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4,04

sur 2878 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans "Les femmes du bout du monde" nous partons à la rencontre d'Autumn et de sa fille Milly qui gèrent un petit camping sur une plage isolée de Nouvelle-Zélande. Flore, une jeune française au passé tourmenté, vient tout juste de les rejoindre comme employée. À elles trois, ces femmes bravent les éléments, protègent une nature sauvage et magnifique tout en tissant des liens profonds. Peu à peu, à leur contact, Flore laisse sa carapace se fissurer et dévoile les raisons qui l'ont poussé à fuir son pays pour venir se reconstruire ici, au bout du monde...

Vibrant hommage à la faune, à la flore et à la culture de la Nouvelle-Zélande, Melissa Da Costa nous propose une histoire intime et délicate, comme à son habitude. Pourtant, même si j'ai aimé cette atmosphère tourmentée et la beauté des paysages, je me suis quand-même un peu ennuyée. J'ai trouvé qu'il y avait pas mal de longueurs et finalement peu de choses se passent... L'histoire est assez monotone, presque contemplative, et j'ai parfois sauté quelques passages car on finit franchement par tourner en rond...

Flore est un personnage complexe, ambivalent et j'ai eu du mal à réellement l'apprécier. Il en va de même pour Autumn et Milly que j'ai finalement trouvé assez froides, comme si elles maintenaient sans cesse une certaine distance. Je ne suis pas entrée en résonnance avec les personnages qui manquaient, à mon goût, de chaleur humaine...

J'ai terminé le roman avec un sentiment mitigé, car, contrairement à d'habitude avec cette autrice, l'émotion m'a manqué..
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📖Si tu te demandes ce que nous faisons ainsi, loin des hommes, je vais te dire : nous veillons sur notre petit univers, nous veillons les unes sur les autres. C'est ce que font les femmes du bout du monde.

 

À la pointe sud de la Nouvelle-Zélande, dans la région isolée des Catlins, au coeur d'une nature sauvage, vivent Autumn et sa fille Milly. Sur ce dernier bastion de terre avant l'océan Austral et le pôle Sud, elles gèrent le camping Mutunga o te ao, le bout du monde en maori. Autumn et Milly forment un duo inséparable, jusqu'au jour où débarque Flore, une jeune parisienne en quête de rédemption... Hantées par le passé mais bercées par les vents et les légendes maories, ces trois femmes apprendront à se connaître, se pardonner et s'aimer.

💚 Melissa Da Costa nous transporte si bien en Nouvelle-Zélande que j'ai senti le vent souffler dans mes cheveux. J'ai été touchée par Autumn et sa fille Milly, par leurs histoires, leurs faiblesses... Cependant, cela a été beaucoup plus compliqué pour moi avec le personnage de Flore dont la problématique m'a mise mal l'aise créant ainsi une distance dans ma lecture avec ce personnage. Cette parenthese neo-zelandaise a été dépaysante et je rêverais de rencontrer des femmes comme Autmun et Milly.

Concernant Melissa Da Costa, j'ai eu un gros coup de coeur pour "tout le bleu du ciel" et j'aime bcp la plume de cette auteure. Emile et Johane restent les number one dans mon coeur.
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Tout le bleu du ciel et Les lendemains avaient été de vrais coups de coeur, en particulier le premier.
Mon sentiment est beaucoup plus mitigé concernant ce roman. J'ai bien aimé l'histoire mais je n'ai pas vraiment été touchée. Je l'ai même trouvé assez long par moment.
Les descriptions des paysages donnent néanmoins envie d'aller en Nouvelle-Zélande.
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Ayant adoré les précédents romans de Mélissa Da Costa j ai foncé. On ne peut pas dire que le livre n est pas agréable mais je n ai pas retrouvé l attachement aux personnages ou encore les descriptions de lieu si réelles de Mélissa Da Costa. l'histoire cette jeune femme se déroule malheureusement pour moi sans grande émotion.
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J ai lu ce roman en espérant retrouvé ce sentiment de liberté et de voyage qui J ai ressenti en lisant "tout le bleu du ciel". Ce roman est agréable à lire et les histoires des personnages touchantes. Cependant je ne l ai pas autant apprécié que "tout le bleu du ciel" qui est l un de mes livres préférés.
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Bon et bien voilà, le dernier roman de Mélissa da Costa est refermé. J'avais pourtant juré qu'on ne m'y reprendrait plus mais j'ai récidivé. C'est une littérature pour jeunes femmes entre 20 et 30 ans comme tous ses romans, sans profondeur mais qui peut apaiser, faire du bien quand on n'a rien d'autre. Les mêmes thèmes : la fuite (une rupture ou un deuil), une rencontre, une reconstruction qui se passe toujours bien (sauf pour la Doublure, son seul roman très glauque d'ailleurs). Tout est réuni pour passer un bon moment sur la plage mais c'est tout.
Bref, cette fois j'arrête définitivement.
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Malheureusement ce fût une déception.

Nous partons au bout du monde, en Nouvelle Zélande. Dans une nature sauvage nous rencontrons Autumn et sa fille Milly qui gèrent leur camping en autarcie. Elles ont l'habitude de recruter des étrangers pour les aider dans le travail au camping en échange de leur hébergement. C'est ainsi que Flore, une jeune française assez frêle, s'installe au camping. Flore a tout plaquer de sa vie parisienne afin de panser ses blessures morales. Son arrivée va quelque peu déstabiliser le duo mère-fille..

Je ne vous cache pas que cette lecture a été une déception. Ce livre contient de nombreuses informations concernant la Nouvelle Zélande, sur les animaux y vivant ainsi que les cultes maoris. L'aspect très documentaire a rendu ma lecture longue. J'ai fini d'être perdu avec les légendes maoris contenant de nombreux noms propres assez incompréhensible.

Livre lu en 2.9 heures.
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Une lecture douce mais décevante. On suit 3 femmes au bout du monde ; l'histoire est belle mais il ne se passe pas grand chose. Il m'a manqué quelques péripéties, un peu d'action, pour être transportée par ma lecture. Je n'ai pas réussi à m'accrocher aux personnages, à ressentir leurs émotions .. Je me suis ennuyée.
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Un roman qui guérit au contact de la beauté et de la force de la nature !

L'écriture de Mélissa Da Costa est simple et efficace. Les descriptions sont belles, précises et riches. Si l'histoire m'a intéressée, elle ne m'a pas transportée outre mesure. Pourtant, on passe un moment agréable à lire ce roman, à imaginer le bout du monde.

Le roman a le mérite de donner envie de visiter cette partie du globe. La relation qui se tisse entre les protagonistes principales est amenée avec douceur au fil des chapitres. Même si la fin est prévisible, on en apprécie la lecture jusqu'au bout. Enfin, le roman permet de se faire une idée claire de la vie dans ce bout du monde, particulièrement en basse saison, lorsque les back-packers et surfers désertent.

Un voyage intérieur

Flore, trentenaire parisienne, débarque comme une épave avec son sac à dos à la pointe sud de la Nouvelle-Zélande après avoir répondu à une annonce de woofing. Elle s'installe comme petite main sur un camping pour surfers et s'abrutit dans le travail intense d'entretien. Elle y côtoie les propriétaires. Automn, rude, froide et distante, à l'abri des gens et du monde dans son mutisme, et sa fille de 23 ans. Milly, amoureuse de la nature, est pleine de vie et de rêves qu'elle semble résignée à abandonner pour aider sa mère. L'amour pour leur baie et pour les animaux qui la peuplent est contagieux, et panse peu à peu les blessures de l'âme.

En outre, ce roman repose que l'idée salvatrice qu'existe pour chaque être, quelles que soient ses fautes passées et ses culpabiblités, une rédemption laïque possible. Pour cela, il faut trouver le bon lieu et les bons compagnons de route.

Une ode à la nature sauvage

Découvrir la Nouvelle-Zélande avec Mélissa Da Costa, c'est prendre le temps des saisons, être cinglé par les bourrasques du bout du monde, se laisser dorer la rétine par le soleil d'hiver et attendre les dauphins, les yeux rivés sur l'horizon.

De plus, l'exil volontaire de Flore au bout du monde nous permet de découvrir des sites remarquables comme la forêt pétrifiée de Curio Bay ou le bout du monde à Slope Point. La jeune parisienne renaît à la vie au contact de la nature demeurée sauvage, et enchantée des légendes maories.

La sagesse maorie comme supplément d'âme ?

Mélissa Da Costa nous propose presque une nouvelle version du mythe du bon sauvage (Rousseau), nous rappelant le pouvoir de la nature sur les humains. En effet, les légendes maories distillées au fil du roman replacent les hommes au milieu de la nature sur un pied d'égalité avec les éléments et les animaux. le tour de force de l'autrice est de faire passer ce genre de poncifs pour crédibles grâce à l'expérience que vit Flore.

De plus, les légendes maories racontées par le vieil Anaru matinent le roman de mysticisme. Ces parties ne sont pourtant pas les plus réussies. En effet, les légendes rapportées par les personnages au style indirect font penser à de la vulgarisation facile. Certaines sont âpres car complexes à démêler au milieu des dieux maoris, d'autres simplistes.

Ainsi, la plus-value n'est pas toujours au rendez-vous, peut-être à cause des choix des légendes. Les histoires maories paraissent parfois posées là comme prétexte à faire participer le peuple indigène de ce territoire au roman.





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Mélissa Da Costa est plus qu'une valeur sûre pour moi. Jusqu'à présent je n'avais eu que des coups de coeur pour ses romans, en particulier pour "Tout le bleu du ciel" ! Depuis, j'ai lu presque tous ses livres et j'étais impatiente de lire celui-ci !

Je suis donc partie confiante et persuadée d'aller droit vers un coup de coeur, me disant qu'il ne pouvait en être autrement ..

Pourtant il n'en est rien. Les chapitres étaient longs et j'ai même trouvé ce roman ennuyant à certains moments. Alors peut-être que j'en attendais trop, peut-être que je n'étais pas à 100% dans l'histoire, peut-être que ce n'était pas ce dont j'avais besoin à l'instant T, ... Je ne sais pas, mais ce qui est sûr, c'est que cette fois-ci, ça ne l'a pas vraiment fait avec moi..

Par ailleurs, comme vous le savez, je suis très proche de la nature, des animaux, .. Mais ici, c'était trop.
Aussi, je dois dire que les légendes maories ne m'ont pas forcément intéressées.

Je suis donc un peu déçue et c'est dommage parce que l'histoire de ces femmes est pourtant belle. J'ai apprécié voir leurs cheminements, leurs évolutions ..

C'est uniquement sur les 100 dernières pages qu'enfin j'ai senti que ça bougeait, qu'enfin j'ai pris du plaisir. Vraiment, c'était nécessaire. J'avais besoin de ça! Et c'est surtout depuis là que j'ai pu m'attacher aux personnages.

Quoi qu'il en soit, je ne regrette pas d'avoir découvert ce dernier roman. Ça ne change rien quant au fait que j'adore l'auteure et que j'attendrais son prochain roman avec impatience. Mais en attendant, je vous laisse découvrir ce roman par vous-même et vous faire votre propre opinion..
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