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Citations sur A Mélie, sans mélo (109)

Quand l'humour se marie à l'amour, c'est le nirvana, n'est-ce pas ?
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Dans le noir, Clara chuchote...
-Toi aussi t'as peur, des fois?
Mélie la prend dans ses bras.
-Oui...ça m'arrive...
-Ah?
Elle la serre contre elle, la berce.
-Ben oui. Même vieux, ça arrive encore d'avoir peur. Mais tu vois, Clara...quand on est là, toutes les deux, et qu'on se sert très fort...eh ben, moi, je n'ai plus peur de rien!
-Ah!
Mélie sent dans le noir que Clara sourit.
-On dort maintenant?
-Ok.
Elles restent serrées l'une contre l'autre. Clara réfléchit encore. Mélie essaye de respirer lentement et régulièrement, pour aider à faire venir le sommeil. Ca marchait bien avec Fanette, quand elle était petite...
Un long moment passe.
Les corps plus détendus.
Et Clara chuchote enfin, si bas que c'en est à peine audible...
-...tu ne vas pas mourir bientôt, hein, Mélie?...
Mélie entend parfaitement.
Son coeur se serre. Mais elle décide de ne pas bouger.
De faire semblant de dormir.
Pour ne pas avoir à mentir. Peut-être.
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- Et c'est quoi la différence entre jolie et belle?
- Ben ...jolie, c'est facile. Il n'y a rien à faire. Juste à en profiter.
Mélie prend une inspiration, avant de continuer...
- Alors que la beauté, c'est un peu comme un jardin. Pour qu'il donne des fleurs et des fruits, il faut y travailler, planter des graines, mettre du fumier aux pieds des rosiers...
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Elle se dit quelle n'a pas grand-chose à léguer. Pas de fortune, pas de biens. Mais elle connaît la force de la patience. Et puis surtout regarder, écouter, sentir... Alors, elle voudrait lui apprendre tout ça à Clara.
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Ce jour-là, je ne l'avais pas vu, évidemment, mais je l'ai bien senti quand il m'a cloué le cœur, l'ange avec son arc et ses flèches.
En plein dans le mille, il l'a mise, sa flèche.
Et elle s'est logée si profond qu'elle en est jamais ressortie.
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Ce qu'on a vu ce jour-là, en tas, tout noir, qui fumait encore et puait le cochon grillé, c'est tout ce qui restait d'Abel Charbonnier. Foudroyé au milieu de son jardin, accroché au manche de son râteau.
Va savoir pourquoi, au plus fort de l'orage, il lui aura pris l'envie de ratisser son jardin ! On ne saura jamais.
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- Mais je suis d'accord avec toi, Marcel. Il faut encore réfléchir. Non, c'est vrai. On se connaît depuis quoi? Cinquante-sept ans? C'est à peine plus d'un demi siècle. Ce n'est pas suffisant pour être complètement sûr de ses sentiments...De toute façon, ce serait faire preuve d'une grande immaturité que de se jeter la tête la première dans une histoire comme celle-là, sans se donner le temps d'une plus longue et plus profonde réflexion. Et puis imagine seulement qu'en fouillant un peu, l'un de nous découvre par hasard que l'autre est malade...et que ses jours sont comptés...enfin, peut-être...on ne sait pas. Ce serait très déçevant, tu ne crois pas?(...) -Ah! C'est parfait. Nous sommes d'accord. D'autant plus qu'aujourd'hui c'est encore un peu dimanche. Alors pour prendre rendez-vous demain matin avec notre cher docteur Gérard, et passer dans la foulée à la mairie pour la publication des bans, ça nous laisse encore largement le temps de réfléchir.
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P.-S. : Le petit jeune homme du cybercafé m'a appris à dessiner ce chat :
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(='.'=)
(")_(")
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Mélie a soixante-douze ans.
Ça va faire douze ans que Fernand, son mari, est mort. Dans les bras de sa maîtresse. C'est son cœur qui a lâché. Mais ça s'est bien passé. Il n'a pas souffert. Et Mélie non plus... Il y a des gens qui disent que l'amour dure trois ans ? Eh bien, eux, ça n'aura été que deux. Et ce qui a suivi... une sorte de rien. Une chape de silence. Quarante-deux ans sans rien se dire, c'est long. (...)
Les mauvais souvenirs, à la poubelle ! Mais il y a une chose qu'elle a toujours voulu se rappeler. C'est qu'il lui a fait un très beau cadeau, le pauvre Fernand. Sans le vouloir, bien sûr, mais quand même... Celui de mourir pile au moment où elle a pris sa retraite. Un vrai cadeau bonus ! Comme dans les paquets de lessive ! Et depuis, Mélie savoure. Respire. Vit chaque seconde, comme si c'était la dernière. Simplement. Sans mélo. De toute façon, ce n'est pas son genre, à Mélie, le mélo...
Alors là...
Elle se dit qu'elle n'a pas grand-chose à léguer. Pas de fortune, pas de biens.
Mais elle connaît la force de la patience. Et puis surtout regarder, écouter, sentir... Alors, elle voudrait lui apprendre, tout ça, à Clara.
Lui fabriquer plein de souvenirs.
A la petite Clarinette, p'tit poussin, ma minoune, p'tit lapin, ma pépette...
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Si j'avais été résistante comme toi, pendant la guerre, eh bien j'aurais aimé le raconter à mes petits enfants. Pour qu'ils sachent que c'est possible de résister... qu'on peut résister à tout. Aux nazis, à l'injustice, aux politiciens, à la maladie, à la bêtise... à tout ! Parce que, les enfants, ils vont peut être finir par croire ce qu'on dit partout... que tout est foutu, qu'il n'y a plus rien à faire, qu'on doit tout accepter tel quel, courber la tête, être des moutons...
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