnu et qui a tant fait pour autrui. J'ai beaucoup aimé découvrir l'histoire du Palais et de cette femme hors norme et combative. Un livre touchant, humain et tellement bienveillant !
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Un mélange entre le coup de coeur et la claque... Quelle(s) histoire(s)... J'avais adoré La tresse, qui m'avait touchée, mais je trouve ce second roman profondément bouleversant.
J'ai apprécié une nouvelle fois la plume à la fois pudique et rythmée de Laetitia Colombani. Quand je la lis, j'ai l'impression de le faire à 100 à l'heure, comme s'il y avait une urgence dans ses mots, dans son récit... Une sorte d'urgence du partage, une urgence de réveiller les consciences des femmes et de les inviter à se rencontrer, à se soutenir.
Les victorieuses invite, sans culpabilisation, à poser son regard sur la précarité féminine sous toutes ses formes mais aussi à ne pas avoir peur d'offrir un sourire ou de tendre la main. Ce roman raconte des combats de femmes, pour elles mêmes et pour d'autres, c'est réellement une ode à la sororité (comme indiqué sur la quatrième de couverture), une incitation à nous soutenir entre femmes, entre mères, entre soeurs.
J'ai eu plus d'une fois la larme à l'oeil, les différentes histoires m'ont émue et j'ai trouvé que cet ouvrage malgré son peu d'épaisseur ne manque pas de profondeur.
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Je referme le livre de Laëtitia Colombani avec une espèce de regret, regret de devoir quitter des gens si attachants, des gens dont la force de caractère est exemplaire, des gens de l'ombre... des presqu'oubliés dans notre monde matérialiste.
Je salue cette auteure pour sa prouesse, celle d'aborder des sujets aussi graves sans céder de terrain au misérabilisme.
En outre, elle nous fait découvrir l'existence de Blanche Peyrou, une femme qui s'est battue avec ténacité pour donner un toit aux sans-abri sans en tirer aucune gloire au point d'être tombée dans l'oubli. Son palais de la femme est toujours là, son combat a eu un sens, il est dommage qu'on n’en parle pas.
Les romans de Laëtitia Colombani sont des concentrés d'humanité et de bienveillance à l'égard de ceux dont la vie est un combat.
C'est facile à lire, bien écrit et elle nous laisse entrevoir du bleu au milieu des nuages.
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Coup de coeur pour ce livre qui met notamment en lumière le combat d'une femme : Blanche Peyron, pour d'autres femmes. Nous suivons en parallèle une partie de l'histoire de l'Armée du Salut et la création d'un refuge pour des femmes démunies et la renaissance de Solange, brillante avocate, à la suite d'un burn out. Tout en finesse, Laetitia Colombani décrit la misère qui règne en 1925, l'acharnement des Peyron, qui, tels des colibris, font leur part afin de contribuer au bien-être des nécessiteux. Quel beau témoignage de la force des convictions, de l'engagement bénévole, de la puissance du donner- recevoir.
Les Victorieuses sont toutes celles qui refusent de se résigner.
J'ai été très touchée par ce livre. Je l'ai trouvé lumineux, porteur d'espoir, vrai.
Pour MARIE KETTERER, Librairie Maison de la presse, Saverne
"Voici une lecture à la fois bouleversante et revigorante qui invite à vivre avec empathie et générosité, à s’ouvrir aux autres comme à soi-même. Un roman critique et sensible qui fait réfléchir et prendre du recul sur soi-même pour y voir plus clair." Publié dans Page des Libraires
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Près d'un siècle sépare les victorieuses présentes dans ce deuxième roman de L. Colombani. Comme dans La Tresse, l'autrice nous narre les destins de femmes tour à tour ordinaires et extraordinaires.

Au début du XXème siècle, Blanche Peyron, est l'une de ces combattantes. Engagée corps et âme, elle lutte avec passion et abnégation contre la précarité en rejoignant l'Armée du Salut très jeune. Véritable sacerdoce, sa destinée la guidera vers un magnifique bâtiment qu'elle imagine palais pour les femmes en détresse. En 1926, le Palais des femmes naît donc de sa détermination. Auparavant couvent, devenu hôtel pour travailleurs pauvres et ouvriers puis hôpital de guerre, ce refuge parisien est maintenant un phare dans la vie des femmes démunies. Pour Blanche, une seule devise : avancer coûte que coûte pour ne pas trahir toutes ces femmes qui ont besoin d'elle. Lætitia Colombani a ainsi réussi à sortir de l'oubli cette figure féminine exceptionnelle.

Au XXIème siècle, Solène, avocate brillante, tombe dans un mal de notre société contemporaine : le burn-out. Malgré sa vie sans problème apparent, la dépression la gagne et la conduit au Palais des femmes en tant que bénévole. Écrivain public, elle côtoie la misère de ces femmes diverses et touchantes qu'elle essaie d'aider : Binta, qui sauve sa fille Sumeya de l'excision ; Viviane, une femme battue, qui passe son temps à tricoter ; Cynthia l'énervée, et bien d'autres encore.
Le roman nous dresse ainsi le portrait de ces femmes acculées qui luttent pour leur dignité, pour garder « la tête haute » et regagner l'estime de soi, et nous dépeint aussi notre société inégalitaire.
C'est un véritable enrichissement entre Solène et ces femmes qui apporte de la lumière dans notre siècle bien terne et pessimiste.
« Solène passe ses après-midi à enchaîner les lettres, les conseils et les discussions en buvant du thé, en comptant les bonbons que Sumeya continue de partager. Solène ne les mange pas. En rentrant chez elle, elle les place dans le pot à confiture qui leur est réservé. Il s'est rempli. Elle aime le contempler, plein de friandises multicolores qui sont autant de petits trophées, de minuscules victoires sur la grisaille et la morosité. »

L'ouvrage, loin d'être lourd et plombant, exprime avec beaucoup d'émotion et de lumière tous ces portraits de femmes réelles ou fictives. Il retranscrit sans pathos les combats individuels et collectifs de ces victorieuses du quotidien. C'est un excellent plaidoyer en faveur de l'entraide sociale, de la tolérance, de la générosité. Dans notre société où tout n'est qu'individualisme et indifférence, ce roman ouvre la porte à l'altruisme et au bonheur collectif.
Solène, c'est nous. Avec l'autre, chacun peut construire une société aux valeurs positives et être heureux.
Oeuvre morale mais pas moralisatrice, c'est avec poésie que Lætitia Colombani nous incite à regarder autour de nous, à sortir de notre sphère limitée et souvent aveugle, et à imiter ses protagonistes téméraires et tenaces.
« Son action est infime, dérisoire -ridicule diraient certains. Mais elle fait sa part. » Comme Solène, on a envie de faire la nôtre au sortir de cette belle lecture.
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