Citations sur Soixante secondes de bonheur (82)
4 Laissons-nous porter- il y aura des certitudes et des doutes, des espoirs et des renoncements, de l'amour et de a haine. Les rires succéderont aux pleurs, le bleu du ciel aux pluies d'orage. Les pires souffrances laisseront la place aux caresses les plus douces. C'est ainsi, nous n'y pouvons rien, nous sommes ballottés par le cvcle de l'existence. A quoi bon essayer de controler un futur qui, de toute facon, nous échappera ? Alors. Laissons-nous porter, les peines n'en seront que plus supportables.
Combien de temps passons-nous à focaliser nos pensées sur le superflu et l'abondance, persuadés que l'accumulation de choses matérielles nous guidera sur le chemin d'un bonheur préfabriqué, mais acceptable? Cela dure parfois toute une vie ! Alors que l'essentiel réside dans la simplicité, l'échange, l'amitié, l'amour et la découverte des autres. Cessons d'accumuler I'inutile et tournons- nous vers la légèreté.
Toute fin est un nouveau départ, mais vers quelle destination? Personne ne peut le prédire.
S’enfuir ne veut pas dire abandonner et faire preuve de lâcheté. La fuite représente souvent la seule solution face à une situation qui nous échappe, que nous ne maîtrisons plus.
Partir, c’est chercher une nouvelle respiration, une lueur d’espoir, un espace de liberté où, malgré la peine et la détresse, on guette le moindre indice de lumière.
Rester, quand tout va mal, est un signe de résignation alors que prendre le large est un acte d’espérance.
Ne te demande pas si tu es heureux ou si la vie te comble, profite de ce qu’elle t’offre à chaque instant, sois l’acteur de ton bien-être.
Ne te demande pas si dans un mois, un an, dix ans, tu auras changé, sois sincère envers toi-même et ceux qui t’accompagnent, deviens responsable de ton avenir.
Ne te demande pas si tes actes sont bons ou mauvais, tourne-toi vers ceux qui te font progresser, assume tes choix.
Ne te demande pas si tes actions seront reconnues, fais ce qui te semble juste. La plus belle des satisfactions, c’est de toi qu’elle viendra, le reste n’est qu’illusion.
C'est toujours comme ça
Au commencement, rien d'important, un léger chuchotement, une image floue, un souvenir fugace, une pensée qui s'enfuit.
Et puis les jours défilent, le chuchotement s'amolifie, l'image devient plus nette, l'esprit s'agite.
C'est ainsi que naissent les certitudes, par des instants sans importance, des images qui s'incrustent, des doutes qui s'intensifient.
Nous accordons trop d'importance à ce qui est matériel, quantifiable, visible, alors que la richesse, la vraie, est celle de nos âmes, nues et vulnérables.
À quoi bon essayer de contrôler un futur qui, de toute façon, nous échappera ? Alors, laissons nous porter, les peines n'en seront que plus supportables.
Amalia était ma femme, elle a disparu, je ne l'oublierai jamais, mais elle fait partie de mon passé. Toi, tu es Elena, tu es apparue et tu as chamboulé ma vie. Je pensais que c'était la tempête qui m'avait fragilisé au point d'en devenir désagréable avec toi. Non, c'était toi, je me mentais au point de refuser l'évidence.
[...]
On dit souvent qu'il faut des déclics dans la vie, je pensais que c'était des conneries tout ça. Pourtant, tu as été ce déclic apparu au beau milieu d'un désastre qui a dévasté le pays!
Et puis, il y a eu la tempête, et puis il y a eu ... toi! Quand je t'ai aperçue, seule dans cette voiture, à la merci d'un arbre qui aurait pu s'écraser sur ton véhicule, je n'ai pas réfléchi, ce fut comme un flash. Je me suis dit: tu peux faire quelque chose et la sauver, alors vas-y! Je ne savais pas qui tu étais, et au fond, je peux te le dire maintenant, je m'en fous que tu sois la fille Dejean. Toutes ces histoires n'ont plus aucun sens. On s'accroche à des croyances, à des on-dit, on se transmet des fâcheries de génération en génération. A quoi ça sert? A rien!