Le début, c'est du « Apocalypse now », mais sans Wagner, c'est moins fort mais pour les amateurs du film de Coppola, cela résonne efficacement. Les Bell UH-1 iroquois sont superbement dessinés, les Lucky strike sont là, on devine une sorte de fascination du dessinateur au moins pour toutes les références cinématographiques et « artistiques » qui s'attachent à ce conflit.
Le scénario est simple, voire simpliste et l'ensemble ne vaut que pour l'incroyable talent de dessinateur qui se déploie tout au long de ces pages.
Les croquis de préparation, en fin d'ouvrage, sont intéressants à détailler, on y voit le trait de crayon.
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La couverture se veut très accrocheuse avec cet oeil arraché. On verse dans le sensationnalisme. Pourtant, l'apocalypse n'aura pas lieu. C'est une image qui rappelle celle de la guerre du Viet-Nam avec son clin d'oeil de rigueur au film. Oui, je l'accorde, c'est un sacré clin d'oeil !
La lecture de ce one shot se révèlera assez sympathique avec un dessin de Gimenez toujours aussi plaisant. Il y a des délires visuels assez troublants sous l'effet des drogues absorbées. Ce qui pêche, c'est certainement le manque d'explication à un phénomène de pouvoir incontrôlé. On fait dans l'action pure et peu dans une partie psychologie. C'est un peu dommage.
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En proie à la paranoïa la plus folle, il empoigne le « pig » (M 60, petit nom de la célèbre mitrailleuse M60 de l’armée états-unienne, NdR), prêt à faire feu sur l’infernal petit viet au regard qui tue.
- Où es-tu maudit bâtard, montre toi !
En mettant ça tu as enclenché une réaction en chaîne qui peut conduire l'humanité à l'apocalypse !