« Quelle tristesse ! Tu devras te contenter de moi, reprit-t-elle, mutine, en pointant la spatule qu’elle tenait dans sa main devant le nez de Derrick.
- Quelqu’un m’en veut, c’est clair ! Lâcha-t-il.
- Je ne te le fais pas dire ! » Conclut Laura en se dirigeant vers le frigo.
Profitant qu’elle ait le dos tourné, Derrick se permit d’esquisser un léger sourire. Jamais il ne lui laisserait voir qu’il l’appréciait, ne serait-ce qu’un peu. Pas après la façon dont il l’avait traitée au début… Tous les deux se lançaient des piques et se cherchaient sans arrêt, ils ne pourraient pas avoir une relation amicale comme celle qu’ils entretenaient avec les autres. Entre eux, ça ne pouvait pas coller. Pas de cette façon là !»
« Non, tu me fais marcher ! s’exclama Laura.
— Je te jure que non, se défendit Juliette.
— Nan, je ne te crois pas.
— C’est la stricte vérité.
— Et tu penses qu’il va se pointer avec ses lunettes à double foyer et son costume aux couleurs passées qui sent la naphtaline ?
— Il est loin de ressembler à son célèbre homologue, tu peux me croire. Je dirais même qu’il est plutôt canon, si tu veux mon avis.
— Ouais… m’enfin, avoue quand même qu’il est difficile de croire que des parents aient pu appeler leur enfant, de leur propre volonté, Derrick. Pas après avoir subi la série ô combien soporifique ! Ça me dépasse !
— Et pourtant, ils l’ont fait », coupa Derrick, glacial, dans le dos de Laura.
Note de l’auteur : cette scène se déroule dans les vestiaires de la caserne... après la douche. Devons-nous préciser que, pour moitié, les protagonistes ne portent qu’une serviette de bain tombant sur les hanches, dévoilant leurs tablettes de chocolat, et que, pour l’autre moitié, ils ne sont vêtus que d’un jean ou d’un pantalon de jogging ? Non, nous pensons que l’imagination de la lectrice (ou du lecteur) jouera d’elle-même dans ce cas.
Elle le détestait, exactement ce qu’il avait cherché à provoquer, jusqu’à ce que son bras vienne entraver son échappée. Il allait entamer avec elle un jeu dangereux, sans vraiment savoir comment il pourrait s’en sortir ni même s’il en aurait un jour l’envie.
« Quelle tristesse ! Tu devras te contenter de moi, reprit-t-elle, mutine, en pointant la spatule qu’elle tenait dans sa main devant le nez de Derrick.
— Quelqu’un m’en veut, c’est clair ! lâcha-t-il.
— Je ne te le fais pas dire ! » conclut Laura en se dirigeant vers le frigo.
Profitant qu’elle ait le dos tourné, Derrick se permit d’esquisser un léger sourire. Jamais il ne lui laisserait voir qu’il l’appréciait, ne serait-ce qu’un peu. Pas après la façon dont il l’avait traitée au début… Tous les deux se lançaient des piques et se cherchaient sans arrêt, ils ne pourraient pas avoir une relation amicale comme celle qu’ils entretenaient avec les autres. Entre eux, ça ne pouvait pas coller.
Pas de cette façon-là.