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EAN : 9782358800938
52 pages
Arola (16/03/2017)
4.17/5   3 notes
Résumé :
Frissonner de peur ou rire aux éclats ? Se mettre dans une colère noire ou voir la vie en rose ? DADA vous offre un voyage dans l'histoire du cinéma, à travers les personnages d'enfants dans les films. Un parcours riche en émotions, en partenariat avec la Cinémathèque française.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Dada, une revue d'art pour les enfants (et toute la famille) est une réussite. Son dernier numéro, que je viens de découvrir grâce à Babelio et les Éditions Arola, m'a enthousiasmée. Consacré au cinéma, et en partenariat avec la Cinémathèque de Paris, dans de courts articles accompagnés de photos de film choisies parmi des œuvres emblématiques, il analyse finement les émotions. Des exemples qui sont nombreux et parlent à tous.

Ainsi pour évoquer la tristesse, la joie et l'amour : le très beau film japonais, Un été de Kikujiro de Tacheshi Kitano ; la peur : le célébrissime Harry Potter, héros simple auquel le spectateur peut s'identifier, qui fait face aux menaces en essayant simplement rester en vie, ou le film de Woody Allen, Ombres et brouillard et celui de Spielberg, Jurassic Park ; la colère et le désespoir, quant à eux, sont brillamment illustrés par The Big Lebowski des frères Coen et le Parrain de Francis Ford Coppola.

Pour les plus jeunes, la revue a aussi imaginé deux ateliers pratiques, l'un pour comprendre le théâtre d'ombre, et l'autre le travail du cinéaste pour composer les images. La dernière partie concerne l'actualité culturelle à travers une sélection d'expositions, un jeu et une BD. Des rubriques vraiment bien faites - que j'ai lues avec intérêt et plaisir - à consommer sans modération et à faire découvrir à ses enfants (ou petits-enfants).

Je terminerais par cette phrase de François Truffaut qui figure dans l'exposition de la Cinémathèque (du 29 mars au 30 juillet 2017) sur le même sujet, MÔMES & CIE : " Tourner avec des enfants, c'est une grande tentation avant, une assez grande panique pendant et une immense satisfaction après. Même quand j'ai le sentiment que tout va à la dérive, il y a toujours quelque chose de sauvé en tout cas, et c'est toujours l'enfant qui est ce qu'il y a de meilleur sur l'écran. "
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Depuis le temps que j'entends parler de la revue DADA je suis bien contente d'avoir lu le numéro 217 de mars 2017, consacré au cinéma, dont le titre rappelle les contes pour enfants : « Il était une fois… le cinéma ».
J'ai tout à bord trouvé que les nombreuses photographies et autres illustrations brillantes risquaient de donner un côté superficiel au contenu. Et bien pas du tout, et j'ai même trouvé le format très agréable et pratique à emporter si besoin.
Et effectivement, cette revue d'art familiale peut être emportée car elle accompagne une exposition, bien qu'elle soit différente du catalogue à proprement parler.

L'exposition « Mômes & Cie » est proposée actuellement et jusqu'au mois de juillet 2017 à la cinémathèque française de Paris, qui se trouve près du beau parc de Bercy. Je pense que c'est une bonne occasion pour une sortie culturelle et ludique en famille (pour ceux qui le peuvent). Car le sujet, l'enfance au cinéma, est universel. L'univers de l'enfance tel qu'il a été vu et montré par le cinéma est représenté dès les origines du septième art jusqu'à aujourd'hui.

Se calant sur l'exposition qu'elle accompagne, la revue DADA montre toutes les formes du cinéma de l'enfance, fiction, animation, documentaire, en passant par des émotions : la joie et la colère, le rire et la tristesse, la peur et le courage.
Moi qui suis une spectatrice ayant gardé son âme d'enfant, cela m'a permis de faire un voyage dans mes souvenirs grâce aux émotions que m'ont procurés certains personnages que j'ai toujours en tête comme Mary Poppins. Car j'ai été agréablement surprise par les choix des films qui illustrent chaque chapitre de la revue : pas uniquement des films récents et pratiquement que des films cultes pour moi (je suppose donc que pour d'autres aussi).
Pourtant, il n'est pas facile de résumer l'histoire du cinéma et le parti pris d'évoquer le cinéma par les émotions qu'il procure me convient bien. Cela montre que le cinéma aide à grandir et je suis d'accord avec le fait que les films de notre enfance permettent de vivre toutes sortes d'expériences et d'aventures parce qu'ils sont le miroir de nos sentiments les plus forts.

La revue DADA propose ce parcours à travers l'histoire du cinéma en une cinquantaine de pages et une trentaine de films commentés, de Méliès, à Spielberg ou Tim Burton en passant par Chaplin (qui nous fait rire en couverture) et bien d'autres réalisateurs qui nous ont émerveillés.
On y trouve aussi un abécédaire et des informations sur l'actualité culturelle que j'ai bien apprécié. Sans oublier les travaux pratiques dont je ne raffole pas. Je pense qu'ils sont rarement faits à la maison mais c'est un détail et il en faut pour tous les goûts.

Je ne sais pas si c'est la première revue d'art comme indiquée sur la couverture mais il est certain que sa place est sur le podium des revues familiales attractives.

Ce livre m'a été offert par la revue DADA dans le cadre d'une opération masse critique et je remercie Laetitia de tout coeur.

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Dada est une revue d'art pour toute la famille ! C'est grâce à la masse critique que je découvre ce petit magazine. :)
Et cette fois, c'est un numéro sur le cinéma ! J'adoore le cinéma !! Lire cette revue m'a donné l'envie illico de foncer dans les salles obscures, tout en passant par le guichet à pop-corn bien sûr, et me laisser bercer par la magie du cinéma.
Cette revue est classée en fonction des émotions que nous transmet le cinéma. On y retrouve le rire, la tristesse, la peur et bien d'autres encore.
Je recommande cette revue à tous les enfants et à leurs parents !
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
La passion de l'inconnu

L'écrivain Milan Kundera parle de l'aventure comme une découverte de l'inconnu. [...] Certains réalisateurs vont plus loin, en proposant une expérience de vie totalement inédite. C'est notamment le cas de Stanley Kubrick, dans le fameux 2001, l'Odyssée de l'espace. Le film s'ouvre sur l'origine de l'humanité et nous invite, dans sa conclusion, " au-delà de l'infini ". Le spectateur traverse les âges, voyage à la vitesse de la lumière, au milieu des étoiles, pour découvrir finalement qu'un éternel recommencement : recueilli par des extraterrestres, l'astronaute meurt, se transforme en fœtus et vole dans l'espace pour revenir à la vie. A la fois visionnaire et mystérieux, 2001 donne à l'aventure son sens le plus fort : un voyage au delà de nous-même.
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Ce que montrent les monstres.

Les monstres sont souvent des projections de nos peurs enfouies. M le Maudit évoque certainement la montée du nazisme. Le démon de l'Exorciste représente la peur que les parents ont de voir leur enfant leur échapper, notamment lorsque ces derniers découvrent la sexualité. Les vampires et autres loups-garous, la crainte d'étre débordé par nos pulsions et de faire mal à nos proches... Le monstre n'est pas dangereux en lui-même. Il est comme un miroir noir qui reflète, sous une forme horrible, nos pires angoisses.

Samuel Rouget
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On connait la belle formule de Jean-Luc Godard : « Que veut le cinéma ? Tout. Que peut le cinéma ? Quelque chose. »
C’est mieux que rien me direz-vous… Mais Concentrons-nous sur ce que veut le cinéma : tout. Le cinéma, c’est d’abord un écran où l’on projette ses rêves, des images merveilleuses qui nous amènent ailleurs.
En témoignent les films cultes tels que Le magicien d’Oz ou Mary Poppins.
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Si Le chanteur de jazz qui sort sur les écrans en 1927 est devenu célèbre, ce n’est pas pour son scénario mais parce qu’il s’agit du premier film parlant ! Une révolution qui met aussi fin à un âge d’or, celui du cinéma muet.
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Lorsqu’on se met en colère, on perd ses moyens. Mais on a aussi l’impression d’avoir plus de force et surtout peur de rien. La colère est une puissance que le cinéma a souvent cherché à exploiter.
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DADA, la première revue d'art pour toute la famille
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