Les potos d'abord

Nathan et Ihmed sont deux meilleurs amis, et ils décident de partir en vacances tous les deux, sans adultes. Nathan a des rêves plein la tête pour ces vacances, mais tout ne se passe pas comme prévu.

Certes, les vacances des deux garçons ne sont pas les vacances idéales, mais cela ne brise pas leur amitié pour autant, ni les bons moments qu'ils vont passer. le problème c'est l'aveuglement de Nathan et franchement j'ai eu envie plusieurs fois de lui mettre des baffes. J'ai compris pourquoi la tension montait, et lui non. Alors que c'était évident quoi. Nathan est tellement dans sa bulle, dans son « moi je suis moins bien qu'Ihmed » qu'il ne voit pas le vrai fond du problème, voir qu'il le diminue. J'ai pas trouvé que c'était un vrai pote.

Ce livre va aborder les thèmes de la discrimination, voire carrément du racisme, et dans un sens c'était bien fait, mais comme est dans la tête de Nathan qui voit rien, j'ai trouvé ça un peu vide. Je ne sais pas, même la fin est trop simple. Je ne m'attendais pas à une grosse leçon de morale, mais que le sujet soit abordé d'une façon moins superficielle. Parce que moi, à la fin, j'ai trouvé que Nathan était toujours à côté de la plaque. Ce n'est que mon impression mais bon.

C'était une lecture très courte, mais j'ai ressenti peu de choses. Il y a de beaux moments, mais on voit trop peu l'attachement des deux garçons, et Nathan est presque désagréable dans son aveuglement. C'était pas mauvais, mais bof.
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