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4,35

sur 6111 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Un texte excessivement maniéré , inutilement compliqué , à la limite de l'insipidité et dont le nombre de commentaires positifs ne me semble pas objectif .
Cette aura laudative qui entoure ce texte me semble plutôt relever de l'hallucination collective et d'un engouement convenu , que d'une véritable description objective de l'aspect « Himalayiennement » éprouvant que constitue la lecture de ce texte à la complexité sadomasochiste .
Prévenons donc les lecteurs naïfs et confiants que la forme de ce roman est complètement absconse et aussi complétement aussi pénible , que inutilement ampoulée . Elle est même violement ampoulée je dirais …
Une fois que l'on a posé le caractère fondamentalement chiant de ce texte , on pourra gloser et souligner que l'univers est puissant et prenant , c'est vrai .
Mais bon , ce n'est pas une raison pour passer de nombreuses heures à se prendre la tête avec un texte gonflant qui accouche d'une sourie finalement …
Une troupe avance sous le vent , trois pages plus loin elle parvient à planter un piolet , et 10 pages plus loin , elle en plante un deuxième , entre deux vous avez le Guinness des records de calembours et autres jeux de mots , avec un personnages qui s'accroche en s'efforçant de garder son bonnet en évitant de décoller avec lui , sous l'impact des vents , décidément très « venteux « .
Finalement l'action ,paradoxalement statique de ce texte sous le vent , qui décoiffe et qui gonfle , ne parvient pas à masquer qu'il n' est fondamentalement , qu'une longue suite de calembours édifiants plutôt réussis , que l'auteur aurait peut-être dû présenter sous la forme d'un dictionnaire ou bien d'une anthologie …
Long , chiant , pénible et c'est une véritable ascèse que d'aller jusqu'à la fin … voilà ….
Pour ce qui est du nombre de critiques favorables à droite à gauche , vous me direz , « mais regarde il est encensé » , moi je vous demanderais pourquoi les critiques négatives de ce trésor national ampoulé , ne passe jamais l'hiver et sont obstinément effacées sur certains sites marchands , …
Bon je ne vais pas en faire un plat , mais j'aurais quand même eu l'obstination , l'outrecuidance , de souligner le caractère «Dantesquement abscontèsque « de cette aventure gonflante et un peu trop gonflée , toutes voiles aux vents bruyants et biens pratiques finalement …
Bon , c'est promis , si vous allez jusqu'au bout et que du coup , vous auriez réussi à ne pas oublier le début , c'est promis , : vous aurez votre diplôme d'intellectuel chevronné …
Sur ce , bonne lecture de la horde , et bonne année à tous ….
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Je ne me suis jamais avancée bien loin dans les terres désolées entre l'Extrême-Aval et l'Extrême-Amont et ce livre ne devrait donc pas se trouver dans ma Babelio-biblio en tant que "lu". Emprunté trois fois à la bibliothèque municipale...rendu trois fois avec un gros soupir, charriant mon agacement.

Quand j'ai ouvert le livre (grand format), j'ai non seulement découvert que la pagination est anarchique, mais que j'allais être obligée de lire ce pavé avec des marque-pages (ou, plus pratique dans ce cas, en collant des post-it) puisque l'auteur a attribué un petit symbole à chaque personnage de la Horde. Minuscules pictogrammes revenant seul ou à plusieurs pour indiquer quel(s) protagoniste(s) étai(en)t mis en avant dans tel ou tel paragraphe et/ou chapitre. Premier soupir pour "¥@&§₩! mais qui-est-qui, nom-d'une-pipe", surtout quand on veut reprendre une telle lecture le soir, après le travail...

Autre geignement après avoir lu une bonne soixantaine de pages (crois-je me souvenir) pour le style de l'auteur : aussi gonflé que le vent qui enfle, enfle... et vous commande de courber l'échine (à un langage ampoulé, trop recherché, n'ayant guère encore du naturel).

Et je n'aime pas ça : courber l'échine !

Avec un grand "clap" (Extrême et définitif), j'ai re-re-refermé ce "chef-d'oeuvre" science-fictif...


(Je remercie Finitysend, sans qui ce billet n'aura pas trouvé son souffle)
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Tout d'abord, je voudrais exprimer tout mon respect à mes chers amis d'ici qui ont aimé, adoré, adulé ce livre. Et mon regret de n'avoir pas été au rendez-vous promis pour cette lecture... Pour certains, ce roman figure dans leur Panthéon littéraire et ils seraient d'ailleurs prêts à l'amener sur leur île déserte.
Au risque de me prendre un vent auprès des inconditionnels de ce récit, l'épopée de cet équipage de contre-amiraux prépubères dont il est question dans cette histoire m'a royalement agacée, pour ne pas dire indisposée. Troubadours des courants d'air, cohorte de cerveaux lents, scribes et jongleurs de mauvais calembours...
Il est vrai que la lecture de ce... comment dire... je cherche mes mots... un livre ? appelons cette chose ainsi si vraiment vous insistez, oui ce livre m'a indisposé comme un vent indélicat, une chose qui vient du fond des âges intestinaux... La Horde du Contrevent s'est avérée pour moi La Horde du Contrepet, un merveilleux laxatif littéraire de 548 pages, c'est long, surtout vers la fin comme dirait Woody Allen évoquant l'éternité... C'est long, surtout quand on est pressé. Mais j'ai tenu à aller jusqu'au bout du voyage.
Je n'avais rien jusqu'ici contre le vent. Contre les vents, intérieurs, extérieurs.
J'aime en général les personnages qui ne manquent pas de caractères, j'ai trouvé plutôt originale cette idée de traduire chacun d'entre eux justement par un symbole, même si cela nous oblige à aller consulter en va-et-vient systématique l'intérieur de la page de garde, même si on s'y perd parmi ces vingt-trois personnages, ces vingt-trois narrateurs.
Pour moi, l'originalité créative s'arrête là.
Je sens déjà une horde d'amis s'élever contre moi, m'entraîner par la main vers l'extrême-amont du livre, remonter à contrevent des pages, puisque c'est ainsi que ce livre est construit, me punir ainsi de mon outrage, me faire revivre le cauchemar une fois encore, à peine essoré, rincé de cette première expérience. Cela dit, mon reproche n'est pas sur cet effet de style. Il y a bien pire. N'accablons pas ce livre de tous ses maux.
J'aime la poésie des mers, des ciels, des archipels, des épopées maritimes, aériennes, terrestres... Je croyais venir au rendez-vous d'un tel voyage.
Par instants, ce livre évoque des martyrs, mais jamais celui du lecteur. Pourquoi ? Par instants, ce livre évoque des dépressions. On y est presque, à force...
Il faut savoir que pour un breton, de surcroît en proximité de l'océan, le manque de respect à l'égard du vent constitue un crime de lèse-majesté, une offense, la promesse d'une malédiction. Comment peut-on le respecter aussi mal, malgré de nobles intentions de lui accorder une syntaxe, une grammaire, une musique même ? Pourquoi une telle maltraitance des éléments ?
Faut-il avoir aussi mauvais goût pour insulter à ce point le vent ?
Je pense qu'Alain Damasio a eu les yeux plus gros que le vent.
Quand on ambitionne de construire une épopée aussi ambitieuse, il ne faut pas manquer de souffle, c'est comme demander à un asthmatique de se lancer dans un marathon...
Je soupçonne Alain Damasio d'avoir fait une bonne farce à ses aficionados qui sont si nombreux. Devenu milliardaire sur cette magnifique opération marketing qui lui permet désormais de surfer dans le sens du vent, il faut lui en être admiratif, il doit rire sous cape comme celui qui eut la géniale idée un jour de tremper la queue d'un âne dans un pot de peinture noire et de dresser son arrière-train, - je parle de celui de l'âne bien sûr, devant une toile qui devint une oeuvre qui connut une fortune au sens propre comme au sens figuré, et qu'il intitula « Aliboron ». La Horde du Contrevent, c'est un peu la même chose... Alain Damasio a trempé la queue d'un âne, ou peut-être celle d'une comète qui passait par-là assez savoir, dans des rafales de courants d'air et de vides absolus.
Génie pour les uns, mystificateur pour les autres, sans doute la vérité se situe entre deux eaux. Y aurait-il une grammaire, une syntaxe de la fumisterie ?
J'ai pourtant essayé de respirer aussi lentement que possible durant chaque page.
Des pages enlisées dans des sables mouvants, tandis que ce livre prenait de l'eau, que dis-je des seaux !
À la page 336, à l'attention d'un des personnages qui demande : « Maître, savez-vous quand la chose risque d'arriver sur nous ? « J'ai eu bien envie de lui répondre : « Malheureusement mon pauvre petit, c'est déjà arrivé depuis 212 pages pour le lecteur ! » Oui, je l'ai dit, l'originalité du livre est que les pages vont à rebours. Quand on n'aime pas un livre mais qu'on veut quand même y aller jusqu'au bout, cela dit c'est un avantage...
Chronique d'une dépression, la quête d'une flaque devient ici l'aventure extrême.
C'est un livre déjà saturé d'éoliennes, on appréciera le côté prémonitoire de l'auteur vis-à-vis de nos paysages à venir...
Par moments, les personnages du roman se mettent à en faire sa promotion avec une lucidité qui force le respect : " Et ancrez ça : y a jamais eu de hordes mieux préparées que nous qui ait osé tremper son museau dans cette grande cuvette de chiotte ! "
Durant ces plus de cinq cents pages, j'ai rêvé à la fois d'apesanteur et d'oxygène. J'ai bien eu l'impression de mettre dix-mille ans à lire ce livre.
"La folie n'est plus folle, dès qu'elle est collective." Tentative d'une éloge du faire ensemble, l'auteur s'embourbe lorsqu'au bastingage de son navire incontrôlable, il tente de s'improviser philosophe.
C'est du grand vide comme les personnages qui regardent au fond du trou d'un lac qui se vide par son siphon comme une chasse d'eau,- désolé c'est la seule image qui me vint alors. Cela me semblait aussi profond que le sens-même de ce livre. J'ai eu envie de faire disparaître ces pages dans ce siphon géant qui entraîne l'équipage dans la tourmente...
Plus tard, le chapitre sur les palindromes est pitoyable à souhait et révèle à lui seul toute la caricature si facile de ce livre, on se croirait dans un radio-crochet de rhétoriques ampoulées, un exercice de style où l'auteur a cherché à caser sa collection de savoirs dans les plis de cette histoire qui tombe comme un cheveu dans le vent.
Au chapitre qui s'intitule La Tour d'Ær, il me semblait pourtant qu'il y avait brusquement un sujet, une matière à creuser, un sens tout d'un coup qui frémissait autour Du Livre, des bibliothèques, de la mémoire... Cela, hélas, n'aura duré que le temps d'un chapitre.
Et lorsqu'on est à contrevent, tant qu'à faire, pourquoi ne pas y aller à fond, qu'est-ce qui empêche dès lors l'auteur de citer de manière décomplexée en postface de son ouvrage un fameux Bertrand Cantat ; après tout nous étions à peine en 2014, date de publication du livre ?
À la fin de l'odyssée, à bout de souffle, on est bien content de descendre à quai pour embarquer aussitôt vers des mers ou des ciels bien mieux inspirés.
Le meilleur contre, ne serait-ce pas de confronter nos points de vue face à la horde qui s'apprête à me jeter aux vents ?
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Jointoyé, grenaille, le furvent, ruelles axiales, pisé, Oroshi, censément, glyphes, chrones, antéchrones, haingeux, percutesouffle, trancheur à l'hélice, feuleuse, autours, kictant, effet Lascini, latérite, blaast, schnee, buron, tosser, chapka, bush, spinifex, aéromaître, hordaille, confabuler à l'encan, turbule, rafalant, boo, drakkair, haïk, babéole, serval, slamino, etc.

2 dialogues au hasard : - Toi ouais : tu vas te faire dépuceler ma jolie…
- Et après on joue à chat-volant ?

8 premières pages où j'ai l'impression de ne plus savoir lire. Stop ! Chef-d'oeuvre à ce qu'il paraît ? bon ben pas par moi.
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Cela faisait un moment que j'avais La Horde du Contrevent dans ma bibliothèque et c'est l'article enthousiasmant de Gaelle de Pause Earl Grey qui m'avait décidé à le réintégrer dans ma PAL. Puis, au cours du Tag 12 livres à lire en 2017 , le Tanuki , Plumes de lune et moi, avions émis le souhait de faire de ce roman, une Lecture commune pour le mois de mars. Malheureusement, il semblerait que nos ressentis se soient coordonnées car aucune d'entre nous n'a accroché. Les filles ont d'ailleurs été plus courageuses que moi car au moins, elles sont allées jusqu'au bout. Pour ma part, j'ai abandonné au bout de 170 pages…

D'habitude, à cet endroit, je fais toujours un résumé « maison » du roman et j'avoue que cette fois, l'exercice va s'avérer particulièrement difficile : je n'ai rien compris! En réalité, j'exagère un peu. La Horde du Contrevent est une équipe de 23 protagonistes ayant chacun une spécialité utile à l'expédition. Ils ont pour but essentiel de trouver l'origine du vent qui, dans leur univers, semble causer des dommages non négligeable allant jusqu'à la destruction de cités, si j'ai bien compris. Chaque personnage possède un signe particulier (de ponctuation) pour les départager et chaque paragraphe alterne leur point de vue.

Vous l'aurez compris dès mon introduction, le marqueur principal de ce roman est sa complexité. Certes, je le savais dès le départ grâce à Gaelle et je savais également qu'il fallait dépasser les cent premières pages pour avoir un premier aperçu du monde de la Horde du Contrevent. Excepté qu'au bout de 170 pages, l'univers développé par Alain Damasio était toujours aussi inintelligible et nébuleux pour moi. Cela a d'ailleurs été très frustrant.
Le nombre de personnages (23) n'aide pas non plus le lecteur néophyte à s'approprier le roman. Pour ma part, j'ai eu beaucoup de mal à les dissocier (faisant des allers-retours incessants entre la première page où ils sont présentés et le cours de mon récit) et avoir ainsi de l'empathie pour eux. A la limite, je me moquais complètement de leur sort.
Enfin, le style n'était pas désagréable ni dénué d'originalité mais il alourdissait considérablement l'ensemble.

En conclusion, la Horde du Contrevent a été un calvaire pour moi et pourtant, vous pouvez me croire, j'ai un bon niveau en SFFF. Certes, il s'agit d'un roman très créatif et original mais dont la complexité m'aura complètement dérouté et perdue. Pour vous faire une idée plus positive, je vous conseille, néanmoins, d'aller faire un tour sur les blogs de Gaelle et de Bouddicca.
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Bon là je vais me faire pourrir... tant pis...
Alors on me dit chef d'oeuvre, bon... on me dit tu l'as pas lu, toi ? bon... on me l'offre...
donc je le lis, bin oui quand même.. et là bin j'ai un problème à la question une fois la lecture finie, y a de la lumière dans les yeux du pote, y a la fébrilité de l'échange du partage, y a même le sourire...
Bon comment tourner le truc ?..

Parce que pour moi, là, ce livre.. Bin ça a pas fonctionné (tiens ça c'est pas mal )... Nan pas fonctionné du tout.

J'ai trouvé ça chiant, téléphoné et vraiment un côté je me la pète pour rien... Ou tout du moins on met en lumière des choses qui pour moi rentre dans du domaine de l'anecdotique (la numérotation des pages, le côté des petit sigles à la place du nom..
Ouais c'est sûr trouver des noms ça demanderait du travail à l'auteur... nan ça faut pas le dire... ) donc j'ai lu sans le pense bête qui dit qui est quoi... Et en fait en lisant comme ça.. bin on se rend compte que au final y 5 perso, alors qu'on nous en vend pléthore...
Ils pensent tous pareil, se fondent, à mes yeux n'existent pas.

Ensuite plus la lecture avance et plus on apprend des trucs sur ce monde où souffle un vent incessant, plus on découvre... bin pour moi y a eu... ah mais y sont juste cons en fait... (nan ça je devrais pas le dire non plus )...

Donc désolée, je sais que je vais me faire pourrir et tout et tout... Mais, là je ne comprends pas du tout pourquoi on dit que c'est un chef d'oeuvre.

C'est pas les idées véhiculées elles sont bateaux, visibles comme le nez au milieux de la figure, téléphoné.
Pour dire à la fin de la troisième page je savais comment ça allait se finir... J'ai lu pour voir si j'avais bon... J'avais bon.

On me dit la destination n'a pas d'importance, c'est le voyage qui compte.. Et oui certes, mais pour cela il faudrait que le voyage et les voyageurs soient intéressants, surprenants...
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Des scènes de trekking interminables dans une langue incompréhensible par le commun des mortels.
Ce n'est plus de la science-fiction mais de la science-diction.
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Quand un roman accumule les excellentes critiques et se trouve présenté comme un chef d'oeuvre de science fiction ou de fantasy, ma curiosité insatiable me conduit à sauter à pieds joints dans le texte.
J'ai donc découvert un groupe de 23 personnes avec leurs qualifications particulières qui se regroupent pour faire face à un vent déchaîné et avancer vers un but qui reste bien mystérieux parce que l'auteur n'en dit que vraiment peu de choses.
Chaque personnage s'exprime d'une façon personnelle et une ponctuation particulière en début de paragraphe indique qui prend la parole
1ere tentative pour la Horde : ratée . J'abandonne la lecture au bout d'une quarantaine de pages peu passionnée par le cheminement des personnages vers un but inconnu
2ème tentative alors que les tempêtes se succédaient sur notre petit hexagone, je me suis dit qu'il fallait mettre le vent à l'honneur dans la lecture et j'ai fait une seconde tentative
Avec un marque page pour me repérer dans les discours des différents personnages qui composent la Horde et cheminent ensemble contre vents (!!! pardon mais c'est trop tentant) et marées.
Cette fois-ci j'ai quand même lu environ 150 pages puis le livre m'est tombé des mains alors que j'abordais la description des vents sous la forme d'une "dictée" comprenant un enchaînement de signes de ponctuation.
Mais qu'est ce que l'auteur a bien pu vouloir dire en racontant avec un style aussi abscons et ampoulé le parcours de ces individus ?
Et qu'est-ce que les lecteurs y ont vu pour en parler avec tant d'enthousiasme ?
Cela reste pour moi un parfait mystère.
Je pense n'avoir rien, mais vraiment rien compris et être restée à la porte d'une oeuvre insolite qui est peut être réservée à un cercle d'initiés ....
Devrais-je faire une troisième tentative, qui si l'on en croit le vieux dicton, se révèlerait la bonne ?
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Je me lance enfin pour ma toute première critique de livre. Et pas l'une des plus facile, celle de ce fameux roman tant adulé "La horde du contrevent".
Des amis me l'on conseillé, et de nombreuses critiques dithyrambiques m'ont (enfin) poussé à me mettre à la lecture du "chef d'oeuvre", que bien sûr j'ai acheter en format papier sans me poser plus de questions que cela, étant donné qu'il ne pouvait être que bon. Seulement voilà, je n'ai pas aimé. Je n'ai pas été convaincu malgré certains passages qui m'ont paru intéressants.

Premièrement je pense que le livre souffre d'une critique trop élogieuse. Dans ce cas oser dire que l'on a pas aimer "La horde du contrevent" est impensable! En effet le livre étant tellement aimé que si l'on devait ne pas l'avoir apprécié, l'on pourrait penser (de nous, ou soi même) que l'on est incapable de percevoir la majestuosité de cette oeuvre, ce qui remettrais bien évidemment en question nos capacités à percevoir la qualité de l'art. Dés lors, l'on s'en poserait justement des questions tel que :
Suis je incapable d'apprécier ce qui est apprécié par tous?
Suis je un mauvais lecteur?
Aurais-je été incapable de saisir le sens profond de ce roman?

L'art étant quelque chose de subjectif, je pense que tout les regards sur ce roman peuvent être bon à prendre avant de le lire, du moment que l'on arrive à assumer le sien après lecture. Ce n'est pas parce qu'on a pas aimer que l'on est plus stupide qu'un autre. Et puis, avoir son avis personnel est pour moi bien mieux que de suivre celui des autres comme un mouton, ou avoir peur de le donner.

Deuxièmement, je vais évoquer mon ressentit général durant le parcours du combattant que fut la lecture de ce roman, lecture qui fut laborieuse et d'un ennuie infini. J'avais le sentiment horrible qu'aurait un groupe de personnes cherchant a réanimer un mourant. Un regain d'espoir suite a une reprise du rythme (cardiaque), pour ensuite subir une nouvelle crise (cardiaque) nous enlevant soudainement ce bref renouveau d'espoir, pour nous le redonner et nous l'enlever aussitôt jusqu'à la mort ou le rétablissement du mourant. Personnellement pour moi ce fut jusqu'à la mort....
Car oui, si le livre comprend de bons moments et des passages intéressants, mais cependant mal exploités à cause d'une lecture peu agréable, il y aussi des passages imbuvables (Damasio n'est pas un conteur, c'est le moins qu'on puisse dire). Comme par exemple quasi toutes interventions de Caracole... Surtout ce fameux duel avec le vieil homme... Quel horreur!! C'est ici que j'ai commencé à sauter des lignes.
Caracole n'est pas un personnage génial, il est énervant à souhait! Je ferais partie de la horde je vous jure que je lui ferais fermer son clapet!

Troisièmement, le style. Il est pompeux, quasi tout le long du livre mais surtout et encore plus quand notre troubadour s'exprime. La lecture est (selon moi) censée être un plaisir elle doit couler toute seule et non, être laborieuse, ennuyeuse et rester un mauvais souvenir. Trop de passages furent agaçants à mon goût. Tant qu'à lire des textes compliqués autant lire des écrits philosophiques.

Sinon la pagination inversé et les symboles devant chaque paragraphes, sont des éléments inutiles et surfaits, n'ayant pour but que d'attirer le lecteur désireux d'originalité. Quant aux soi-disant texte à 23 voix, ceci n'est absolument pas le cas, y'en a grand max 10 qui s'expriment dont 6 (voire moins) qui ont le réel rôle de narrateur. Cependant le côté "point de vue différent" des protagonistes, autant sur l'analyse du monde qui les entoure que sur les autres membres de la horde est une idée sympathique. Tout comme le point de vue d'une scène décrite par les yeux de l'un ou de l'autre, rajoute de la densité à celle-ci.


En bref, de bonnes idées noyées dans un style pompeux à en mourir.
Une aventure sympathique avec quelques personnages intéressants (mais pas forcément attachants), un combat pour une quête de savoir, un lutte insensée contre le vent à la recherche du mystère du monde, et à la recherche de soi même.
Un voyage qui n'est pas de tout repos, autant pour les personnages du roman que pour le lecteur.

Beaucoup de vent, pour pas grand chose.
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j ai pris sur ce livre dans une des livres qu'une amie m'a donnée. Je n'ai pas d tout aimé et je n'ai pas du tout réussi à entrer dans l'histoire.
c'est rare que je ne finisse pas un livre donc j'ai essayé de continuer mais sans succès malgrè que mon amie m'aie dit qu'il était bien et qu'à force j'allais aimé
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