Tout était bien au fond, les hommes ne voyaient pas Dieu, le prêtre ne voyait pas les hommes et Dieu regardait ailleurs.
Faire des histoires, c'était finalement se mettre en travers de la vie des parents. Faire des histoires, c'était exister, aimer et détester, prendre plaisir ou avoir peur, le manifester devant les adultes.
Le Père jean avait sous les yeux les responsables des forces mauvaises qui asservissaient les pauvres hommes. L'administrateur qui administrait le néant, le juge sans charité, l'instituteur sans courage, la femme sans amour, le médecin sans médicament.
Avec les sports, Michel ne fut pas plus heureux. Il organisa un tournoi de tennis...... Ils ne faisaient pas ça par plaisir, par goût de l'effort, ou par une habitude remontant à une adolescence blonde et mince sur les courts verdoyants du Sussex ou sur les courts de brique des vacances d'été à Biarritz. Ils jouaient pour rien ou plutôt par snobisme, pour une facilité et une beauté qui leur échappaient.