J'avais laissé entendre, à la fin du tome précédent, assez exceptionnel, que feu le roi Henri IV allait être difficile à remplacer, tant il illuminait cette série par sa personnalité et sa truculence. Eh bien, c'est en effet ce qui se produit : les personnages survivants ont un peu de mal à prendre la relève, à l'exception peut-être de ce fameux Léonard Langue Agile, conteur et oiseleur au charisme étrange qui mène sa barque du fond de la geôle où il est enferré.
On a, malgré tout, un peu la gueule de bois, et si les deux histoires – l'auvergnate et la parisienne – se croisent enfin physiquement, avec le retour de Gabriel de Troïl à Paris, on se demande bien, pour l'heure, ce que le désormais ex-épervier retourne faire à la capitale, en espérant qu'on aura par la suite une explication plus plausible que le simple fait de vouloir revoir son vieil ami Germain Grandpin, qui s'est attiré les foudres de
Louis XIII avec sa grande gueule, et pour lequel il prend des risques pour le moins inconsidérés.
Également, le "casting" du nouvel épervier, tout à la fin, m'a paru pour le moins surprenant.