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Citations sur Les prétendants (19)

Je disais que j’aimais les hommes, mais pas à n’importe quel prix. Que je les voulais, dans l’ordre : gentils, intelligents, prêts à être heureux, indulgents envers eux-mêmes et les autres, généreux et sages. Il fallait qu’ils n’aient pas peur des femmes, qu’ils soient virils, qu’ils aient envie de faire l’amour tout en étant revenus des galipettes avec des bimbos.
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Connaître les gens peut vouloir dire tant de choses. C'est comme les livres. Il y a plein de stades entre les livres qu'on a lus et ceux que l'on n'a pas lus. Il y a ceux dont on a entendu parler, ceux dont on connaît l'histoire ou le style, ceux dont on a vu la couverture, ou lu la quatrième de couverture. Ceux que l'on a envie de lire et ceux que l'on ne lira jamais. Et puis on peut aussi avoir lu un livre et l'avoir oublié, c'est d'ailleurs ma spécialité, ou l'avoir lu en diagonale. Les gens, c'est la même chose.
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Le sommeil n’est possible que lorsque le cerveau atteint une certaine taille. Par exemple, les papillons ne dorment pas alors que les baleines, les orques et les dauphins ont un cerveau en deux parties qui dorment à tour de rôle, ce qui les rend capables de nager sans jamais s’arrêter.
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Il lui aurait fallu convenir qu’elle avait vieilli, elle aussi, et qu’elle avait de plus en plus de mal à « faire son marché » au sein de sa génération. Non que ses congénères meurent comme des mouches, mais la vieillesse, multipliant ses ravages, engendrait parmi eux de plus en plus d’aigris, de confits en dévotion, de gens assoiffés d’honneurs ou boursouflés de leur importance. Et elle se doutait bien qu’en se tournant vers des plus jeunes en quête de sang neuf, elle se sentirait aussi vulnérable et intimidée qu’un nouveau venu dans une cour de récréation.
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Bref, Lou n'était pas de notre monde puisque les subtilités de notre jargon lui échappaient. Et ce fait, une fois constaté par les initiés que nous étions et qui se reconnaissaient entre eux, tels des francs-maçons de l'élégance, était à la fois passé sous silence et présent à notre esprit. Et nous pouvions tout à fait décider de lui en tenir rigueur, en dépit de l'absurdité de la chose. Car il devenait de plus en plus rare que quiconque comprenne encore de quoi il était question lorsque nous faisions mention de nos usages.
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La France était le seul pays au monde où la fascination pour le verbe conférait tant de crédit à ceux qui se proclamaient intellectuels et qui s’exprimaient de façon érudite et subtile, qu’ils étaient dispensés de tout, y compris de raisonner juste, sans cesser d’intervenir à tort et à travers dans le débat public dominé par les patrons pragmatiques aux Etats-Unis et les historiens d’art en Italie.
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Nous avions reçu de notre mère une éducation sexuelle qui tenait en quelques principes : nous ne devions commencer notre vie de femme qu’après une visite chez le médecin et seulement si (elle disait toujours si et non lorsque) nous étions amoureuses. Une condition sine qua non, disait-elle, pour faire l’amour et tourner en don de soi ce qui ne serait sans cela que des galipettes de fille facile.
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Les hommes ne me laissent jamais indifférente. Suscitant désir ou dégoût, leur corps, leur peau recèlent un pouvoir sur moi qui s’avère parfois inopportun. Ainsi je suis incapable de danser joue contre joue avec un homme qui ne me plaît pas.
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Le sexe est pour moi un élixir qui me guérit de tout, de l’inquiétude comme de la douleur. C’est un voyage prodigieux qui m’embarque de la racine des cheveux à la pointe des pieds et que je ne peux entreprendre qu’avec un homme que j’aime sans restriction, même si c’est pour quelques heures.
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Tomber amoureuse provoque chez moi désordre et commotion. Je me retrouve aussitôt embrasée, possédée par un désir douloureux de l’homme qui occupe mes pensées. Je deviens insomniaque et je gémis, tordue par le manque, capable de jouir ou de rester terrassée de frustration au souvenir d’un mot, d’un geste.
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