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Et bien voilà ! Comme promis, je suis passée illico à la lecture du deuxième tome que j'achève aujourd'hui sans aucun regret !
Alors, je ne vous ferai pas le coup du parlé québécois : A chaque critique son univers et celle-ci sera dans la continuité d'un plaisir de lecture qui ne faiblit pas !
On retrouve donc Saint-Paul-lès-Prés et ses petits et grands bouleversements qui sèment leurs lots de bonheur et de misère. Corinne est toujours aussi empêtrée avec un mari, qu'on aurait bien aimé voir déguerpir assez loin pour ne jamais revenir... Mais me direz-vous : Quid de l'histoire et de ses rebondissements ?

Le parlé québécois de Michel DAVID est toujours aussi fun (oups ! j'avais dit non ! Mais bon, cela se dit aussi, chez nous, hein ?) et nous plonge vraiment dans l'ambiance du pays et de l'époque.

En tant que femme, on se dit : « Quelle vie ! » Trimer du matin au soir, se battre pour pouvoir gagner un peu de liberté d'action et de pensée, en biaisant et rusant pour ne pas attaquer la tradition de front, et dépendre des finances (et des caprices) d'un mari ou d'un père pour espérer un sort plus clément : La réalité du début d'un XXième siècle, au Québec et ailleurs, en ce temps ou en un autre...
A lire, on en arriverait presque à envier le sort des veuves, ou de ces femmes célibataires-maîtresses d'école, qui arrivent à gagner quelque autonomie - mais à quel prix ! - avec pour les dernières, la peur de coiffer Sainte Catherine. Ce qui n'est pas le gage, en ce temps, d'une vie sereine et réussie...

Native de Normandie, j'ai parfois l'impression de retrouver certaines histoires cauchoises que me contaient mes grands-parents... : le paysan qui ne sait pas délier les cordons de sa bourse, la terre aussi précieuse que le sang, les enfants « Gagné » ou « Trouvé », souffre-douleurs des fermiers et corvéables à merci (souvent !) et les rapports avec les brus et les bruments...

Je m'y sens bien dans ce petit village. Et l'évocation de ces chemins enneigés, des pelletées à effectuer pour pouvoir ouvrir un bout de chemin au matin quand le blanc du ciel se retrouve sur la terre, des doigts gourds de froid que l'on réchauffe près du poêle et des congères qui empêchent le croisement des charrettes, me rafraîchissent l'esprit dans cette chaleur écrasante.

C'est dire que les aventures de Corinne Boisvert et de son petit monde risquent fort de m'accompagner pendant cette longue période estivale. Deux tomes restant à lire et déguster sans modération ! (Ami libraire, merci !)

Ma Saga de l'été, en quelque sorte... ;)
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Comme promis, j'ai attaqué le 2ème tome d'un Bonheur si fragile.
J'apprécie toujours autant Corinne Boisvert. Malheureusement, son mari est toujours aussi détestable, mais elle peut compter sur l'aide de Rosaire, jeune orphelin qu'elle a pris sous son aile et sur grand-père Boucher. Les saisons défilent avec son lot de joie et de malheur.
Une bien agréable lecture qui se poursuivra avec les deux tomes restants.
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Corinne donne naissance à un garçon en pleine santé, Philippe, alors que son époux n'est pas encore de retour de chantier. Nous sommes en 1901 et la vie continue avec ses joies et ses chicanes villageoises. La reconstruction de l'église n'avance pas, un nouveau curé est nommé au village et celui-ci entre directement en guerre avec Gonzague Boisvert. A la manière de « Don Camillo » il n'aura de cesse de faire fléchir son adversaire, notamment en ce qui concerne la construction d'un hôtel au centre du village. Difficile de garder la morale sauve quand des intérêts économiques sont en jeu.

Laurent ne change guère et la vie familiale est bien dure, tant financièrement que dans les relations entre époux. Heureusement, grand-père, Rosaire et Bernard, le pensionnaire de Corinne, adoucissent un peu la vie de cette dernière par leur simple présence.

Une autre année est racontée dans ce deuxième tome, rythmée par les saisons et le travail à la ferme. Dans un style toujours aussi impeccable, Michel David nous transporte dans le Québec rural qu'il semble particulièrement affectionner. Comme dans le précédent, ce tome nous conte un univers rude où se mêlent amour, entraide, trahison, tristesse et bonheur. Un quotidien tout simple qu'il sait très bien mettre en valeur et faire vivre sous nos yeux.

Une suite que j'ai autant appréciée que la première. Il me reste les deux derniers volumes à découvrir.
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Je suis tombé par hasard sur la suite d‘Un bonheur si fragile et je replonge dans cette saga avec plaisir.

Ce tome continue la chronique familiale et villageoise tissée autour de Corinne Boisvert. La vie à la ferme continue avec l'aide de Rosaire et du grand-père et cette deuxième année commence avec la naissance de Philippe, le premier enfant de Corinne, et le retour très tardif de Laurent, le jeune père.
La vie familiale reprend bien que Laurent soit presque aussi mesquin que son père et garde ses habitudes d'ivrogne. Les choses s'arrangent un peu lorsqu'il travaille au chantier de construction de l'église du village, surtout que son patron prend pension chez les Boisvert mais la jeune mère va voir ses illusions tomber.
Pendant ce temps, le village s'habitue difficilement à son nouveau curé. La vie politique et sociale de ce petit village s'agite quand Gonzague Boisvert, qui cherche à se faire élire maire, construit un hôtel au centre du village, en opposition totale avec le curé qui y voit un établissement de perdition.

Ce roman est un bon livre de détente, chaque chapitre apporte son anecdote ou sa petite histoire, les personnages sont bien typés, soit gentils soit méchants, et la reconstitution de la vie au début du XXe dans la campagne québécoise est digne des meilleurs romans de terroir.

Je ne vais pas bouder mon plaisir même si je sais que c'est trop beau pour être vrai, le roman nous donne une belle illusion de la vie campagnarde presque autosuffisante. On va laisser le rêve agir et croire à ce fantasme de vie rurale idéalisée et pas si pénible.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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Comme avec le premier tome, on dévore cette saga familale où les personnages principaux confirment la personnalité que l'on pressentait au départ...
Le Quebec, sous les us et coutumes de 1902, le courage des paysans, l'appat du gain et la place de l'église ainsi que les petits arrangements politiques font qu'on se donne rapidement rdv au troisième ème tome...
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Dans ce second tome, bon nombre de bouleversements ont lieu, Corine découvre les joies de la maternité tandis que son mari Laurent et de plus en plus colérique et porté vers la boisson. Alors, quand le corps sans vie de Mitaine et retrouvé sur leur terre, c'est tout un chamboulement pour le jeune couple. Entre les beuveries répétitives de Laurent, la construction de la nouvelle église, les élections municipales qui oppose Bertrand Gagnon et Gonzague Boisvert, la mort de Mitaine et la construction d'un hôtel au village on ne nous laisse aucun répit.
J'ai adoré replonger dans le petit village de Saint-Paul-Lès-Prés. C'est un village comme les autres, plein de vie, animé par les rumeurs et les petits conflits et pourtant si unique en son genre. J'ai vraiment apprécié cette histoire ce fut un plaisir de retrouver ces personnages si variés et attachants. La plume de l'auteur et juste sublime, je n'ai pas d'autre mot ! On s'identifie bien aux personnages et on est réellement immergé dans l'histoire.
C'est une saga que je ne peux que recommander !
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Bonjour les lecteurs ....
Voici le tome 2 de la saga de Michel David.
C'est avec un grand plaisir que j'ai continué à lire ce Pagnol québécois et retrouvé tous les personnages.
Laurent, l'époux de la courageuse Corinne, tarde de revenir du chantier où il est allé "travailler " l'hiver .
Corinne, elle, donne naissance à un premier enfant, Philippe.
Heureusement, le père revient tout juste la veille du baptême pour faire taire les rumeurs à son égard.....
En 1901, la vie continue à Saint-Paul-les-Prés alors que les chicanes de clocher autour de la construction de la nouvelle église font autant de vagues que l'annonce prochaine de l'ouverture d'un hôtel au centre du village.
Pendant ce temps, Laurent montre parfois des signes d'un travailleur sérieux, mais le plus souvent il profite de ses samedis pour prendre un coup et charmer les filles à l'hôtel Yamaska dans le village voisin.
La vie paisible des villageois va être bousculée lorsque Mitaines est retrouvé mort sur la terre de Laurent Boisvert.
Si l'événement est rapidement classé, un élément demeure suspect : où sont passés les 600$ que Mitaines avait dérobé à monsieur Tremblay.
Cet épisode changera à jamais la vie de Corinne et Laurent…
J'adore lire ce français-là " Pantoute " !!!
Les pages se tourne à toute allure...
J'ai ressenti bien entendu beaucoup d'empathie pour Corinne et envie de botter les fesses de son faignant de mari.
Le plaisir continue ... vivement le tome 3 !
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Nous voici déjà en mai. Corinne est bien près d'accoucher, et toujours aucune nouvelle de Laurent. Heureusement, Juliette et Marie-Claire Rocheleau pourront aider le jeune femme à mettre au monde le petit Philippe. Tout fier, Grand-père Boucher va déclarer l'enfant. C'est lui qui en sera le parrain, plutôt que l'insensible Gonzague Boisvert, qui ne s'occupe guère de sa famille, si ce n'est pour lui réclamer de l'argent ou pour enlever Rosaire à sa belle-fille.
Enfin, Laurent pointe le bout de son nez. Mais, au lieu d'être une bonne nouvelle, c'est une source de tracas : il s'est mis à boire et, quand on parle de lui, on chuchote le nom de « la belle Louisette ».
J'avais hâte de découvrir la suite des aventures de Corinne et du village de Saint-Paul-des-Prés. Je n'ai pas été déçue. Ce deuxième volume est fertile en rebondissements et je l'ai dévoré.
Laurent ne se comporte pas mieux dans cet épisode que dans le premier . Pourquoi donc a-t-il épousé Corinne, si c'est pour la traiter comme il le fait ? Quant à son père, l'infâme Gonzague, il ne vaut guère mieux ! Finira-t-il un jour par payer toutes les mauvaises actions dont il s'est rendu coupable ?
Le village a un nouveau curé. Bonne nouvelle ? Pas si sûr ! L'abbé Bilodeau ne peut pas se poser en champion de la charité chrétienne ! Il est sec, dur, autoritaire et on dirait que, loin d'apporter le calme et la paix, il se plaît à attiser les rivalités, telle celle qui oppose Alicia Duquette et Honorine Gariépy.
Autant on a claqué des dents au sein de l'hiver, cadre du premier épisode, autant on transpire à grosses gouttes pendant cet été torride. Quelle terre de contrastes que le Canada !
Comme nous sommes dans le monde rural, on peut se rendre compte de la pénibilité des travaux des champs lors de l'épisode des foins. On éprouve un léger vertige en constatant à quel point les progrès ont été rapides ! de nos jours, à peine une centaine d'années plus tard, de gigantesques machines se chargent, comme en se jouant, du travail de forçat effectué à grand peine par la famille Boisvert.
Bien d'autres surprises nous attendent : un corps, découvert à demi rongé, la construction d'un nouvel hôtel au centre du village, au grand dam du curé, qui considère cet endroit comme un lieu de débauche et de perdition, et puis, quelques réjouissances et bien des drames...
Inutile de dire que j'ai aussi beaucoup aimé ce deuxième tome et que j'attends la suite avec impatience.
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Nous retrouvons les personnages peu de temps après la fin du tome 1. Laurent n'est toujours pas revenu du chantier et Corinne est sur le point d'accoucher. Juliette, le soeur de Laurent, arrive près de Corinne pour l'arrivée du bébé, un petit garçon nommé Philippe. En l'absence de Laurent, Corinne a choisi Juliette et le grand-père Wilfrid comme marraine et parrain. Heureusement, Laurent sera présent au baptême et il évitera les rumeurs à son encontre. Laurent n'a pas vraiment changé, toujours paresseux, il a rapporté aucun argent de sa campagne d'hiver.
Saint-Paul-des-Prés a un nouveau curé, le père Bilodeau, qui est bien décidé à diriger la construction de la nouvelle église. Construction qui va pouvoir enfin commencer et Laurent va y travailler pour rapporter quelques argents à sa famille.
Gonzague Boisvert ne se laisse pas abattre après sa défaite du printemps, il se lance comme candidat pour les élections municipales et décide de construire un hôtel au centre du village. Une guerre s'engage donc entre lui et le curé...
Un cadavre sera retrouvé sur les terres de Laurent, c'est celui de Mitaines qui avait mystérieusement disparu après avoir volé une très grosse somme d'argent chez Monsieur Tremblay. La police enquête sur la mort et sur la disparition de l'argent...
C'est toujours amusant de suivre cette saga québécoise où le dépaysement est garanti, les valeurs simples et les personnages attachants (enfin pas tous...)
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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la suite du premier tome !! a lire après !! très intéressant
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