Ca commence comme un polar sordide, ça continue comme une évocation de l'état de délabrement de nos sociétés et ça finit par une vision apocalyptique de l'avenir de l'Europe en pleine guerre civile par robots
interposés. Difficile à lire par toutes les digressions d'ordre politique et religieuses qui ne sont pas toujours claires ou le sont d'autres fois trop ou répétés... Finalement je suis incapable de dire si c'est un livre à garder ou à oublier... même si je n'ai pas pu le lire jusqu'au bout sans sauter des pages entières... Ca pourrait être passionnant et intelligent de mêler au sein d'un ouvrage policier ou de SF une vision sans censure de l'état de nos sociétés mais est-ce bien lisible, y compris par des lecteurs chevronnés ou partageant ces idées, alors les autres... Je reste quand même sur ma faim !
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Ce qui frappe au premier abord chez Villa vortex ? Son épaisseur ! (820 pages !)
Enorme mélange de polar glauque en banlieue parisienne et de délire métaphysique, ce roman (avec lequel j'ai découvert Dantec) a été très long à lire et encore plus à digérer !
Dantec gerbe sur papier tout ce qui lui passe par la tête, ce qui permet de questionner sérieusement son équilibre mental, dans un interminable torrent verbeux parfaitement abscons.
Quant à la vision politique exprimée dans le livre, (qui ne m'importe pas plus que ça) elle divisera à coup sûr et créera quantité de polémiques.
A croire que ce bouquin a été écrit dans une chambre d'hôpital psy !
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