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Citations sur Les douze (34)

-Vous savez quel est le gros problème que pose le fait de ne pas vieillir ? demanda Guilder en essuyant son arme maculée de sang avec un mouchoir. J'y ai beaucoup réfléchi.
-Allez vous faire foutre, Horace !
Le Directeur pointa l'arme vers le visage exsangue de Wilkes, visa un point entre ses yeux.
-On oublie qu'on peut mourir.
Et Guilder l'abattit aussi.
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Et alors que Wolgast se ruait au milieu d'eux, son pouce griffu positionné au-dessus du détonateur, alors qu'Amy plongeait pareillement sur Peter pour l'éloigner et encaisser le choc destructeur à sa place, alors que les derniers des Douze dans leur fureur se jetaient sur Wolgast - Wolgast le Vrai, Père de tous et de Celle qui aimait -, une immensité s'ouvrit à l'endroit où il s'était tenu, la nuit noire explosa en son jour le plus éclatant, et la foudre déchira les cieux.
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Est-ce que quelqu'un en a quelque chose à fiche ? Est-ce que nous valons la peine d'être sauvés ? Qu'est-ce que Dieu attendrait de moi, s'il y avait un Dieu ? Croire, au fond, c'est vouloir poser des questions, contre toute raison. Avoir la foi, pas seulement en Dieu, mais en nous tous.
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— Pourquoi moi ?
— Parce que vous les haïssez, Sara. Parce que vous n’avez pas peur d’eux. Je l’ai vu en vous, ce jour-là, dans le camion. Vous vous rappelez ?
Sara hocha la tête.
— Il y a deux sortes de haine. L’une vous donne toutes les forces, l’autre vous en prive. Celle que vous éprouvez est de la première espèce. C’est une chose que j’ai toujours sue à votre sujet. Et Jackie le savait aussi.
Oui, elle les haïssait. Elle les haïssait pour leurs regards lubriques, leur cruauté gratuite, jubilante. Elle les haïssait pour leur gruau à la flotte, leurs douches glacées et les mensonges qu’ils lui faisaient hurler. Elle haïssait leurs coups de matraque et leurs sourires suffisants. Elle les haïssait jusque dans la moelle des os, de toutes les cellules de sa chair et de son sang ; chacune de ses fibres nerveuses était embrasée de haine, ses poumons inspiraient et expiraient la haine, son cœur pompait dans ses veines un élixir de haine à l’état pur. Elle restait en vie par haine pour eux, et elle les haïssait, surtout, pour lui avoir enlevé sa fille.
Elle s’aperçut qu’Eustace et Nina attendaient qu’elle parle. Elle comprit que tout ce qu’ils avaient dit et fait avait été organisé dans ce but unique. A petits pas, ils l’avaient conduite au bord d’un abîme. Et quand elle aurait fait le dernier pas en avant, elle ne serait plus elle-même.
— Que voulez que je fasse ?

Source : difunkychronicles.com
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Quand son âme l'avait quittée, il l'avait senti. Elle l'avait effleuré comme une brise, une brise qui lui avait dit : Merci, merci. Je suis libre.
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Dans l'attente en revanche, on se penchait trop sur soi. Les souvenirs, les doutes, les regrets, les angoisses, tout le champ des possibles et la somme des futurs vous tournaient dans la tête, et ça faisait une sacrée soupe.
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Alors, mon ami, que penses tu de ca? Tu vois ce que je te disais: meme dans la nuit la plus noire, la vie continue.
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Greer ressentait une souffrance. Terrible. Et puis la souffrance disparut, submergée par les tenebres qui obscurcirent sa conscience comme une ombre passant sur un champ. Une ecliose de mort, de terreur, d'un mal noir.
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[...]
7. Mais je choisirai aussi parmi vous une âme pure de cœur et d'esprit, une enfant pour s'élever contre eux ; et j'enverrai un signe pour que tous le sachent, et ce signe sera un grand tumulte parmi les animaux.
8. Ainsi parlèrent les hommes. Et cette enfant fut Amy, dont le nom était Amour : Amy des Âmes, la Fille de nulle part.
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Par leurs formes puissantes, leurs mouvements coulés et leur maîtrise absolue d'eux-mêmes, ils paraissaient nanifier l'espace autour d'eux, infléchir les dimensions, réécrire le cours du temps. Ils coulaient vers lui comme un fleuve lumineux, le baignant dans la clarté de leur horreur majestueuse.
Venez à moi, pensa-t-il. Venez à moi. Venez à moi.
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