Les souvenirs, c'est en même temps ce qu'il y a de plus doux et de plus angoissant. Ils nous permettent d'avancer et de construire notre avenir, mais aussi nous sclérosent lorsqu'ils sont trop pesants.
Les souvenirs ne changent pas, contrairement à nous qui, chaque jour, évoluons.
Alors que faire? Nous contenter d'un rassurant immobilisme qui nous apaise lorsque la mélancolie s'installe, ou choisir de conserver les bons moments et d'assumer les mauvais pour se reconstruire et aller de l'avant?
Il existera toujours un nouveau chemin qui se présentera lorsque nous aurons décidé d'y poser nos pas...
Ne te demande pas si tu es heureux ou si la vie te comble, profite de ce qu’elle t’offre à chaque instant, sois l’acteur de ton bien-être.
J'en pense qu'il a dû s'imaginer que le bonheur se trouvait dans son passé, alors qu'il doit le chercher dans ce qu'il vivra et pas dans ce qu'il a vécu ! Il est jeune, il le comprendra vite.
Après tout, que lui avait apporté sa fulgurante réussite ? de l'argent, certes ; une jolie position professionnelle. Mais en matière d'amour, juste la solitude.
Mais la vie lui avait appris que la nostalgie ne servait à rien sinon à se morfondre d'ennui et à renforcer sa peine.
_ Elle a sans doute voulu nous dire quelque chose...
_ Qui donc ?
_ La nature !
_ Vous avez raison, mais avons-nous compris ? Je crains que non.
Je ne sais pas si on se trompe, on fait ce qu'on peut avec ce qu'ils nous offrent. Car un enfant, quel qu'il soit, quels que soient ses handicaps et ses forces, c'est d'abord un cadeau...
Comme un clown désarticulé
Il est impossible de prévoir
ce qui nous attend,
d'imaginer ce que nous réserve l'avenir.
Nous vivrons de magnifiques surprises,
mais aussi de terribles déconvenues.
Le destin s'amusera de nous,
il jonglera avec nos peurs et nos espoirs.
Alors, comme un clown désarticulé,
nous tenterons de garder l'équilibre
sur un fil tendu entre deux rêves.
Bruno Combes
Soixante secondes de bonheur
Comme il est doux d’imaginer qu’il y aura un lendemain à espérer, une main à saisir, un visage à embrasser.
Comme il est urgent de s’aimer, de ne plus se cacher, de s’autoriser à revivre.
Comme il est essentiel de se tourner vers les étoiles, de sentir la chaleur d’un corps, de lâcher ses peurs et, à nouveau, de faire confiance.
Comme il est doux de redécouvrir la tiédeur d’un matin, la tendresse d’un regard, la promesse d’un nouveau jour.