Uchronie(s) - New Byzance, Tome 2 : Résistances

Ce second tome tient les promesses lancées dans le premier, à savoir un scénario qui vous tient en haleine, qui se renouvèle à chaque page, et qui vous entraîne au coeur d'une intrigue démentielle mêlant religion, société, science et philosophie. Elle est teintée d'émotions puisque les personnages dans cette histoire en se raccrochant à ce qui les relie et qui les tient en vie. Ils semblent perdus et comme menés par des événements qui les dépassent de loin. Pourtant ils restent les principaux acteurs et semblent incarner le seul véritable espoir.
Corbeyran a su trouver un point d'ancrage à son histoire quelque peu complexe mais son scénario mitonné aux petits oignons, prouve qu'il maîtrise encore une fois son récit et son propos.

Le tome 2 se révèle aussi passionnant que le premier.
Ce tome permet de mieux appréhender l'histoire qui devient un peu plus complexe.

J'ai adoré cette uchronie et j'ai lu les trois premiers tomes d'un trait. D'abord, l'uchronie est un genre plutôt rare, particulièrement en ce qui a trait aux bandes dessinées, il est donc très appréciable d'en trouver une série captivante. Ensuite, l'idée d'un New York rebaptisé New Byzance après que les événements du 11 septembre 2001 se soient poursuivis et que plusieurs grandes villes du monde aient subi le même sort. Il est intéressant (quoiqu'un aussi effrayant) de constater les conséquences sur le futur d'un monde où les États-uniens auraient adhéré aux valeurs intégristes islamistes. le graphisme représentant New York modernisée aux allures du Moyen Orient est superbe: décors, architecture, vêtements, "voiles" couvrant la bouche des femmes, etc. Troisièmement, j'ai beaucoup aimé l'idée des "prescients" capables de percevoir une autre réalité parallèle, même si cela m'a beaucoup fait penser au film Rapport minoritaire avec Tom Cruise. Il est certain que je vais lire les deux autres uchronies en trois tomes liées à cette trilogie.

Pfff.. ce second tome n'avance pas dans l'histoire.
Il parle beaucoup, surtout pour expliquer ce qui était déjà visible dans le premier : à savoir les liens avec les autres triptyques de cette série.
Donc je fini cette lecture pas très convaincue.
Par contre, je me suis bien amusée du gros raté de scénario à propos du lien entre deux personnages.... alors je sais que c'est de la fiction, mais il faut tout de même un peu de vraisemblance.

Retour à New Byzance où l'on avait laissé nos deux fuyards. Ces derniers, en rejoignant la résistance, vont aller, tout comme le lecteur, de révélation en révélation. Pas de déception par rapport au volume précédent. L'intrigue est à la fois intéressante et bien rythmée. On comprend un peu mieux la richesse de cet univers. La qualité de l'écriture contrebalance des dessins un peu trop conventionnels. Cependant, le design des habits et des bâtiments sont très bien foutus et nous plonge parfaitement dans ce New York oriental.

Toujours une couverture de Guérineau et même critique que pour le tome précédent.

New Byzance est une New York qui a basculé après les attentats du 11 septembre. Zack Kosinski est préscient mais il est déclaré criminel (et donc devient fugitif) par ceux-là même qu'il aidait à imposer l'ordre...

Il se réfugie chez les rebelles et participe à des missions d'infiltration... mais dès la première mission, cela ne se passe pas comme il le faudrait. Emily, rencontrée chez les rebelles, est capturée et est envoyée en «rééducation», activité pour laquelle Zack était très recherché... avant.

Zack est réhabilité grâce à son père, un physicien de génie. Il échange son fils contre le fait de poursuivre ses recherches sur la Fusion Noire. Son travail devrait permettre la construction d'Utopia - une cité intemporelle et indestructible – qui constitue l'apogée de la carrière politique du leader Omar...

On est dans un scénario très complexe, mais tiré au cordeau. de l'action, de l'intrigue, des rebondissements, des trahisons (dont celle de Tia... amie ou ennemie?)... c'est à mon avis le meilleur univers des 3 proposés dans le cadre new yorkais. L'intelligence et la finesse du scénario permettent d'entrevoir peu à peu les liens qui unissent les personnages et/à travers les univers parallèles. En fait, le lecteur commence à comprendre qu'il devra relire les 9 tomes plusieurs fois avant de tout percevoir.

On retrouve Zack Kosinski alors qu'il est en cavale. Après avoir abandonné son poste de prescient, il est devenu une menace pour son Gouvernement (l'Utopie fondamentaliste) et est recherché par les forces de police. Dans sa cavale, il parvient à entrer dans une zone sous haute surveillance contrôlée par l'Armée. Il y découvre les ruines d'Utopia, une ville qui n'est pas encore sensée avoir vu le jour ! Il tente donc de rassembler ses esprits pour comprendre ce à quoi il est confronté. Soudain, les membres d'une milice clandestine obligent Zack à les suivre manu militari. Cette poche de résistance contre à l'Utopie fondamentaliste (Gouvernement totalitaire en place) va tenter de rallier Zack dans ses rangs.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..

Voici le deuxième tome de la série "Uchronie(s) - New Byzance" et le quatrième volet de ce projet ambitieux, composé de trois séries parallèles ("Uchronie(s) - New Byzance", "Uchronie(s) - New York", "Uchronie - New Harlem"). Une saga d'anticipation composée de trois trilogies se déroulant toutes à New York et d'un dixième tome sous forme d'épilogue, qui vient parachever le tout. "Uchronie(s) - New Byzance" est dessinée par Eric Chabbert, "Uchronie - New Harlem" par Tibery et "Uchronie(s) - New York" par Djiliali Defali, tandis que les couvertures sont toutes dessinées par Richard Guérineau afin de garantir l'uniformité de la saga au niveau marketing.

Un peu à l'image du concept «What if ?» de certaines séries d'outre-Atlantique, le scénariste va ici se demander ce qu'il se serait passé si les attentats du 11 septembre 2001 étaient parvenus à éradiquer le capitalisme mondial au profit de l'Utopie fondamentaliste. Ce deuxième tome permet donc de retrouver une ville de New York futuriste sous idéologie fondamentaliste, où les femmes portent le voile dans un monde misogyne décoré à l'orientale. Graphiquement, Eric Chabbert nous livre d'ailleurs une architecture newyorkaise au parfum oriental extrêmement efficace.

Ce deuxième volet permet non seulement d'en apprendre un peu plus sur les opposants de l'Utopie fondamentaliste (d'où le titre de l'album : Résistances), mais également sur le concept de « prescient ». Si la mise en place mêlant politique et religion est assez convaincante, cette touche de fantastique qui permet d'introduire des concepts tels que matière sombre, énergie noire et mondes parallèles me fait tout de même un peu peur. Je me demande bien où Corbeyran va nous emmener.