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Une magnifique surprise que ce livre...
Ayant été attirée par un titre amusant et par une photo de couverture loufoque , ce livre a largement dépassé mes espérances .

Vous connaissez l'expression : "Trouver chaussure à son pied" ?.
C'est ce qu'essaie (désespérément ),de faire Lucie .
Ayant largement franchi le cap de la trentaine , étant séparée depuis quelques mois , le syndrome Bridget Jones la guette . L'ultramoderne solitude la frappe . Tous les lieux sont propices à trouver l'âme soeur (supermarchés, mariages, animalerie ...) . Toutes les occasions sont à étudier.
Et du médecin généraliste (mélange du Docteur Mamour et du Docteur Glamour ), à l'ex de sa meilleure amie, elle envisage tout . La plume de Rachel Corenblit est férocement brillante , tragiquement drôle, impitoyable et lucide .
L'errance de Lucie est celle d'une époque , ses choix et sa quête dénonce l'extrême solitude dans la liberté ,des filles d'aujourd'hui . Comme le disait la chanson: "c'est pas facile d'être une femme libérée" ...
A force de rencontrer des crapauds , et de les embrasser (ou pas!) , coup de "pot" , Lucie finira par trouver "son couvercle" . [Je ne spolie pas, c'est dit ,sur la quatrième de couverture...] .

"Quarante tentatives pour trouver l'homme de sa vie"" satisfera toutes celles qui trouvent que la chick-lit est trop superficielle . Ce roman est profond, ce roman est brillant et plein de références culturelles ... Merveilleusement écrit, vous dis-je ... Et en plus c'est drôle.
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Si ce n'est pas le livre de l'année, ça se laisse lire quand même et parfois j'ai souri et j'ai souvent trouvé que l'écriture méritait qu'on s'y attarde. C'est assez drôle et surtout très réaliste, cette recherche de l'homme, et ce regard que Lucie, souvent, porte sur celui qu'elle rencontre, qu'elle jauge, qu'elle nous livre ainsi pour un jugement. Ce n'est pas, à mon avis, si léger qu'il n'y paraît.
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La couverture illustre bien la quête de Lucie, jeune quadragénaire : trouver chaussure à son pied ! Les couleurs vives, la chaussette rose à fleur, les deux "looks" décalés et drôles semblent annoncer un roman à ranger sur l'étagère chick-lit de votre bibliothèque. "L'habit ne fait pas le moine", la chaussure encore moins ! Rachel Corenblit nous présente un tableau très sombre de la solitude dans notre société contemporaine.

le roman s'ouvre sur des portraits, juste des esquisses mais très détaillées d'hommes lors de l'exercice périlleux du speed dating. Ils sont vus au travers du regard de Lucie et elle porte sur eux des jugements sévères, sans aucune indulgence.

" Celui qui a des mocassins. En cuir retourné. Avec des pompons."

" Celui qui termine chacune de ses phrases par : c'est clair. C'est clair. Et elle lui explique que sa vie n'est pas simple et que son travail lui prend du temps et que ce n'est pas facile, de faire confiance, d'entamer une relation et il répète : c'est clair..."

Lucie vit seule depuis trois ans, elle a quitté Pascal, son compagnon de longue date car elle en était venue à haïr tout ce qu'elle aimait chez lui au début. Elle habite dans un petit appartement à peine meublé et consacre beaucoup de temps à son métier de professeur des écoles. du temps, il lui en reste pourtant beaucoup et il lui permet de se lancer dans la recherche de l'homme de sa vie. Rachel Corenblit ne lui épargne rien, ne nous épargne rien : notre coeur solitaire fait chou blanc au mariage d'une lointaine cousine, ne trouve pas sa future moitié sur son lieu de travail ni parmi les parents d'élèves, ne parvient pas à renouer une relation avec un ancien copain de fac. Elle ne baisse pas les bras, s'inscrit sur un site de rencontres, envisage de participer à "L'amour est dans le pré", participe à un voyage en Tunisie pour célibataires mais en vain...

le problème vient-il des hommes sur lesquels elle ne sait plus poser que des mots durs, âpres, violents ? le problème vient-il d'elle que la solitude fait sécher sur pied et qui envisage l'achat d'un poisson rouge pour lui tenir compagnie ?L'auteur nous fait partager les doutes de son héroïne sur l'existence d'un homme idéal, la colère qui l'envahit quand elle repense à son ex, l'amertume qui la submerge parfois et la solitude dans laquelle elle se noie.

le style est à l'image de Lucie : précis, sec, coupant, cassant. Il montre sa souffrance et les dégâts opérés par sa situation. Un homme, devant sa moue dédaigneuse face à son physique quelconque, ose lui dire ce qu'elle est devenue : "Tu es froide. Tu es laide. Et tu fais peur. " Les quelques phrases prononcées ce soir-là l'incitent peut-être à moins de sévérité, à rentrer de nouveau dans la danse, même si l'homme qu'elle va choisir lui marche un peu sur les pieds et n'épouse pas parfaitement le rythme de son corps.

Le roman de Rachel Corenblit est "rugueux", il nous rappelle que notre société hyperconnectée n'a jamais connu un tel nombre de personnes vivant seules : " Ultra Moderne Solitude" chanterait Alain Souchon.
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Je pensais lire un roman qui comblerait mon côté fleur bleue sans être cucul la praline, j'étais totalement à côté de la plaque
. Je ne sais pas si l'auteur a en bavé personnellement avec les hommes (ou si elle a des copines dans son entourage particulièrement aigries) mais le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle ne leur fait pas de cadeaux. Elle me fait penser à ces féministes qui donnent le sentiment qu'elles haïssent les hommes (je vais pas me faire des copines je sens )).
Scène après scène, Lucie décrit toutes les situations potentielles où elle pourrait rencontrer si ce n'est l'homme de sa vie, quelqu'un avec qui partageait la sienne mais c'est surtout de solitude finalement dont il est question. Dans un des chapitres, un homme prend enfin la parole et tend un miroir à Lucie :
Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..
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Voilà un livre que je qualifierais volontiers de bobo. Parce que sa narratrice est pile dans cette tranche d'âge (entre 30 et 40 ans), dans un milieu social aisé, dans un cadre de vie agréable.
Lucie est institutrice et elle porte la guigne, elle est célibataire. S'étant délestée de son compagnon, Pascal, il y a trois ans, elle cherche le bon, l'homme de sa vie. A travers tout un tas de situations du quotidien elle se débat avec les tentations mais aussi avec ce que sa morale réprouve. Autant dire que ses critères de sélection sont nombreux et inflexibles. Il n'est pas né de la dernière pluie celui qui lui mettra le grappin dessus. Pourrait-elle regretter son ex ? Tous les hommes sur le marché ont l'air d'être si fade face au précédent. Le fait que lui-même se soit recasé (et pas qu'un peu) pourrait bien expliquer les regrets d'une histoire qui partait pourtant bien.

Alors certes c'est joyeux car la narratrice ne se démonte pas et entreprend une véritable chasse à l'homme, toutefois le récit perd peu à peu de son originalité à mesure que la belle s'échine à la tâche. Elle a du courage, elle est persévérante et affronte tout un tas de situations qui peuvent la désinhiber voire l'émoustiller. Nombreuses sont les jeunes filles qui reconnaîtront être passées par là : entre proie et mangeuse d'hommes, l'écart est parfois infime.
Le style est intéressant mais le fil narratif m'a finalement lassée. Dommage car le pitch était alléchant !

Merci néanmoins à Babelio et aux éditions du Rouergue pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une opération Masse critique.
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Ne vous fiez pas à cette couverture colorée et mignonne et à ce titre sentimental. Ce roman ne parle pas d'amour. Ni de rencontres, de prince charmant, de couples idéals. Il nous montre une solitude non souhaitée et mal vécue.

Lucie est seule, désespérément seule, depuis trois ans. Depuis qu'elle a quitté Pascal, son compagnon de longue date. Elle l'a quitté parce qu'elle avait fini par exécrer tout ce qu'il aimait. Depuis, donc, elle recherche ardemment son idéal, l'homme qu'elle pourra aimer toute sa vie. Et elle le cherche partout, à la piscine, au travail, au supermarché, dans une croisière spéciale célibataire. Elle le voit derrière chaque homme qu'elle croise… Que des échecs !

J'ai aimé cette écriture très rythmée pleine de punch ! C'est un roman très rapide à lire avec des chapitres très courts. le début du roman est plutôt « calme » on découvre le personnage principal : Julie, sa vie passée, ses amis, son métier, sa recherche effrénée de l'amour. C'est plein d'humour sur cette condition de célibataire, je m'attendais à une lecture légère. Mais plus on approfondit, plus le ton se fait acerbe et cynique. Lucie va de désillusions en désillusions et n'est pas épargnée.
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Depuis trois ans qu'elle a quitté Pascal, Lucie cherche l'amour. Pas évident pour une institutrice à l'aube de la quarantaine de savoir où trouver... A la piscine, à la table de célibataires du mariage de sa cousine, au supermarché, sur internet ou même via une émission télé, toutes les idées sont bonnes pour rencontrer l'homme de sa vie, ou même juste un homme pour se réchauffer quelques temps. Mais la vie n'a pas épargné Lucie et elle porte sur les hommes un regard méfiant et critique... Comment concilier l'envie de rencontre et la haine du masculin ?

En ouvrant ce roman, je m'attendais à une histoire amusante et légère, une fantaisie cocasse sur les rencontres hommes et femmes. J'ai été surprise de découvrir le portrait d'une solitude, la vie d'une femme incapable de créer des liens dans notre monde moderne (même en amitié elle reste sur sa réserve). Les quarante tentatives nous font sourire oui, mais laisse un arrière goût amer, celui de l'impossible rencontre.

Rachel Corenblit a le sens de la formule et j'ai souvent apprécié ses descriptions ironique et détaillées, ses situations mordantes et ses phrases à-propos. Pourtant la succession de tentatives découpées en chapitre donne au roman un aspect catalogue qui m'a un peu gênée. Quelques clichés de la vie sentimentale de Lucie mais bien peu de choses pour les lier entre eux...

Merci au Rouergue et à Babelio pour ce moment de lecture agréable !

Céline
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Lucie cherche l'amour, l'homme de sa vie. Dans les mariages, dans les bars, sur internet, en cours de yoga, au supermarché, dans le bus... Lucie cherche, partout. Car sans amour, elle se sent comme un navire à la dérive. Parviendra-t-elle à trouver son phare en pleine tempête, son Homme parmi les hommes ?

Au vue du titre, du résumé et même de la couverture, je m'attendais à lire un roman un peu loufoque et plein d'humour. Les premiers chapitres sont en effet particulièrement drôles. le personnage principal est surprenant et attachant. le style est percutant, les phrases font mouche et ne manquent pas de nous faire rire.
Mais au fil des chapitres, le ton change et se fait plus amer. L'humour s'efface pour laisser place au cynisme. de désillusion en désillusion, la déception de Lucie se transforme en désespoir. Nous sommes témoin du sentiment de solitude qui l'étreint et dont elle ne parvient pas à se libérer. Finalement, l'image que l'on a d'elle évolue vraiment au cours de l'histoire. D'abord étonnante et drôle, Lucie finit par devenir pathétique. Certes, on comprend sa détresse, on compatit à son chagrin, mais son comportement a quelque chose de dérangeant. On a l'impression qu'elle vit son célibat comme une maladie, à tel point qu'elle est prête à faire tout et n'importe quoi, quitte à se ridiculiser ou s'humilier.

D'un côté, j'espérais que l'histoire se terminerait bien pour Lucie, que, comme dans un conte de fée, elle se marierait et aurait beaucoup d'enfants. Mais de l'autre, j'espérais qu'il n'en serait rien, car la vie n'est pas un conte de fée. Rachel Corenblit a fait le choix de laisser en suspens la vie amoureuse de Lucie. Pas de "happy end" dans ce roman, et c'est tant mieux. D'ailleurs, le titre était assez clair. L'auteure nous parle de tentative, pas de réussite... Au final, elle ne dresse pas seulement le portrait d'une femme mais aussi celui d'une société où les gens n'ont jamais été aussi connectés et coupés les uns des autres à la fois...
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Lucie a quitté Pascal il y a trois ans et depuis elle cherche l'homme de sa vie. Cette institutrice, jeune quarantenaire, se lance à la recherche de sa moitié. Au mariage d'une petite cousine (méthode testée depuis de longues générations) où les célibataires sont comme par hasard placés à la même table, de l'émission télé où elle se pâme pour un agriculteur (même si elle déteste la campagne), du site de rencontres au voyage à l'étranger pour célibataires, du supermarché (après tout, les hommes célibataires doivent se nourrir tout comme elle) jusqu'à la piscine, elle poursuit sa quête !

Rien ne lui échappe chez l'individu masculin car elle a ses exigences. Et si Lucie pointe facilement les défauts des autres, le siens ne sont pas épargnés. Sa solitude, son amertume sont également présentes "Etre seule , par moments, c'est du désespoir. (...) Pourquoi c'est toujours aux autres qu'il arrive des histoires? Pourquoi elle est un désert, un bout du monde, un no man's land que personne ne traverse ?. Mais Lucie a du punch à revendre.

Sans tomber dans les excès, Rachel Corenblit use d'humour, de dérision et de cynisme. Et ça fonctionne à merveille !
Un roman avec un regard acéré et aiguisé sur notre société et la solitude...
Lien : http://claraetlesmots.blogsp..
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Lucie, jeune quadragénaire chercher (désespérément) à rencontrer celui qui sera l'homme de sa vie. L'auteur énumère donc chapitre après chapitre les lieux de rencontres entre hommes et femmes et les situations plus ou moins embarrassantes.
Le sujet me tentait me beaucoup et j'avoue qu'au premier abords la façon dont le livre est construit ma paraissait tout à fait servir le thème abordé.
Malheureusement, passé le premier chapitre mon engouement à nettement régressé. le style de l'auteur m'était assez compliqué à lire et surtout à m'attacher. Mon problème c'est que je le trouvais assez froid et distant ce qui m'empêchait de vraiment m'attacher à cette héroïne moderne. A aucun moment je n'ai réussi à me mettre à sa place et à éprouver de l'empathie pour elle. le roman ressemble plus à un recueil de situation où des femmes cherchent à rencontrer l'amour.

C'est donc malheureusement pas un livre qui m'a marqué à cause de son style très particulier et trop distant par rapport aux sentiments qu'il souhaitait aborder. Dommage!
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