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Citations sur La faute (43)

"Les questions de vie et de mort ne prennent pas les mêmes significations selon les individus."
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J'entends quelques chose remuer à l'étage, des petits pieds martèlent le plancher, on tire la chasse d'eau, on souffle dans un mouchoir. Je me compose une attitude car j'ai lu quelque part que les enfants se basent sur l'expression de votre visage pour mesurer l'estime qu'ils ont d'eux-mêmes. Or, à ma grande horreur, je me suis rendu compte que j'accueillais souvent mes enfants [le matin] avec un air plutôt vague.
(p. 20)
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Qu'est-ce qu'ils ont, ces vieux bonshommes ?
Parfois, quand elle fait un créneau dans sa rue, ils s'arrêtent pour la regarder en branlant du chef comme si, d'après leurs estimations, l'espace était insuffisant. Une femme n'aurait jamais ce genre de comportement. Jamais une femme ne s'arrêterait pour vous avertir que vous allez heurter un obstacle ou vous aider à manoeuvrer en agitant les bras comme si vous pilotiez un putain d'avion.
(p. 139)
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Joe intervint en bredouillant : "C'est une histoire entre soeurs, Lise. Tu ne peux pas comprendre vu que tu es fille unique." Et il avait raison : je ne comprenais pas. [...]
J'ai rétorqué : "Oui, bien sûr, Joe. Toi tu sais ce que c'est."
Joe s'entendait d'autant mieux avec sa soeur qu'il ne la voyait jamais.
(p. 86)
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« - Apparemment, elle prenait des antidépresseurs ?
- Oui.
- Vous paraissait-elle déprimée ?
- Pas du tout, mais vous savez, ça ne veut vraiment rien dire. Tout le monde en prend, de nos jours. Enfin, pas moi. Un jour, j'ai dit à mon médecin que je me sentais déprimée et il m'a répondu qu'en réalité je m'emmerdais... ce qui n'est pas exactement la même chose. »
Joanne sourit : « Je crois que nous avons le même généraliste. [...] »
(p. 288-289)
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Il a l'impression de faire de la figuration dans une émission de télé-réalité, un de ces trucs exaspérants qui consistent à reloger des familles, avec ces bonnes femmes qui répètent à tout bout de champ que la cuisine est « le coeur de la maison » car elles veulent « un endroit pratique où tout le monde peut se retrouver », pendant que les ados font la gueule en se demandant ce qu'il pourrait leur arriver de pire.
(p. 104)
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Joanne a remarqué que les filles affirment leur personnalité vers douze ou treize ans. Elles font preuve d'une témérité et d'une assurance que les garçons n'acquièrent que plus tard, vers leur seizième année. C'est à cet âge critique qu'ils deviennent impertinents et que les garçons les plus sages et réservés se révèlent soudain capables d'agir comme des voyous.
Pas plus tard que la semaine dernière, ils avaient reçu au commissariat une circulaire de l'armée qui lançait une campagne de recrutement auprès des adolescents, se proposant de "changer radicalement leur vie pour peu qu'ils acceptent de suivre les règles".
Il était écrit : "Ces jeunes ont beaucoup à offrir à l'armée britannique." Elle en était persuadée : ces gamins, quasiment dépourvus d'instinct de conservation, se lanceraient à corps perdu dans la bataille, se croyant invulnérables, indestructibles. Pas étonnant qu'ils intéressent ces foutus militaires.
(p. 36)
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Chaque mercredi après-midi, elles se rendent à la maison de retraite pour voir mamie - enfin, la mamie de Joanne, donc la mère de Jackie. [...]
« - Comment va-t-elle ? demande Joanne [...]
- Comme d'hab, elle a fait semblant de ne pas me reconnaître. »
Mamie emploie ce subterfuge pour avoir la paix, notamment quand elle ne veut pas rater une émission de télé.
Elles ont fini par en prendre leur parti.
(p. 270)
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"Depuis hier, j'ai adopté un nouveau principe : il y a toujours une raison à tout. Je sais que c'est une grosse connerie, mais ça aide à vivre."
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Tous les jours ou presque, je dois me battre pour que Sally [13 ans] et James [11 ans] consentent à enfiler leur manteau avant d'aller en cours. « PERSONNE ne porte de manteau », couinent-ils. Depuis quelque temps, James refuse de porter le moindre vêtement de chez Gap. « Gare Au Pédé, voilà ce que ça veut dire, maman.
- Mais pas du tout », je réplique. Mais trop tard, il est déjà parti et mon opinion lui passe par-dessus la tête.
(p. 115-116)
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