Son ambition ? Hacker l'espace public et rendre l'art accessible à tous. Mais pas n'importe comment. (...) il quadrille les villes, à la recherche de l'emplacement idéal. En effet, [le street-artist] Invader prend le temps d'observer les sites qu'il pense investir. Qui les fréquente ? Qu'y a-t-il autour ? S'agit-il de lieux isolés ou plus passants ? Ont-ils une symbolique particulière ? Des questionnements qui lui permettent d'imaginer des oeuvres dialoguant avec l'endroit où elles ont atterri.
(p. 10)
• C comme Carte
Les space invaders peuvent se découvrir avec des cartes [plans]. L'artiste choisir en effet méthodiquement ses emplacements et répertorie chacune de ses créations. A Montpellier, si l'on relie avec un crayon les space invaders sur une carte, on obtient même un invader géant qui semble s'être emparé du centre-ville !
(p. 32)
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>> voir sur ce blog : http://streetart-montpell.over-blog.net/article-space-invader-attaque-de-montpellier-en-1999-avec-zevs-98800112.html