Citations sur Garrett, détective privé, tome 1 : La belle aux bleus d'a.. (19)
Voulez-vous que je vous dise la différence entre un lâche et un héros ? Le héros trouve toujours moyen de se persuader bêtement d'avancer au lieu d'écouter la voix de la raison.
Les gens considèrent toujours leurs propres préjugés comme une inspiration divine à la valeur indiscutable.
Les hommes qui avaient convoyé nos chevaux et notre équipement furent ravis. Notre venue signifiait qu'ils ne pourraient pas tout rapporter et le revendre à d'autres. De plus, semblèrent-ils décider en voyant les grolls, ils n'allaient pas nous assassiner non plus.
La haine et la soif de pouvoir rendent dangereux les menteurs qui se prétendent au service du public.
« Je serais arrivé tout seul à la même conclusion. » [Garrett]
« Oui, au moment de te faire égorger. Tu comptes trop sur ton aptitude à forcer les obstacles ou à les prendre par surprise, au lieu de réfléchir à les contourner. Un classique chez ceux de ton espèce. Vous semblez tous croire qu'il est pénible, sinon honteux, de faire marcher vos méninges et préférez empoigner vos glaives au moindre prétexte de... » [l'homme-mort]
-On m'a rapporté vos propos désobligeants sur notre petitesse.
-Je suis toujours désagréable quand on me tire de chez moi avant l'aube.
-La faute à Rose. Quand elle veut quelqu'un, elle vous complique la vie. J'ai raté son éducation. Rappelez-vous ce mauvais exemple quand vous élèverez vos enfants.
Je m'abstins de tout commentaire. On ne se fait pas d'amis en avouant préférer la peste à la paternité.
« Vous n'êtes pas une sœur de Denis, hein ? demandai-je. Il ne m'a jamais causé de vous.
- Une cousine. On ne parle jamais de moi : celle qui attire les ennuis.
- Oh ? Je croyais que Rose tenait l'emploi.
- Rose est seulement odieuse. La famille s'en moque. Ce que je fais les embarrasse. Rose écœure les gens ou les fiche en rogne. Moi, les voisins chuchotent à mots couverts sur mon passage. »
Habitué à l'oisiveté depuis trop longtemps, il ne sait rien faire d'autre. L'idée du chômage lui inspire une terreur mortelle.
- Votre fric vous donne droit à des résultats, pas à celui de m'emmerder. Faites-moi envoyer cette caisse et retournez enfoncer vos clous dans vos godasses. Je n'ai pas le temps de vous écouter pleurnicher ou jouer aux devinettes.
(…) Le plus drôle, c'est que je me sentais coupable, comme si je l'avais secoué pour satisfaire ma petite fierté. Cette culpabilité m'encombrait et, au final, je décidai d'agir selon les vœux de Tate.
Curieux, cette façon de se manipuler tout seul là où les autres échouent.
Je filais sur l'autre bord et plongeai par-dessus le bastingage. Je grognai avant de toucher l'eau.
Elle était tellement sale que j'avais de la chance en ne rebondissant pas dessus.