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Critique de gerardmuller


Le coeur des ténèbres /Joseph Conrad (1857-1924)
Dans cette longue nouvelle parue en 1902, Conrad évoque des souvenirs personnels vécus lors d'un voyage au Congo Belge en 1890. Un voyage qui ne s'est pas très bien passé si l'on en croit le journal de Conrad.
Comme dans « Jeunesse », Conrad use du récit à deux narrateurs, le premier mettant en scène le second qui, lui, va raconter l'histoire. le second, c'est encore le personnage de Marlow, et il va nous faire partager sa fascination au cours de la remontée du fleuve Congo.
le récit commence alors qu'un équipage fait halte dans l'estuaire de la Tamise pour attendre le courant de jusant. Parmi cet équipage, le narrateur, qui présente le récit de Charles Marlow, jeune officier de la marine marchande, récit de sa remontée du fleuve Congo quelques années auparavant. Marlow a été embauché par une compagnie belge pour rejoindre un certain Kurtz, directeur d'un comptoir au coeur de la jungle, et qui collecte l'ivoire, et dont on est sans nouvelles depuis plusieurs mois Un individu fascinant aux méthodes douteuses, devenu potentat des tribus locales. Une aventure qui s'avère être un voyage au sein des aspects les plus ténébreux de l'humanité. Ce récit est classiquement interprété comme éminemment politique, dénonçant l'impérialisme du roi des Belges, Léopold II, marqué par la cupidité et la cruauté.
Je dois dire que je n'ai pas été enthousiasmé par cette oeuvre de Conrad qui traine en longueur. Rien de passionnant ni de génial dans ce long monologue, qui puisse accrocher le lecteur. Je crois que cette nouvelle est réservée à un public averti.
Extrait : « La conquête de la terre, qui consiste principalement à l'arracher à ceux dont le teint est différent du nôtre ou le nez légèrement plus aplati, n'est pas une fort jolie chose, lorsqu'on y regarde de trop près. »
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