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Critique de Diabolau


Bon, alors reprenons...
Désolé, mais :
- Que deux soldats s'esbignent pour aller aux putes à l'arrière, passe encore... Mais qu'ils se perdent en chemin au retour pour se retrouver dans une tranchée boche, en avril 1915, c'est impossible. Il y avait un truc entre les deux lignes intitulé le no man's land, on ne pouvait "pas trop" le traverser sans s'en rendre compte.
- Non, des biffins ne pouvaient pas s'improviser sapeurs mineurs. Creuser des mines était le boulot des sapeurs du génie, qui quelquefois demandaient l'aide des biffins, mais très encadrée.
- Non, on ne creusait pas une sape pour aller faire coucou aux boches dans leur tranchée, c'est totalement ridicule. Ils s'en seraient rendus compte bien avant qu'elle soit terminée et le comité d'accueil aurait été peu sympathique. Les sapes servaient à faire sauter les tranchées adverses, rien d'autre. Si on avait un doute sur l'occupation de la tranchée d'en face, on envoyait une "patrouille" (en fait, une reconnaissance) de nuit.
- Non, un lieutenant n'aurait jamais laissé une telle latitude d'action à un simple caporal.
Quant à l'attaque au gaz proprement dite, encore un beau deus ex machina avec des lunettes de moto et une "solution" qui leur tombe dans les mains comme par magie alors que personne n'a encore connu d'attaque au dichlore et qu'aucun d'entre eux n'est chimiste.
Vraiment, heureusement que le dessin tient la route, car cette série est un désastre historique. À mettre dans le même panier qu'Ambulance 13 et que Cris de Laurent Gaudé, un bouquin qui est maintenant abondamment lu en classe par les lycéens, avec la complicité coupable de l'éduc nat.
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