Il est vrai qu'il faut se replonger dans le contexte de la bande dessinée de l'année 1977 pour pouvoir apprécier pleinement les débuts de grands auteurs que sont devenus Loisel et
Cothias. On reconnaît déjà le trait si caractéristique de Loisel. Par contre, cela semble loin de l'univers et du parcours qu'a connu
Cothias.
Le combat de Norbert le Lézard accompagné par tous ses amis contre le baron Fulbert de Noirbec, un corbeau aussi aristocratique qu'immonde, apparaît totalement manichéen. Est-il vraisemblable que les personnes sachant bien manipulées le verbe peuvent être sublimement vénéneuses ? Parfois, oui.
Les histoires ne sont pas forcément marrantes avec ses jeux de mots qui pullulent. Une curiosité qu'il faut juste lire une fois dans sa vie si on est fan de ces deux grands maîtres de la bande dessinée.