Ce tome prend place immédiatement après le tome 6.
Fah-Laën, un équarrisseur semi-elfe, en est le narrateur... et comment dire ? Nous savons d'entrée de jeu que la bataille de Calenda a été perdue. Les premières vignettes nous montrent des cadavres d'animaux éventrés dont les tripes se répandent sur le sol, mais nous n'y prenons pas forcément garde, pensant que c'est lié au métier de Fah-Laën. Malheureusement, les deuxième et troisième planches lèvent toute ambiguïté en dévoilant la cité en ruines et en feu, et les corbeaux se repaissant de cadavres humains.
Le récit de Fah-Laën commence quelques jours avant la catastrophe où une mystérieuse épizootie s'est déclarée dans le ghetto semi-elfe, devant d'urgence être circonscrite. Cette menace compromet gravement ses projets matrimoniaux avec la belle Mei-Hood, enceinte de leur premier enfant et qui l'a préféré au frère humain du régent. D'ailleurs, après la naissance de l'enfant, elle aimerait rejoindre la cité fondée par Nah-Taal et Borh-Naha (tome 4) où ceux de sa race ne sont plus l'objet du mépris ou de l'ostracisme des autres peuples, qui n'hésitent pas ici à les sacrifier pour sauver leur propre vie.
Mais très vite, une seconde menace, plus dangereuse encore que la première, va obliger les humains à unir leurs forces avec ceux qu'ils considèrent comme des sous-êtres...
Même si nous connaissons déjà la fin, nous ne pouvons nous empêcher d'espérer que quelques survivants échappent à cette attaque cauchemardesque. Malgré la ruse du semi-elfe, les goules semblent inarrêtables, de par leur nombre déjà, mais également de par le pouvoir magique animant leur meneur, un troll des glaces qui détient le fameux reliquaire évoqué dans les tomes précédents.
Qui, mais qui sera en mesure de mettre un terme à leur avancée inexorable ?!?
Concernant le dessin, j'ai beaucoup aimé l'architecture de la ville et ses décors que j'ai trouvé très immersifs.
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