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Critique de larmordbm


Je suis légèrement déçue par le dernier roman de Catherine Cusset, comme je l'avais été encore plus par Indigo.
La définition du bonheur nous invite à partager les histoires parallèles, sur une quarantaine d'années de deux femmes, dont nous ne comprendrons le lien qu'à la toute fin du livre : Eve, issue d'une famille nombreuse, qui a suivi son mari aux Etats-Unis, a deux filles, et s'investit dans la création d'une entreprise de traiteur, et Clarisse, fille unique d'une femme abandonnée par son mari, trois fils, qui connaît de nombreuses liaisons et dont le cheminement est plus chaotique.
La destinée de ces deux héroïnes traversant les décennies de la fin du XXème et du début de ce siècle, permet à Catherine Cusset d'aborder toutes les problématiques qui ont pu concerner les femmes : les violences sexuelles, l'avortement, la maternité, la recherche d'équilibre entre la famille et la carrière.
Les deux femmes n'ont pas la même personnalité, les mêmes valeurs et la même façon de rechercher le bonheur, d'où le titre.
Le roman est bien écrit, bien construit ; il procure un grand plaisir de lecture. Les personnages et les situations sont bien vus, sans fausses notes.
Il y a du souffle romanesque et pourtant il manque quelque chose pour que ce soit un roman marquant.
Catherine Cusset est très inspirée par les méthodes d'écriture anglo-saxonne et peut-être y-a-t-il un effet "creative writing" qui m'a laissée un peu à distance de cet objet littéraire trop "marketé", inspiré d'éléments autobiographiques, mais assez éloigné des autofictions comme La haine de la famille, Confessions d'une radine ou L'autre qu'on adorait que j'avais beaucoup aimées.
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