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4,18

sur 818 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Alors là c'est encore une claque !
En ce moment, depuis la fin des vacances de printemps, j'ai de nouveaux des super moments de lecture ! Vu le prix des livres j'avoue que souvent je me renseigne et j'achète en fonction des recommandations que je vois sur différents groupes de lecture. Je mettrais les liens facebook en fin d'article !
Et aussi j'écoute mon instinct il y a des livres qui vont rester longtemps dans ma PAL alors que d'autres y feront un bref passage ou n'y passeront même pas 😊
Pas de scrupules si je sens que ce n'est pas le moment je ne me force pas à lire un livre même si il traîne depuis longtemps !

Ce n'est pas le cas de tous les livres, il y a des auteurs que je suis bien sûr mais pour les découvertes je les dois pour la plupart aux mordus !


Ce livre je le vois passer depuis plus d'un an, soit il est adoré, soit les gens l'ont trouvé trop long … du coup c'est le genre de livre que tu hésites à sortir de ta PAL de peur que ça créé une panne de lecture !

Suite au retour de Séverine Lenté sur sa suite (tu tueras l'ange) et à sa LC / Challenge sortons les pavés de la PAL entre le 21 mai et le 21 juin j'ai décidé de le mettre en haut de la liste !



Bon ce n'était pas gagné en plus parce que je l'ai sorti au mauvais moment, avec un week-end de 5 jours blindé donc pas de temps pour lire, ou très peu … C'est le genre de choses chez moi si le livre est moyen qui peut m'emmener vers une panne parce que je n'arrive pas être totalement dedans et donc m'y plonger 5 minutes par ci, 5 minutes par là ce n'est pas possible !

Dès les premières lignes de tu tueras le père j'ai compris que ça allait être un énorme moment de lecture ! J'ai direct été embarquée avec une envie furieuse de ne plus le lâcher ! Je savais que j'allais mettre un peu de temps à le lire à cause du long week-end et de ses 736 pages mais à la limite ça me faisait plaisir de pouvoir faire durer un peu !



Dans ce livre on voyage en Italie et ma foie les auteurs italiens ils envoient quand même du pâté grave !


On est ici avec Colomba commissaire de police en pause suite à une opération qui a mal tournée, elle est appelée sur les lieux d'un crime par son supérieur. Tout porte à croire à un drame familial un petit garçon disparu et une femme qui gît décapitée au fond d'une clairière suite à un pique-nique …

Rovere veut qu'elle enquête sur ce drame avec l'aide d'un expert atypique Dante Torre ! Dante est spécialiste des disparitions d'enfants, il a lui-même été kidnappé à l'âge de 6 ans et a vécu 11 ans enfermé !



Ce livre est juste génial ! L'écriture est extra et addictive ! Les personnages sont super bien travaillés et l'histoire est excellente !
Il y a peut-être quelques longueurs je pense que ça va vraiment dépendre du lecteur ! Pour ma part je n les ai pas vraiment ressentis, disons que je ne me suis pas dit pfffffffffffffffffff ces pages ne servent à rien … Mais j'avoue qu'à un moment ça piétine un peu. Les gens qui ont du mal à lire les gros pavés vont peut ressentir des longueurs mais si non elles ne sont pas gênantes. J'ai tellement aimé l'écriture et les personnages de Sandrone que j'étais contente de passer ce temps avec eux.

Et puis la fin a le droit à son petit cliff qui m'a convaincue que j'achèterais le deuxième à l'auteur au salon Saint Maure e poche !
Je veux absolument savoir !!!!! Arghhhhhhhhhhhh j'adore ça les fins qui te font trépigner de lire la suite !



Note 8.5/10 (j'aurais bien mis 10 mais je vais tenir compte des longueurs et puis laisser une marge au cas où le deuxième serait mieux 😃 )
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On est accroché dès les premières pages.
On a peur pour Colomba et Dante amène la folie et l'angoisse en fil rouge de ce très agréable polar.
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Excellent !
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Tient en haleine. Personnages sympathiques.
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Très bon suspense !
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Premier polar italien que je lis, et je commence avec un des meilleur, je pense.

Une histoire d'enfants kidnappés qui pourrait être banale comme sujet pour ce type de livre mais qui n'est que le prémisse d'une histoire plus complexe,terrifiante.
Mais surtout ce qui fait la force de ce roman, c'est les deux personnages centraux : Dante et Colomba. Ils sont complexes, touchants, si humains. C'est eux la force du livre en premier lieu. L'auteur nous fait tomber amoureux de ces deux écorchés vifs. du grand art !

J'ai été prise dans l'histoire dès le premier chapitre, qui dès le début nous met dans l'histoire en nous terrifiant, nous intriguant en quelques pages, et là on sait qu'on est foutus, qu'on veux savoir, comprendre, découvrir.

Le seul point négatif si on veux, c'est les dernières pages, qui nous intriguent et pourtant n'ont pas de suite. Un jour peut-être ?
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Une très belle histoire qui se lit toute seule, un vrai coup de coeur.
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En bref, La Bête noire a tenu sa promesse et c'est un très bon thriller que j'ai pu découvrir. L'enquête est fouillée et prend un chemin intéressant tandis que le duo principal est vraiment exceptionnel et attachant. Une suite s'impose face à cette fin bouleversante.
Lien : http://rizdeuxzzz.canalblog...
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Un grand merci aux éditions Robert Laffont et surtout Glenn Tavennec pour cet envoi dans le cadre de notre partenariat.

​Il y a quelques semaines, j'ai lu Les Fauves de Ingrid Desjours dans la même collection, et je m'étais fait la réflexion qu'il allait être difficile de faire mieux, car j'avais a-do-ré. Mais ici… si l'histoire est totalement différente, le plaisir reste le même. Dans ce pavé de plus de 600 pages se cachent un talent indéniable et un sens du suspens exacerbé.

Il y a plusieurs décennies, un petit garçon a été enlevé puis enfermé dans un silo pendant 11 ans. Son ravisseur ? Un homme qui se faisait appeler le Père et dont le visage lui a toujours été caché. Mais un jour, ce même garçon parvient à s'échapper. La police est persuadée que l'enquête ne va pas plus loin, puisque le kidnappeur présumé s'est suicidé.

Bien des années plus tard, un homme signale la disparition de son fils, Luca, et de son épouse. Peu de temps après, cette dernière est retrouvée décapitée, mais l'enfant, lui, reste introuvable. C'est Colomba, une commissaire aussi franche qu'autoritaire, qui se voit confier très officieusement l'enquête de cette affaire, alors qu'elle n'est plus en service. Et pour l'aider, son supérieur lui conseille de s'entourer de Dante Torre, l'homme qui, enfant, s'est retrouvé enfermé dans le silo et qui a pu échapper au Père.

Persuadé que celui qui s'est donné la mort n'était pas son ravisseur, Dante s'aperçoit bien vite que l'enlèvement De Luca n'est pas l'oeuvre du hasard. Et que quelque part, le Père rôde toujours… Colomba et Dante vont donc mener leurs investigations très, très loin, poussant un peu plus les limites entre réalité et suppositions.

Contrairement à ce que je fais habituellement, je vais commencer par parler des personnages, car ils m'ont beaucoup marquée. Colomba est un agent de police mise aux arrêts suite à un accident qu'elle nomme très justement “Le Désastre”. Elle a un tempérament bien à elle et sait se montrer opiniâtre quand la situation l'exige. Ses valeurs ne la quittent jamais, et sa prestance fait d'elle une femme que la gent masculine respecte.

Lorsqu'elle fait la connaissance de Dante, on est tenté de se dire que ça va être une vraie catastrophe ! Ce dernier se tient toujours à l'écart de tout et vit en reclus. Maigre comme une tige, accro aux anxiolytiques et sujet aux TOC, il revient de loin. Son enfance passée enfermé dans un silo a laissé des balafres profondes en lui.

Colomba et Dante, ce sont deux âmes perdues et meurtries. Et s'ils forment un duo des plus improbables, ça va marcher. Dans cette enquête, ces deux estropiés de la vie vont se démener comme des diables pour retrouver Luca et surtout mettre la main sur le Père. Leurs premiers rapports sont des plus éprouvants. Mais progressivement, il y a une vraie amitié qui se tisse entre eux, une entente tacite et un respect mutuel que j'ai adoré. Et puis merci à Sandrone Dazieri de ne pas avoir bifurqué vers une romance. Parce que la beauté de la relation entre Colomba et Dante, c'est l'absence d'ambiguïté.

La seule petite remarque négative que je pourrais faire concernant les personnages, c'est que le fait qu'ils soient nombreux conjugué aux noms à consonances typiquement italiennes… c'était un peu déstabilisant. J'avais parfois des difficultés à me remémorer qui était qui.

La plume de l'auteur est saisissante. Incisive, elle va droit au but et les indices sont soigneusement posés jusqu'aux révélations finales. Sandrone Dazieri est un génie de l'attente anxieuse. Il a ce don particulièrement frustrant de terminer un chapitre en nous lâchant une bombe, et fait durer le plaisir jusqu'au bout (sinon ce n'est pas drôle !). Et honnêtement, si d'habitude j'ai du flair, là je vous avoue que je n'ai rien vu venir !

J'ai mis la main sur une petite pépite. Sur un thriller qui m'a laissée pantelante. Tu tueras le Père est un roman qui ne nous laisse jamais le loisir de reprendre nos esprits. Plus on s'enfonce dans cette histoire et plus le suspens devient difficilement supportable. La tension monte crescendo à mesure que les détails et les perspectives se multiplient. La trame est complexifiée mais reste toujours cohérente et compréhensible. Et le plus drôle c'est que quand on s'imagine que tout est terminé, il y en a encore. Et encore. Et encore. Vers la fin, les révélations s'enchaînent avec une précision de chirurgien. On s'aperçoit que notre curiosité va bien au-delà de l'identité du Père.

Je craignais que, comme de nombreux thrillers de ce genre, le fait de démystifier l'histoire la rendrait moins attrayante par la suite. Eh bien je me suis lourdement trompée, car Sandrone Dazieri n'en avait pas tout à fait fini avec ses lecteurs. Quand mes yeux sont tombés sur la toute dernière phrase, j'ai grogné de frustration. C'était une fin parfaite, belle, lourde de sens et riche en promesses. le fait que l'auteur ait choisi de s'arrêter là était tout à fait judicieux et très, très malin.

En résumé, Sandrone Dazieri signe un coup de maître. Tu tueras le père est un thriller qui remue les tripes. J'ai émergé de cette histoire avec la sensation que je sortais du tambour d'une machine à laver. Dans une ambiance propice aux questionnements les plus enfouis, l'auteur tire les ficelles avec un talent incontestable. Contrairement à beaucoup de lecteurs, je n'aimerais pas qu'il y ait une suite. Ce livre se termine de la façon la plus ingénieuse qui soit.

Lien : http://april-the-seven.weebl..
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