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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Qui n'a pas rêvé d'éradiquer tous les cons de la planète Terre ? Ben, lui, il est passé à l'action. Cela a commencé par la mort atroce d'un chat qui l'avait griffé pour enchaîner avec toute une série d'humains pas très sympathiques. Cependant, tout son entourage va y passer ce qui est un peu plus regrettable.

En effet, c'est le parcours d'un meurtrier qui est minutieusement étudié dans cette BD un peu particulière voire caustique. Il est vrai qu'il donne un sens à tout ses meurtres en voulant éradiquer la connerie de la planète. C'est vrai qu'il y aurait du boulot mais on ne peut pas faire cela. On est tous le con de quelqu'un. Cependant, il s'agit de définir certains critères ce qui ne sera pas chose aisée.

J'ai bien aimé que les choses montent en graduation progressive. On est immergé dans la pensée de quelqu'un qui visiblement ne fait pas grand chose de sa vie. On pourra le trouver assez sympathique comme par exemple Joe Goldberg de la série You ou encore un certain Dexter. Ce ne fut pas ma ligne de pensée car je déteste profondément la violence faite aux animaux.

Cependant, il est vrai que les situations de connerie décrite notamment au niveau des fonctionnaires d'état est assez marquante et agaçante. de là à les tuer, non !

J'ai bien aimé vers la fin sa relation avec le commissaire qui progressivement va resserrer l'étau pour le confondre dans un jeu du chat et de la souris. A noter qu'il faut accepter toute l'invraisemblance des situations car on retrouve généralement assez vite un tueur en série grâce à la technologie moderne. Il y a un côté farce à la manière d'un théâtre de boulevard.

Evidemment, la fin de ce récit est assez marquante. C'est le genre de lecture qui ne laissera pas indifférent le lecteur. J'ai beaucoup aimé l'approche ainsi que l'originalité de cette histoire qui nous insuffle une certaine leçon de vie de manière assez subtile.

Alors, mort aux cons ? Il ne faut souhaiter du mal à personne car cela se retourne toujours contre vous. C'est pas con, hein ?
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Etude en pastel. Sur la connerie. le héros cherche à définir le con, à brosser le portrait du con parfait. Chacun a bien sûr sa petite idée à ce sujet mais lui va au bout de la recherche. Il élimine à tour de bras, nettoie, fait le vide...
Humour froid comme un buffet. Ironie grinçante.
On décèle beaucoup d'allusions à des oeuvres de référence jusqu'au « con ultime » Bernard-Pierre Brunchstein dont je ne suis pas sûr d'avoir assemblé toutes les références...
Manque un peu de piment, scénaristiquement comme graphiquement, même si l'interaction avec le flic que l'on soupçonne de cacher son jeu n'est pas dénuée d'intérêt.
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C'est l'histoire d'un homme normal à la vie normale qui en vient à s'intéresser à la question de la connerie, ou plutôt des cons. Pendant toute la durée du livre, il tente de théoriser les cons avec le plus de précision possible tout en essayant d'en supprimer un maximum. On s'en doute, pas une mince affaire…

Vaste sujet, les cons…
Des cons, il y en a partout. Il y en a toujours eu. Il y en aura toujours. le con est une engeance qui s'adapte à tous les climats, à tous les reliefs, à toutes les époques.

Le con est endémique, on n'arrive pas à s'en débarrasser, comme le chiendent, c'est à désespérer. L'histoire que vous allez lire prouve pourtant qu'avec un zeste de bonne volonté, une dose de lucidité et un plan d'action solide, on peut s'attaquer au problème à la racine.

L'élimination systématique des cons n'est cependant pas une entreprise ordinaire. Ça n'a rien d'un hobby innocent, c'est un job à plein temps. Mieux : un combat.
Mort aux cons raconte le parcours de Ben, ce combattant qui a un jour décidé de franchir le pas..


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ben devient tueur en série parce qu'il se met à dézinguer les gens qui lui déplaisent, qui lui font de l'ombre, qui agissent pour leur propre nombril et pas pour le "bien commun", tel que Ben le définit.

On va rapidement tourner en rond... qu'est-ce qu'un con? A quoi le reconnaît-on? On va vite sombrer dans le sillogisme ou quasi. Un peu comme le test de QI... pour lequel on demandait à son inventeur: "que mesure votre test...?", il répondait : "l'intelligence". On redemandait: "alors qu'est-ce donc que l'intelligence?"... Et le gaillard répondait: "c'est ce que mesure mon test".

On tombe vite dans le même cercle vicieux avec Ben. Qu'est-ce qu'un con? Un gars qui me déplaît... et ainsi de suite. C'est sans nul doute voulu par les auteurs. Ben commet alors une faute assez basique: tuer dans son cercle de connaissances proches. Les policiers débarquent. C'est la lente glissade vers le point de non-retour.

Le tome se compose de plusieurs parties. La première est l'amorce de la conscientisation de Ben. Ensuite vient la partie sur les meurtres. Puis une partie sur la relation avec le Commissaire Marie qui s'installe. Enfin, une partie contenant une longue dissertation sur le fait que Ben devient con à son tour. La deuxième partie est beaucoup trop longue et lassante. Par conséquence la partie 4 est envoyée au pas de charge, et c'est dommage car elle aurait mérité d'être développée.

Côté dessin, c'est plutôt bien foutu, tout à fait raccord avec le propos.
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C'est une histoire assez étrange que propose « Mort aux cons ». Ben est un homme blasé par la vie qui va se découvrir un but dans son existence, un leitmotiv : tuer les cons dans son entourage. Mais comment reconnaître un con ? Par son attitude ? Sa tenue ? Sa position dans la société ? Bref, Ben est un tueur en série assez étonnant.
J'ai trouvé le sujet de ce roman graphique très original. On suit le parcours de tueur de Ben qui romps son quotidien morose par l'élimination des gens qu'il trouve passablement irritants et mauvais.
Même si je trouve le parcours de Serial Killer de Ben assez improbable, c'est une lecture étonnante et palpitante que nous propose Corbeyran. Une sorte de parcours sociologique et physiologique à travers la mort de gens qui sont considérés comme des rebuts de la société (du moins pour le personnage principal).
À la dernière partie du récit. on trouve également un hommage au lieutenant Columbo (enfin moi je l'ai vu comme ça) à travers le personnage de l'inspecteur Marie.
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Irrévérencieux, caustique, cynique, à prendre au xième degré comme un spectacle d'humour noir, comme un Desproges, un de Benoist, ou un Coluche.
Un peu dans la veine de Mars Attacks, un film jubilatoire où j'avais bien ri. Les auteurs bousculent les codes de la bien-pensance et poussent le bouchon très loin avec le leitmotiv : éradiquer les cons par le héros via des moyens extrêmes et bien sûr interdits.
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Entre roman noir et satire de la société, cette adaptation du roman de Carl Aderhold nous fait découvrir le parcours de Ben, homme à la vie totalement classique et banale qui un matin va découvrir le combat de sa vie : éradiquer le monde des cons!
Humour noir, cynisme, discussions philosophiques sur ce qui définit un con, tout y passe : « de l'imbecile, le con se distingue par l'intention. Et de la crapule, il diffère par l'ignorance volontaire ou non des conséquences de son geste. »
Des cons il y a en et c'est avec frénésie que Ben va les traquer, les éliminer croyant ainsi sauver son prochain.
Mais ne dit-on pas que l'on est toujours le con de quelqu'un! Ben va t-il y échapper?
Il faudra l'obstination du commissaire Marie pour démasquer Ben.
Les ficelles sont parfois un peu grosses. Il y a quelques longueurs mais les plus de 120 pages de ce roman graphique se lisent parfois avec un petit sourire en coin et l'envie d'aller au bout de la passion de Ben.
Le dessin, tout en demi-teintes, convient parfaitement à l'ambiance et ne prend pas le dessus sur un texte assez fourni.
Adaptation réussie.
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Vaste programme ! (de TV réalité ?)

Les talentueux Eric Corbeyran et Alexis Saint-Georges s'emparent du roman caustique de Carl Aderhold pour en signer une savoureuse adaptation. Il parvient à en retranscrire l'humour noir, décalé et grinçant qui le baigne de la première à la dernière page avec d'autant plus d'efficacité que l'album est mis en image par un dessinateur talentueux dont le style se modifie subtilement au grès des séquences à mettre en scène…

On y suit Ben, un jeune homme oscillant entre apathie et exaspération et qui va se lancer dans une croisade contre les cons qui pourrissent le quotidien de tout un chacun. Après s'être fait la main sur des animaux, il va s'attaquer à l'humain et se servir de sa solide expérience pour peaufiner une définition irréfutable du con.

Evoquant le Créateur de Dupontel comme le Couperet de Costa Gavras, en dressant un portrait lucide et ironique de notre société, ce conte amoral s'avère aussi jubilatoire que profondément dérangeant… Car si on ne peut adhérer aux moyens mis en oeuvre par le héros meurtrier, on ne peut que partager son agacement contre la connerie en général et les cons en particulier...

Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Si au départ je n'ai pas trop accroché au graphisme, bien vite j'ai été happée par l'intrigue, d'un mauvais goût assumé et fort réjouissant. Qui n'a jamais rêvé d'éliminer tous les cons qui nous pourrissent la vie ? Encore faudrait-il se mettre d'accord sur ce qu'on appelle un con. Et ne pas oublier qu'on est tous le con de quelqu'un d'autre… Une lecture plaisante, à partager.
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