A la vue de Zai Wo qui dort au beau milieu de la journée, le Maître dit : Il est aussi impossible de sculpter du bois pourri que de passer la truelle sur un mur de gadoue. ce Zai Wo! A quoi bon le réprimander?
Puis il poursuit : Au début, j'écoutais ce que les gens disaient en supposant qu'ils joindraient le geste à la parole ; mais à présent, après les avoir écoutés, j'observe leur comportement. C'est à Zai Wo que je dois ce changement.
le Maître dit : Si tu rencontres un homme de valeur, cherche à lui ressembler. Si tu rencontres un homme médiocre, cherche ses défauts en toi-même.
Le Maître dit : Ne crains point de rester méconnu des hommes, mais bien plutôt de les méconnaître toi-même.
L'honnête homme développe ce qu'il y a de beau chez les gens, il ne développe pas ce qu'ils ont de mauvais. L'homme vulgaire fait le contraire.
« La joie est en tout ; il faut savoir l’extraire » …
Le Maître dit: les jeunes doivent nous inspirer le respect: comment savons-nous que leur avenir ne vaudra pas notre présent?
Le Maître dit: Qu'on se promène ne serait-ce qu'à trois, chacun est certain de trouver en l'autre un maître, faisant la part du bon pour l'imiter et du mauvais pour le corriger en lui-même.
Le duc Ai: Que faut-il faire pour obtenir l'adhésion du peuple?
Le Maître: Placez les hommes droits au-dessus des hommes pernicieux, le peuple viendra à vous; faites le contraire, le peuple vous refusera son soutien.
La piété filiale xiao peut être considérée, au sein d'une conception de l'État sur le modèle d'une grande famille, comme le ciment des rapports sociaux et hiérarchiques. Le ministre n'est-il pas à son souverain ce que le fils est à son père ? Et n'est-il pas vrai que « Entre les Quatre Mers, tous les hommes sont frères» ... Être bon fils, être simplement bon fils et bon frère, c'est déjà prendre part au gouvernement.
Tant qu'on ne sait pas servir les hommes, comment peut-on servir leurs mânes ? ... Tant que l'on ne sait pas ce qu'est la vie, comment peut-on savoir ce qu'est la mort ?