Écosse, 1930.
La famille Inverkillen rentre du bal de printemps des
McIntyre.
Une tradition pénible, à laquelle personne n'échappe dans la haute société, d'autant que cette année, les Inverkillen ont emmené les enfants.
La nounou était censée s'en occuper, pourtant, mais ils couraient partout.
Apparemment, elle ne se sentait pas bien. Franchement, ça sent le prétexte à plein nez, on ne la fait pas à ces aristocrates qui ont quand même d'autres problèmes tel un ourlet de robe qui s'est décousu.
Et alors le comble, c'est que ladite nounou a le culot de mourir dans la foulée.
La gestion des enfants, dont aucun parent n'est responsable, va devenir très compliquée.
Tous les journaux ne parlent que de cette épidémie qui frappe l'Angleterre, mais eux sont Écossais, c'est tout à fait différent et ne peut les toucher.
Aucune raison de s'inquiéter.
Ces fake news sont lourdingues, à force. Et pourtant... un jour, le papier toilette vint à manquer...
Au fur et à mesure, une bonne partie des membres du personnel tombe malade, et cerise sur le gâteau, un décès suspect survient.
J'ai plus ou moins plongé facilement dans ce roman qui m'a rappelé Downton Abbey, essentiellement par la distance marquée entre les aristocrates et les autres, personnel ou roturiers.
À noter cependant que la famille Inkervillen est particulièrement désagréable, chacun s'évertuant à être le plus odieux possible.
Mais je dois dire qu'ils ont certaines facultés.
Et puis ils se disputent sans cesse, essentiellement pour des broutilles.
J'ai aimé me promener dans la vaste demeure aux 150 chambres ou presque.
Plus qu'immense, le manoir. Avec souterrains et passages secrets.
Je me suis amusée lors des nombreux accrochages entre les membres de la famille.
Bémols : Je n'ai pas aimé la multiplicité des personnages et la centaine de pages que j'ai dû avaler au début avant d'entrer dans le roman.
Le démarrage en mode diesel était lent, mais leeeeeeeent.
Pendant cette bonne centaine de pages, je n'ai pas arrêté de regarder qui était qui en début de récit.
Ensuite, j'ai embarqué facilement et eu du mal à lâcher le bouquin, mais il ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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