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Bon… le San-Antonio du mois… « Un os dans la noce », 1er trimestre 1974.
J'ai déjà eu souvent l'occasion de dire ici ce qui constitue pour moi un bon San-A, aussi je n'y reviendrai pas.
Une rareté dans la série, « Un os dans la noce » est la suite de « J'ai essayé, on peut ». Ce genre de « diptyque » n'est apparu qu'une seule fois par le passé, me semble-t-il. Pas de souvenir du précédent cas, mais ici, on ne comprend pas franchement pourquoi ces deux histoires sont reliées alors qu'elles n'ont rien en commun.
Ah si, la belle Zoé Robinsoncru, la promise de notre commissaire qui s'apprête à convoler en juste noces avec icelle. A moins qu'il n'y ait un os dans la noce, justement…

Et il y a.

S'ensuit une poignée de cadavres, un groupe de malfaiteurs plus ou moins dissous, une île quasiment déserte qui sent l'anchois, Godmichey, siège social de la firme B.I.T.A.U.C.U.L.

On l'aura compris, pour les canulars sur les lieux et les personnages, ça va. Pour les notes en bas de page et la prise à partie du lecteur, ça va aussi. Pour le reste, rien ne va : Pinaud dans le paysage, ce qui n'est pas rare, malheureusement ; mais Béru ! Inexistant, Béru, et tellement « normal » ; intervenant juste pour tirer son supérieur héraldique d'une sale posture, façon Zoro ou cheveux sur la soupe, comme on voudra.

On l'aura compris aussi : ce volume est loin d'être mon préféré. Où est le délire ? Où est la démesure ? Où est la folie ?
Un San-Antonio bien moyen à mon goût, a tel point que j'ai sorti les rames pour finir.
Au suivant : « Les prévisions de Nostrabérus ». Quelques souvenirs me reviennent à l'écriture de ce titre ; plutôt bons, les souvenirs… A suivre.
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82ème San-Antonio, paru en 1974. L'os dans la noce, cela pourrait être une bombe qui exploserait si le commissaire exprime son consentement lors de son mariage. le décor est donc planté pour des moments ubuesques en compagnie des héros habituels. Un bon numéro de la série.
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J'ai trouvé ce roman dans une boîte à livre et comme je n'avais jamais lu de "San Antonio", je me suis dit pourquoi pas ? J'ai été très surprise et pas déçue du tout. D'abord très perturbée par le vocabulaire (je suis souvent allée voir dans un dictionnaire d'argot), j'ai fini par apprécier le style, drôle et souvent juste. Au final, un bon polar au vocabulaire haut en couleur qui déride et qui fait du bien...
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S'abaisserait-il à lire des romans de gare ? Demain, Barbara Cartland ? Que nenni ! Lire San-Antonio, c'est retrouver les fondamentaux, la pure joie de lire. Histoire rocambolesque, rebondissements téléphonés, histoire policière invraisemblable, on n'y croit pas. On peut se concentrer sur l'essentiel, le langage. Et là, c'est un festival, une orgie, une fête à chaque bout de ligne, un rire bête et gras qui déride, l'esprit de Rabelais dans le costume de Nestor Burma. Tout est dans le style. Lire San-Antonio, c'est comme manger du salami en buvant de la cardoche. On sait que c'est pas bon mais qu'est-ce que ça fait du bien ! Et voilà que je te balance un mauvais jeu de mot, un de ceux que je fais tout le temps et qui ne fait plus rire autour de moi, et voilà que je te murmure, l'air de rien, sainte nitouche, des cochoncetés (les maffieux s'appellent Merdanflak et forment une organisation secrète nommée B.I.T.A.U.C.U.L. qui a son siège dans l'île Godmichey), et voilà Béru, fidèle Alexandre-Benoît, savoureux Obélix dégueulasse, maman Félicie, un mariage raté (San-Antonio marié, ça ne pouvait pas coller, on aurait manqué le meilleur...), et voilà que je te chope une frangine de hasard, que je veux t'en choper une autre mais que, oups, c'est un homme, et voilà que je t'insulte Robert Louis Stevenson pour le pur plaisir de dire des conneries. Voilà. Un chef-d'oeuvre du genre. Inimitable. de la vraie lecture pour sous les draps. du qu'on ne fera pas lire à l'école mais qu'on souhaitera faire découvrir par la bande, une fois que les élèves auront compris que le must de l'interdit, ce n'est pas Sade, sinistre et chiantissime personnage, mais le bon vieux roman de gare. La littérature ne sera morte que le jour où l'on ne vendra plus San-Antonio dans les kiosques des gares. Je ne résiste pas au plaisir de léguer à la postérité la scène que l'on attend toujours et qui ne déçoit jamais : "Je lui déboule ma toute grande oeillade façon glauque sur fond d'azur, avec arrières-pensées sous cul tanné. On jurerait que ça la trouble (répondit cette bébête cruelle). Je propulse dans sa direction deux bras arrondis de danseur mondain sur le chantier de la guerre. Elle ne recule pas ; alors j'avance. C'est humain. Tu ferais quoi, à ma place, toi ? Pour commencer la galoche galvaudeuse, hein ? Et puis les mains au guidon, non ? le débouclage futalien, pour continuer. Puis le dégagement de la salle des fêtes. La mise en place de ton jeu de croquet à arceaux, pas vrai ? Avec, en enchaîné direct le trombone ascendant. Exactement comme moi, mon grand". Bon, j'en passe... San-Antonio, c'est enfin une langue vivante, au milieu des morts styles qui respectent. J'en bande encore.
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82ème roman de San-Antonio publié le 10/01/1974.

L'histoire se déroule en région parisienne et sur l'île de Godemichey (à 16 miles du comté de Cornouailles) pendant l'été 1973.

Histoire : il s'agit de la suite du roman précédent "J'ai essayé : on peut !". San-Antonio se marie avec Zoé Robinsoncru. Mais arrivé à la mairie, une personne lui glisse un mot dans la main : s'il prononce le mot "oui", une bombe explosera sous la table du maire ...

Comme l'ouvrage précédent, l'énigme est très bien construite. San-Antonio agit plus en solo avec quelques intervention de Bérurier. Pinaud est absent de l'enquête.

L'année 1974 débute avec un bon San-Antonio.

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À croire que le destin lui-même est opposé au mariage du meilleur flic du pays ! Mais d'ailleurs, est-ce vraiment lui qui est visé par la bombe ? Si c'est la première question qu'il se pose, ce n'est pas la dernière à laquelle il devra répondre... le voilà parti sur un long chemin en solitaire, ponctué de traquenards, de cadavres, et parsemé d'inventions langagières dont il a le secret...

Touchez mon blog, Monseigneur...
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