Nous sommes dans un schéma assez classique, pourtant, j'ai trouvé que cela fonctionnait malgré tout.
Gidéon a une image de play-boy, mais cette image il voudrait qu'elle disparaisse, ou du moins qu'elle ne soit plus mise autant en avant. En tant qu'homme d'affaire, il préfère se consacré à cette partie de sa vie qu'à celle où il n'est considéré que comme un bel homme. Autant j'ai pu le trouver arrogant et parfois présomptueux, que j'ai eu peur de ne pas réussir à l'apprécier. Mais il a réussi à me faire changer d'avis, pas totalement cependant, mais assez pour que je finisse par l'apprécier.
Leonie est une femme avec un sacré caractère, n'essayez surtout pas de lui marcher sur les pids, vous risqueriez de ne pas apprécier le revers de la médaille. Si j'ai eu du mal avec Gidéon, avec elle cela a fonctionné directement, elle a ce petit truc qui fait que l'on se sent attiré par elle, elle est magnétique et pleine de charisme.
Lorsque ces deux-là travaillent ensemble, l'ambiance devient plus qu'électrique, les étincelles ne sont pas loin. Il y a une telle sensualité qui dégage de ce duo, que cela en devient étouffant pour ceux qui ont le malheur de graviter autour d'eux. Mais pour nous en tant que lecteur, cela en fait un duo de choc pour lequel nous ne pouvons espérer qu'un happy end sans trop de tracas en attendant d'y parvenir.
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Il n'a pas d'autre choix que de s'assagir, elle est pourtant la tentation incarnée.
Il va lutter, il va etre odieux...
Elle va lutter va le repousser...
Pour une fois ce n'est pas le riche et la pauvre, c'est le riche et la femme qui a reussit, qui a une carrière, qui a tout pour elle.
Ca change... l'histoire est bien ficelée, le lecture est fluide, c'est franchement un bon livre...
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Tout ce que je n’étais pas, en fait. Que disait-on, déjà, sur les opposés ? En même temps, je n’étais ni timide ni réservée. Plutôt pugnace, en plus. Quand elle ne m’appelait pas « tête de mule », ma grand-mère Agnès disait que je n’étais pas facile. Elle m’avait aussi traitée de « peau de chameau » une fois ou deux. Pas très sympa, mais pas faux non plus. Non, je n’avais pas à craindre ce Gideon Mortimer, qui devait être la dernière personne à pouvoir faire frissonner mes parties intimes.
Mon cœur était à l’image d’une jambe cassée qui aurait cicatrisé, mais sans plus être vraiment droite. À cette différence qu’un cœur tout racorni, ça ne se voyait pas… Et pourtant je ne faisais plus confiance à personne, je fuyais toute forme d’engagement amoureux et n’étais pas sûre d’avoir un jour envie de prendre le risque d’aimer à nouveau.Mon cœur était brûlé, soit, mais il était peut-être temps d’appuyer sur la touche « reset » et d’aller de l’avant.Encore fallait-il que mon foutu client joue un minimum le jeu !Je lâchai un soupir, le regard perdu sur la ligne d’horizon. Il faisait déjà chaud dehors.Juin était un mois magnifique sur la Côte d’Azur et le décor qui s’offrait à moi ne faisait pas mentir sa réputation.
Tu viens de rentrer dans leur jeu, d’accepter de leur donner le contrôle de ta vie privée. Tu viens de t’engager à te comporter en moine pendant trente jours. Plus de fêtes. Pas de clubs privés. Pas de sexe.J’avais conscience que toutes ces choses ne représentaient que des expédients, mais je n’avais pas d’autres façons de bâillonner les démons du passé qui m’assaillaient la nuit, et d’échapper aux regrets. Pendant un mois, je n’aurais plus aucun moyen d’oublier, même quelques heures, les occasions manquées, la trahison et la perte. Plus aucune distraction qui m’éviterait de penser que j’avais perdu mon meilleur ami.
Depuis quelque temps, je ne vivais plus que selon un seul précepte : travailler dur et se défouler à fond. Je n’étais pas sans savoir que mon style de vie et mes excès alimentaient les commérages. C’était une fuite en avant irrépressible, mais je n’avais aucune intention de me ranger des voitures, pas dans un proche avenir en tout cas.
Il n’y avait que dans un whisky pur malt ou entre les bras d’une femme que je parvenais à faire taire mes démons.