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Citations sur Mr Bridge (24)

Mais il était encore plus captivé par l'image de la femme en raison de cet abandon et de cette confiance qu'elle exprimait. Elle ne doutait pas d'être aimée, ni que tout ce qu'elle faisait en la présence de son époux était comme il se devait d'être. Il se dit qu'il n'avait jamais vu, parmi les hommes et les femmes de son entourage, pareille noblesse (p367)
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En s'entendant parler à sa femme sur un ton aussi rude et impulsif, il reposa son couteau et sa fourchette, et se pressa les mains contre les tempes, car sa tête tanguait comme un navire agité par le roulis.
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Il tourna la tête sur l'oreiller pour regarder sa femme. Elle gisait dans un profond sommeil éreinté. Il pensa à son étreinte affectueuse qui était invariablement la même, et il sentit une rancœur monter en lui, car quelque chose qui appartenait de plein droit à tout homme lui avait été refusé.
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Était-ce ainsi qu'ils finiraient tous deux leur vie? Si proches l'un de l'autre, partageant amour, tendresse et compassion tout en étant chacun si seul.
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Il lui semblait qu’autour de lui beaucoup de gens déclinait aussi sûrement que Julia. (…) Virgil était devenu lippu à force d’être gros. Lutweller avait les cheveux totalement gris, bien que le fait de pratiquer très souvent le tennis et la natation lui eût conservé un air de jeunesse. Alex empestait comme un entrepôt à tabac et la nicotine paraissait lui avoir rendu le teint irrémédiablement jaune. Il lui semblait, en revanche, que Mrs.Bridge avait l’air moins âgée que la plupart de ses amies. Elle n’avait guère changé. Certes, elle était maintenant fermement gainée, ses lèvres étaient légèrement plissées, et son salon de beauté la coiffait d’une façon plutôt pratique. Cependant, comparée à ses amies, elle gardait la forme. Lois Montgomery avait un cou aussi ridé qu’une tige de chou-fleur. Madge Arlen, souffrant manifestement d’une maladie quelconque, était de plus en plus raide, et lorsqu’elle marchait, elle avait l’air d’une dinde. Grace Barron se desséchait et se ratatinait comme une plante que l’on oublie d’arroser. Au bout du compte, ils partiraient tous. Ils disparaîtraient comme le vieil orme du jardin.
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Elle (Mrs. Bridge) traversait la vie avec cette expression neutre et souriante, incapable de reconnaître ce monde dans lequel elle vivait, un monde prêt à tout, cruel et implacable, où personne n'ignorait que les "fortune cookies" renfermaient un petit morceau de papier. C'était plus que simplement curieux. C'était légèrement grotesque. Peut-être auraient-ils dû tenter leur chance à Las Vegas et s'envoler vers les Indes. Bien au-delà des murs de Kansas City, il y avait des choses à voir, à entendre et à ressentir, qu'ils auraient peut-être dû partager avant ce jour.
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Le pasteur semblait posséder un talent rare pour raser les gens. Chacune de ses phrases semblait avoir été cherchée au fond d'un puits et hissée laborieusement à la surface.
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Mais il ne voyait que ce corps nubile prenant des poses devant le miroir. Il se répéta qu'elle était sa fille, mais la vision lumineuse ressurgit, tel le souvenir d'un rêve. Il cessa son travail et prit sa tête dans ses mains, se demandant combien de temps il lui faudrait attendre avant de pouvoir oublier (p333)
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Il la regarda attentivement laisser couleur l'huile dans le creux de sa main, puis en oindre sa peau. Sa chaire satinée par la lumière matinale, faisait penser au bois de cerisier verni. Lorsqu'elle eut fini de se huiler, elle s'allongea sur la serviette, les bras étendus loin du corps. Elle semblait avoir dansé tout son saoul avant de tomber d'épuisement dans cette position
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Plus que la ressemblance physique, ce corps dégingandé, ce visage osseux anglo-saxon et cette tignasse aux reflets roux, car aucun de ces signes irréfutables ne parvenait à le convaincre aussi profondément que certains traits de caractère qu'il reconnaissait comme étant également les siens. Et de tous ces signes, le plus manifeste était cette obstination despotique qui ne pouvait concevoir la reddition, quel qu'en fut le prix. Il le savait aussi. Et de l'observer chez son fils le faisait sourire (pa 98/99)
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