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3,82

sur 130 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman du terroir. Ce n'est pas rien de le dire !
J'avais oublié ce plaisir si simple, ce "petit bonheur si fragile" de prendre un livre, de le parcourir tranquillement, à son rythme, savourer le temps qui s'étire patiemment, suivre la vie de ce petit monde plus ou moins sympathique... Laisser le temps au temps !
J'avais oublié comment on peut apprécier ce tendre regard sur la vie des autres, c'est un peu comme si après une dure journée de labeur, on allume la télé, on s'installe dans un bon fauteuil et on regarde un gentil téléfilm qui raconte la vie de Monsieur et Madame tout le monde, cela aurait pu être notre vie ou celle de nos parents, et béatement nous sourions, être simplement heureux... Un petit bonheur si simple.
Que l'histoire racontée là, se passe de l'autre côté de l'océan, apporte un petit piment supplémentaire, le vocabulaire est drôle et nous amène parfois à avoir à résoudre des petits mystères. ("Revenir après dîner", nous dirions après déjeuner, "Faire le train", nous dirions traire).
Vous allez croire que j'abuse dans l'emploi du mot "petit", car il y aura quand même 4 tomes de plus de 500 pages chacun. Mais je crois que vous l'aurez compris, ce n'est pas un chef d'oeuvre, c'est une petite chose, qui montre une petite vie, pour un de nos petits bonheurs quotidiens....
C'est bien ce qu'on appelle un " bon" roman du terroir !
Merci à Babelio et aux éditions Kennes pour cet envoi de masse critique.
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Copieuse saga familiale située dans le Québec du début du XXème siècle. Corinne Joyal, brave et honnête jeune fille, se fiance puis épouse son Laurent Boisvert, un fieffé gredin bien né. Cette union, du genre carpe et lapin, la propulse dans une famille où l'avoir prône sur l'être, c'est le moins que l'on peut dire.
Avec un style simple, direct, entremêlé d'expressions exotiques pour l'hexagonale que je suis, Michel David nous raconte à la fois les mésaventures de ces deux familles aux valeurs opposées et la société rurale canadienne de l'époque. Ce récit, confortable parfois truculent, ne réserve pas forcément de grandes surprises narratives ou d'analyses sociales de fonds. Il reste néanmoins une agréable ballade du côté de nos cousins d'outre atlantique.
Lu dans le cadre de Masse critique organisé par Babelio.
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Merci aux éditions Kennes et Babelio pour cette découverte.
L’auteur Michel David nous mène tout droit dans un village du Québec à la rencontre de Corinne personnage principal de ce roman. Elle a tout juste 18 ans, elle est amoureuse de Laurent et une histoire d’amour va s’en suivre, avec le mariage, la nouvelle demeure, et surtout une nouvelle famille qui n’a pas les mêmes valeurs que les siennes, sans oublier les discordes entre les paroissiens pour la reconstruction de l’église. C’est aussi la rencontre avec les personnages secondaires qui prendrons place je l’espère dans les prochains tomes.
Ce n’est pas tant l’histoire qui m’a fait poursuivre ma lecture c’est le ton, le style de l’auteur, le langage du Québec.
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Dans un Québec rural et pratiquant, au commencement du XXème siècle, Corinne, jeune fille de famille paysanne, épouse un prétendant du village voisin. Elle est rapidement déçue par son beau-père, et par le mari lui-même. Sur fond d'économies domestiques, elle prend un job d'institutrice. Elle s'attaque à la réforme morale de sa belle-famille, améliore la condition d'un orphelin recueilli par celle-ci, prend soin des animaux, s'occupe de la maison. Le premier tome nous laisse évidemment sur notre faim quant à la suite. Corinne viendra-t-elle à bout d'une parentèle d'adoption mesquine, avare et dénuée de sentiments ?
La phrase est irréprochable. On suit sans difficulté les méandres de l'histoire, s'attache avec intérêt au devenir des personnages, aborde sereinement les péripéties qui s'enchaînent. L'héroïne est sympathique et dotée d'un fort caractère. La mégère apprivoisée n'est pas loin. Sauf que dans la comédie shakespearienne, le mariage vient adoucir des dispositions revêches : ici, la force d'âme du personnage se révèle après l'union. Corinne trouve toujours une répartie pour se tirer d'affaire. Elle mène son époux, dans les déboires familiaux et la petitesse d'une vie de province isolée. On sent que sa bonne étoile la guidera vers des succès bien mérités. Mais lesquels ? Les amateurs de la saga le découvriront dans les tomes suivants.
En attendant, on peut passer un moment de loisir à suivre les aventures de notre amie Corinne. Elles nous situeront dans un Canada oublié, où la langue offre quelques particularismes. Regrettons au passage l'absence d'un lexique de ces "québecismes". Un tel outil se fût avéré bien pratique pour pénétrer les mystères de la langue d'autrefois. A défaut, on comprendra sans peine des dialogues abondants et frappés au coin du bon sens.
Une lecture de distraction et de détente, qui a le mérite de ne s'adonner ni à la mode du sexe et de la violence, ni au snobisme de la complexité.
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L'école de Brive, avec Claude Michel ou Christian Signol, avait mis en valeur les romans ruraux, mi-romans historiques mi-saga familiales fleurant bon le terroir. C'est un genre que je n'ai pas abordé depuis longtemps et je replonge dedans avec ce roman québécois.

Premier volume d'une série de 4, ce roman parait dans une collection bien nommée "roman du terroir." Succès au Québec, il nous est proposé en Europe par les éditions belges Kennes qui me l'ont envoyé dans le cadre d'une opération masse critique de Babelio, et que je remercie.

L'histoire se déroule en 1901 dans le village de Saint-Paul-des-Prés. On y retrouve tout ce qui fait le charme de ces sagas rurales : la nostalgie du bon vieux temps, les travaux rythmés par les saisons, la solidarité campagnarde... et un gros bonus avec un parler québécois qui rajoute une bonne dose d'exotisme. L'auteur a produit plusieurs sagas de ce type et il est qualifié de "Marcel Pagnol québécois" (par son éditeur).

L'héroïne de la série est Corinne Joyal, jeune fille de Saint-François-du-Lac, courtisée par Laurent Boisvert. Corinne épouse son prétendant et s'en va habiter dans une ferme que Laurent a achetée (fort cher) à son père. On suit l'installation du jeune couple dans sa nouvelle vie avec les péripéties de l'installation et les débuts du ménage ; l'indifférence et l'avarice de la belle-famille ; la découverte des voisins et des différents personnages du village ; les premières déceptions devant la fainéantise et l'ivrognerie de Laurent. L'hiver venu, Laurent s'en va bucheronner "aux chantiers" pour ramener une paye ; Corinne se retrouve seule mais, vaillante, va prendre en charge un orphelin et le grand-père de son homme. On quitte Corinne enceinte, dans l'attente d'un mari qui a bien l'air de s'être défilé, la suite au prochain volume...

L'intérêt du roman est aussi dans la description de la vie de ce village, la lutte d'influence de Gustave Boisvert avec le curé, l'influence de l'Église, les luttes politiques, les rites collectifs... L'histoire, assez linéaire, est agréable mais n'apporte pas beaucoup de surprises avec des personnages au caractère un peu simpliste et manichéen. le style est descriptif, efficace et se lisant bien mais il manque tout de même un peu de chaleur, de profondeur psychologique et de contexte.

Ce premier volume annonce une série honnête, pas prise de tête 'pantoute'. Il sort du lot grâce au langage de nos personnages 'ben fins' qui nous parlent québécois et trouvent l'accent français prétentieux. Si j'ai vite compris que la piastre et le dollar ont la même valeur ('c'est correct'), j'ai eu un peu de mal à comprendre qu'une 'cenne', c'est un cent. Nos héros vont 'faire le train' matin et soir (la traite) et nous ravissent avec ce langage qui chante, j'entendais l'accent en lisant.
Lien : http://jimpee.free.fr/?p=19461
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Il fait partie de ces livres qui révèlent tout mon paradoxe ....

Alors, nous avons ...

A droite, la famille Joyal :

Modestes mais honnêtes, droits, travailleurs, courageux, généreux, appréciée de tous, éducation stricte mais aimante, un esprit de famille sans faille, une maisonnée où règne le bonheur, malgré les affres de la vie...

Corinne, la jeune épousée, est une Joyal

A gauche (en fait aurais-je dire, à droite ... ) : la famille Boisvert :

Riches, cupides, malhonnêtes, paresseux, égoïstes, sans coeur, détestés ou craints de tous, famille (au sens large) explosée, triste, ....

Laurent Boisvert est le jeune marié

Dans le couple, qui travaille sans compter, veille aux corvées, à l'argent du ménage, à s'intégrer dans son nouveau village, rend service dès que possible ... ?

Qui est paresseux, faux, volage, dépensier, n'assume pas ses tâches ...... ?

(J'aurais dû inverser l'ordre des propositions, pour corser l'exercice ....)

Et pourtant, malgré ce manichéisme un peu lourdingue, je l'ai lu avec plaisir. C'est mon côté lecture roman fleuve qui ne traumatise pas les neurones.
Oui, j'ose l'avouer à la face du monde : j'aime bien les sagas familiales et j'ai un faible pour les sagas familiales québécoises. J'aime rester dans l'histoire plus d'un tome; j'aime les plongées dans la vie quotidienne de l'époque (des époques...)

Après ce coming out courageux, je crois utile de préciser que, pour autant, je n'acheterai pas les tomes suivant. J'attendrai, le temps qu'il faudra pour tomber dessus en occase ...

Merci à babelio et aux éditions Kennes pour cet agréable moment de lecture
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Une jolie découverte pour ma toute première participation à l'opération Masse Critique !
J'ai été emportée dans un petit village du Québec au début du XXème siècle. Corinne Joyal, fraîche jeune fille de 18 ans, épouse Laurent Boisvert et quitte sa famille aimante et chaleureuse pour suivre son nouveau mari dans un village voisin. La vie avec Laurent, qui se montre instable et irresponsable, est loin du bonheur tranquille auquel elle aspirait. Gonzague Boisvert, son beau-père avare et égoïste, lui réserve un accueil glacial.
Au fil des saisons, des intrigues se nouent, les personnages dévoilent peu à peu leur véritable personnalité. Avec tout son courage et sa générosité, Corinne fait l'apprentissage de la vie d'épouse et de femme dans un environnement où la religion dicte les modes de vie, les choix et les relations de chaque individu.
Plein de toutes les émotions qui font la vie,riche d'une écriture fluide et imagée, qui vous prend pour ne plus vous lâcher, ce premier volume de Un bonheur si fragile m'a tenue sous son charme de la première à la dernière page.
J'ai hâte de retrouver ces personnages attachants et de savoir ce que l'avenir leur réserve. Un bon roman (pas "plate" du tout !) qui rend un bel hommage au courage et à la détermination des femmes !
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L'éditeur annonce un "roman du terroir" et c'est exactement cela. Les 500 et quelques pages de cette "brique" se lisent très rapidement tellement l'histoire est prenante et bien écrite.
Nous sommes au Québec au tout début du XXème siècle ; dans les petits villages ruraux ce qui compte d'abord c'est le temps : souvent gris, souvent froid, avec pour se chauffer des poêles qui s'éteignent quand on n'est pas là pour les recharger. Ensuite, il y a la religion : l'église, monsieur le curé sont très puissants et dirigent la vie des habitants.
L'histoire est celle de Corinne Joyal qui a cinq frères et soeurs, un père, Napoléon, cultivateur et éleveur, et une mère, Lucienne, femme au foyer ; c'est elle qui fait fonctionner la famille et elle tient les rênes serrés. Les grands garçons, comme souvent, sont restés travailler sur la ferme ; une fille est mariée, l'autre est institutrice.
Corinne, 18 ans, très belle fille au caractère affirmé est courtisée par Laurent Boisvert, 21 ans, et va se marier avec lui ; mais elle n'entre pas dans une famille aussi sympathique et chaleureuse que la sienne. Son mari est un brave gars mais plutôt fantasque, il boit souvent un peu trop et n'en fait qu'à sa tête alors que Corinne, comme sa mère, veut que tout marche droit et fait attention aux dépenses. C'est le quotidien de tous ces gens que l'auteur aime décrire, avec les intrigues et les histoires qui les lient.
A travers l'histoire de Corinne et de ces familles, on peut faire le constat d'une société qui fonctionnait bien différemment de maintenant : par exemple, les hommes commandaient, les femmes obéissaient ; il y a beaucoup de choses que celles-ci ne faisaient pas (elles ne fumaient pas, ne buvaient pas, ne votaient pas ...) elles devaient se soumettre à l'autorité du prêtre, du père et du mari. La solidarité entre voisins en particulier existait réellement pour assurer la survie ; il y avait un téléphone pour tout le village, l'entraide était impérative et ne se discutait pas. le soir, il y avait les veillées ; on couchait sur des "lits" de paille, on prenait un orphelin pour aider au travail et le jour de l'an le père de famille donnait sa bénédiction...
Un livre qui se lit avec grand plaisir, la langue est belle avec ses mots et ses formules un peu décalés, qu'on aime tant et qui nous font sourire ; et Corinne est une jeune femme attachante, pleine d'ardeur au travail, qui n'hésite pas à suivre son bon sens et son grand coeur.

Premières phrases : " Anselme Béliveau, le curé de la paroisse Saint-Paul-des-Prés, ronflait comme un bienheureux, son double menton appuyé sur sa poitrine. Ses lunettes rondes à monture métallique avaient légèrement glissé sur son nez. Après les fatigues causées par toutes les cérémonies de la semaine sainte, le digne ecclésiastique profitait d'un repos bien mérité. Dès la fin du dîner, le prêtre au ventre confortable avait quitté son vicaire dans la ferme intention de lire son bréviaire dans son bureau. Cependant, il avait tellement fait honneur au rôti de boeuf et à la tarte aux pommes servis par Rose Bellavance qu'une digestion difficile et le silence de la pièce l'avaient fait succomber à une sieste involontaire. Monsieur le curé ! Monsieur le curé, êtes-vous là ?"

Merci à Babelio (Masse critique) et aux éditions Kennes.
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Je souhaite tout d'abord remercier très vivement les éditions Kennes et Babelio pour l'envoi de ce roman.

Quand on m'a proposé de recevoir ce livre, je me suis un peu renseignée et j'ai vu que les critiques en parlaient comme le Marcel Pagnol québécois…
Il faut dire que j'adore Marcel Pagnol, donc j'ai eu envie de le lire.

De plus, la couverture m'attirait aussi beaucoup, puisqu'elle a été réalisé par Régis Loisel et Jean-Louis Tripp et inspirée de la série Magasin Général, une BD que j'avais vraiment beaucoup aimé.

Pourtant, quand je l'ai reçu, j'ai commencé à appréhender un peu ma lecture…j'avais peur que cela soit…très (trop!) simple, trop léger. Il faut avouer que le titre (qui fait un peu…cliché on va dire) et le résumé me faisait penser à des romans très légers que je fuis dernièrement, n'y trouvant plus grand chose de neuf à découvrir…j'ai commencé à regretter de l'avoir accepté, mais je me suis tout de même lancée.

Et franchement, j'ai passé un très bon moment de lecture. Au point que j'ai regretté de ne pas avoir le tome 2 pour pouvoir enchaîner. Et je pense que je vais faire en sorte de l'avoir cette suite le plus vite possible.

Soyons clair : ce n'est certainement pas le chef d'oeuvre du siècle, ce n'est pas particulièrement bien écrit (c'est agréable à lire, bien écrit, mais on est pas béat devant le style), c'est loin d'être une histoire très originale, mais c'est intéressant, on découvre un autre pays, les personnages sont attachants et on veut savoir ce qui va se passer.

J'ai trouvé cette lecture plutôt reposante en fait et j'ai donc passé un bon moment. Ce ne sera jamais mon genre de prédilection, mais je suis tombée sur la bonne saga au bon moment et je suis curieuse de voir ce qui va se passer ensuite.

J'ai beaucoup aimé le fait que cela se passe au Québec dans les années 1900. C'est un pays que je ne connais pas du tout, à une époque dont on parle assez peu (on a plus de romans sur la première ou deuxième guerre mondiale que l'avant-première-guerre on va dire). C'est surtout ça qui m'a énormément plu, j'ai vraiment pu découvrir une partie de l'histoire quotidienne du Québec.

Il y a beaucoup de descriptions sur les tâches ménagères et agricoles de l'époque, j'ai trouvé cela plutôt intéressant, ainsi que sur la mentalité de cette époque (le poids de la religion, des traditions, les hommes / femmes, le départ des hommes pour les chantiers l'hiver…)

Les personnages sont plutôt attachants et pas trop plats.
Après, j'ai trouvé que Corinne était un peu une idiote (ou une enfant de 19 ans vraiment trop amoureuse, ce qui peut être pareil)…je veux dire tous les signes avant le mariage qui lui montraient clairement que Laurent n'était pas vraiment l'homme pour elle…et elle ne le voit même pas! J'ai trouvé cela hallucinant quand même qu'elle veuille encore l'épouser son idiot! Elle prend plus de caractère après son mariage, quand elle se retrouve maîtresse de maison et qu'elle doit apprendre à tout gérer.



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Je remercie encore une fois les éditions Kennes et Babelio pour ce roman. Je ne m'attendais pas à passer un aussi bon moment de lecture et j'ai hâte de lire la suite! Une lecture parfaite pour l'été!
Lien : https://writeifyouplease.wor..
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La couverture fait immédiatement penser à la BD de Loisel et Tripp « Magasin Général » et c'est bien le même monde qui est ici décrit, à tel point que je pense que la BD est une adaptation de ce roman. On retrouve les mêmes personnages si je me souviens bien de la BD que j'ai parcourue avec plaisir dans le cadre de mon club de lecture .
Nous voici donc, en 1901, dans le Québec rural, bien parti pour une saga en quatre tomes avec les familles Joyal et Boisvert dans le village de Saint-Paul-des-Près. La jeune Corinne, cadette de la famille Joyal, est amoureuse de Laurent le plus jeune fils de Gonzague Boisvert, un vieux grigou au coeur sec et nous assistons à la préparation de son mariage et au début de sa vie conjugale.

Le lecteur est embarqué une vie de village où chacun doit tenir sa part de travail pour que la communauté puisse faire face au climat rigoureux du Québec. Tout cela béni par une religion catholique bigote , chacun s'exprimant dans une langue qui me fait toujours sourire. Michel David possède un talent de conteur indéniable, et même si ce n'est pas de la grande littérature, j'ai beaucoup apprécié cette lecture. L'intrigue tourne autour d'une sombre histoire de terrain sur lequel on doit reconstruire une église, les rivalités des clans politiques opposent « les Bleus » aux « Rouges » , mais le plus important ce sont les manigances du vieux Gonzague Boisvert qui aimerait être le maitre incontesté de son village. Surtout n'ayez pas peur des 500 pages, il ne m'a fallu que deux jours pour en venir à bout. Je ne sais pas si je lirai la fin de la Saga , mais à l'occasion pourquoi pas. Les personnages sont vivants et bien croqués, mais il y a un côté gentillet qui risque de m'ennuyer quelque peu.
Lien : http://luocine.fr/?p=4403
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