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4,18

sur 816 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un conflit oedipien mal résolu ? J'aurais bien aimé trouver un peu de Freud ou équivalent, là-dedans, mais non hélas.
Juste une histoire de séquestration (encore) et la nécessité, pour la victime, de tuer son ravisseur, qui se faisait appeler 'le Père'.
D'aucuns prétendent que le monstre est mort ; celui qui a réussi à lui échapper est persuadé du contraire, et lui attribue même une autre disparition d'enfant, vingt-cinq ans après sa propre évasion.

Tâtonnement et profiling, voilà qui rappelle 'L'Aliéniste' (Caleb Carr).
Enquête officieuse, odeur de complot, duo de 'fêlés' sympas - hop, un petit air des 'Millenium' de Stieg Larsson.
Intrigue aux accents italiens, et on pense au 'Chuchoteur' (Donato Carrisi).
Du suspense ? Oui, comme dans les ouvrages cités ci-dessus.
Mais aussi des longueurs, un côté Fantômette, de l'action à gogo, des héros qui se relèvent de bastons sévères et reprennent leurs courses-poursuites sans faillir, qui se jettent dans la gueule du loup et en réchappent in extremis, moult rebondissements et une fin à la con ... Tout ça sur plus de 700 pages. Pfiou, je suis sur les rotules, à bout de souffle et de patience.
'Tu tueras l'Ange'*, VOUS tuerez l'ange, je n'en doute pas. De même que toi + elle, vous survivrez aux imprudences les plus folles pour quelques épisodes encore.
Mais je ne vous suivrai pas.

* titre du 2e opus, paru en VF en mai 2017
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Unique roman lu durant mon crapahutage en Slovénie, terminé le vendredi précédant mon départ, alors qu'allongée sur un transat sur une plage de sable croate (un peu marre de la caillasse des plages slovènes), je savourais les derniers assauts du soleil (avant la grisaille parisienne et les 5 degrés).

Thriller noir de chez noir, idéal pour vacances ensoleillées (qu'on apprécie d'autant plus J). Peu d'espoir dans ce récit qui n'a de la Dolce Vita italienne que le décor d'une Rome peu flatteuse, embourbée dans une grisaille déprimante. Je procrastine, moi ??!!! Non, pourquoi tenterais-je de repousser l'inéluctable résumé de ce roman angoissant ?

Dans Tu tueras le père, il est question de mort(s) (tiens donc), d'une disparition d'enfant, d'une course contre la montre, d'un monstre manipulateur et d'un duo d'enquêteurs plus atypique tu fais pas. Ça vous suffit ou pas ?

Concentrons-nous sur le duo d'enquêteurs car il vaut le détour : une inspectrice répondant au doux nom de Colomba Caselli n'a qu'une envie, donner sa dem, bim dans votre face ! Faut dire qu'être rescapée d'un attentat à la bombe force à réfléchir sur son avenir, surtout si on se sent responsable. A cette jeune femme au caractère sacrément coriace, aimable comme une porte de prison, ajoutez Dante Torre, ancienne victime du Père (nous y voilà), fumeur obsessionnel, siroteur de café d'exception, brillant tout autant qu'asocial, goûtant peu les effusions en public, le monde de manière générale, luttant chaque jour contre l'angoisse de son existence, à savoir retomber dans les rets du Père qui l'a séquestré pendant 10 ans dans un silo.

Le destin les fout dans les pattes l'un de l'autre pour le meilleur et pour le pire. le Père que tout le monde croyait mort (sauf Dante qui n'a jamais douté de son existence) semble être revenu d'entre les morts pour kidnapper un garçonnet de 8 ans. Mais le hic est le suivant : peut-on croire un Dante Torre un brin barge et une Colomba qui pète un plomb tout doucement, persuadés que le Père est derrière tout ça ? Vous le saurez bien assez vite les amis.

Honnêtement, j'ai eu du mal au début. Je me suis dit : encore un duo d'enquêteurs peu accordés, forts en gueule chacun à leur manière. Si on ajoute des dialogues un peu téléphonés et des situations trop attendues, non franchement je n'adhérais pas. Et puis, allez savoir pourquoi, je me suis lentement mais sûrement laissée ferrer par cette histoire bien glauque avec un début d'attachement pour les gugusses. Sandrone Dazieri a su restituer toute la grisaille autour de cette histoire et l'atmosphère oppressante à souhait est très tangible. Ce roman restera un thriller en demi-teinte, ni totalement convaincue, ni foncièrement déçue. Mais un roman qui se lit bien et donne quelques sueurs froides est déjà une réussite en soi, non ?
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J'ai d'abord pensé ne mettre deux étoiles et demie parce que j'ai pas mal de réserves, même si j'ai lu ce thriller rapidement et avec un certain intérêt… En fait, je n'avais pas l'intention de lire Tu tueras le Père de Sandrone Dazieri ! Je voulais lire Tu tueras l'ange, du même auteur, à cause du premier item du Challenge Pavés 2020 : « Ange » ou « Démon » dans le titre. Mais c'est le deuxième tome d'une trilogie. J'ai donc commencé par le début.
***
La première partie, titrée « Avant » et écrite en italique, se révèle extrêmement efficace : un enfant est prisonnier dans un espace circulaire. Il est nourri par une trappe, au gré de son geôlier. Quand il a bien agi, il est « Fils » ; s'il agit mal, il devient « Bête ». Il est terrorisé par celui qu'en lui-même il nomme « Père ». Le narrateur à la troisième personne nous laisse avec l'image de l'enfant apercevant par une fissure le Père qui se dirige vers sa prison, et l'homme tient un couteau... Vous êtes à la troisième page ! Sur les huit parties que comporte le roman, trois autres sont titrées « Avant » et, sauf pour la première, j'ai eu du mal à établir un lien immédiat avec les événements qui suivent : une bonne manière d'accrocher le lecteur, comme d'ailleurs les chapitres courts, les cliffhanger, les retournements de situation, les fausses pistes, etc. ; bref tous les codes du page-turner, comme on dit en français, et c'est une de mes réserves : la recette est suivie à la lettre et l'intrigue remet en mémoire pas mal d'autres romans du même type, jusque dans le duo d'enquêteurs apparemment mal assortis, mais finalement complémentaires…. Duo parce que nous suivons surtout deux personnages principaux, deux survivants, en fait, et qui ne forment pas un couple. La commissaire Colomba Casselli est chargée officieusement d'une enquête sur la disparition d'un enfant alors qu'elle tente de se remettre d'un violent traumatisme (le Désastre). Elle est sujette à d'épouvantables crises de panique qui lui font perdre tous ses moyens. Elle sera aidée dans sa quête par Dante Torre, claustrophobe, obsessionnel, brillant, et imbattable pour « lire » dans les attitudes des gens. C'est lui l'enfant du silo, le petit prisonnier présenté dans la première partie ; on le retrouve plus de vingt ans après, tourmenté par des séquelles sévères et récurrentes.
***
J'ai commencé à me lasser à la partie VI (page 169 sur 668). J'avais déjà eu fugitivement l'impression d'une avalanche de détails inutiles dans les « Avant » III et V, mais j'ai réalisé que le choix de cette extrême précision insuffle un rythme intéressant et induit une attente chez le lecteur. En revanche, ces qualités disparaissent dans la sixième partie : j'ai lu des pages entières de dialogues creux, et j'ai gardé une impression tenace de remplissage. le rythme s'essouffle, l'intrigue se dilue dans les redites : Colomba et Dante recherchent de potentielles victimes et prennent contact avec des parents d'enfants officiellement décédés, et c'est rapidement répétitif, comme d'ailleurs les multiples et handicapants symptômes de Dante. À côté de ça, de jolies trouvailles qui rendent les deux protagonistes sympathiques : la culpabilité que Colomba ressent après le Désastre, ou la très grande capacité d'empathie de Dante envers Colomba, entre autres. Et puis j'ai vraiment du mal avec les théories du complot… Et pourtant, je l'ai fini ! et j'ai même commencé le suivant, ce qui justifie les trois étoiles.
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En même temps que je lisais Tu tueras le Père, je suivais la première saison de la série française "Une chance de trop" (tirée d'un thriller d'Harlan Coben) où dans un couple uni, un matin et chez eux, le père est abattu, la mère grièvement blessée et qui survivra, et cerise sur le gâteau, leur petite fille chérie, Tara, a disparu. La mère remuera ciel et terre pour la retrouver vivante. L'équipe policière ne semble pas à la hauteur. J'ai cru trouver au départ des similitudes entre ces deux thrillers mais finalement, non, le romancier américain a une approche complètement différente de la narration et pour ma part il est d'une nature plus subtile et cruelle à la fois. C'est là le rôle de la mère qui est prenant tandis qu'ici, c'est plutôt le duo Colomba-Dante qui m'a séduite;

Le roman policier de Sandrone Dazieri est un énorme pavé. D'habitude, je préfère des ouvrages plus courts en me disant que plus c'est gros, plus l'auteur se disperse et en rajoute dans les descriptions inutiles. Par exemple, il suit le personnage presque dans son bain, chez les commerçants du quartier... (p. 21) Mais finalement, je trouve que cela rajoute à l'intérêt du récit et c'est comme si c'était filmé : on suit Colomba ou Dante dans tous leurs déplacements, moins le Père bizarrement. C'est un polar et non un ouvrage littéraire et donc, je le prends comme tel.

Il n'y a pas de notes en bas de page car tout est expliqué dans le texte - si une page 327 où est donnée l'origine d'une phrase en italien : Cosa sei disposto a perdere. (Titre du troisième album du groupe italien Cattive Abitundini (ex Peter Punk) (N.d.T.) mais pas sa traduction. Page 313, le mot "Spataccare" signifie en argot exhiber son insigne. Page 243, il parle avec émotion de la fin de l'été qui a fait disparaître les marchands ambulants de grattachecca, ce granité constitué d'un unique bloc de glace qu'on ne trouve qu'à Rome. L'auteur évoque une des meilleures boulangerie de Rome : Forna la Renella. Dante aime les Krapfen à la confiture et Colomba les focacia bianca. Colomba compare le Père à l'ogre des contes, Freddy Krueger dans "Les griffes de la nuit". Dommage mais je ne connais pas ce conte - trop typé à mon goût. Un autre terme italien, presque celui que je préfère, c'est un satori qui est une illumination. (peut-être du patois de Crémone car Colomba ne connaît pas le mot)
Page 326 : "Dante émit son ricanement, qui se transforma en un immense sourire.
- Tu n'as jamais eu un satori ?
- Quoi ?
- Une illumination.
- A propos du Père ?
- En partie."

Vraiment je remercie l'équipe de Babelio pour m'avoir envoyé cet énorme pavé car j'ai été aspirée dans la recherche du Père, celui qui a enlevé Dante à l'âge de six ans, en 1978, et l'a reclus onze ans dans un silo à ciment. J'ai tout de suite eu de la sympathie pour les deux personnalités fragiles de Colomba Caselli, la jeune commissaire adjointe de 32 ans, en arrêt maladie suite à un "Désastre" et qui se trouve rappelée par Alfredo Rovere, le plus haut gradé de la brigade mobile de Rome, sur un meurtre couplé d'un rapt d'enfant - et de Dante Torre, un expert en disparition de personnes, âgé lui de 43 ans, qui vient lui donner son aide mandaté par Rovere. J'ai suivi leur enquête avec beaucoup d'intérêt. et j'ai vu l'évolution de simple meurtre avec enlèvement d'enfant à plus, beaucoup plus complexe !

La façon dont le livre est conçu : des chapitres très courts de quelques pages au plus se terminant souvent à la manière des feuilletonistes du 19ème siècle par une situation inattendue, un rebondissement dans l'intrigue ou une interrogation nouvelle.

Les chapitres sont regroupés en huit parties dont quatre qui sont des flashbacks (AVANT) plus un épilogue qui rajoute un mystère sur le passé de Dante, ce qui pourrait augurer d'une suite, ce qui est pour nous, les lecteurs, une bonne surprise. Cette composition du récit fait qu'il est très prenant.

Je souhaite beaucoup de plaisir de lecture à ceux qui le trouveront en librairie.

Je ne me suis pas étendue, je l'espère, de trop sur le suspense de cet ouvrage car je ne voudrais pas décevoir le futur lecteur.
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Je termine ma lecture de ce petit pavé sur une impression mitigée… Pourtant ce livre m'avait été chaudement recommandé et l'ensemble des critiques rédigées à son sujet sont dithyrambiques mais avec moi la mayonnaise a moyennement pris.
L'enquête débute avec la disparition du petit Luca Maugeri , dont le père est retrouvé errant au bord d'une route hagard et complètement paniqué, et dont la mère est retrouvée décapitée de la manière la plus sordide qui soit. Sur place est dépêchée la commissaire Colomba Caselli, en disponibilité de longue durée depuis un grave accident baptisé « le désastre » survenu lors d'une précédente enquête à Paris. Son chef et ami, Rovere, va lui imposer cette affaire afin de lui remettre le pied à l'étrier. Pour la seconder, il lui présentera un homme pas comme les autres : Dante Torre.
Dante, un homme traumatisé mais déterminé qui a lui-même été kidnappé dans son enfance et a passé 13 ans enfermé dans un silo, avec pour seul contact son ravisseur connu sous le nom du Père
Même si l'intrigue est bien ficelée, elle n'a rien d'original, tout le roman repose selon moi sur les deux personnages centraux, qui sont surprenants et très attachants. Ces deux être abîmés par la vie et aux caractères bien trempés vont devoir s'apprivoiser pour mieux travailler ensemble.
Si l'écriture de l'auteur est fluide et dynamique, en revanche le rythme de l'histoire laisse à désirer. le début et la fin fonctionnent assez bien mais le milieu traine vraiment en longueur.
D'autre part, j'ai trouvé la partie faisant référence à un complot au sein de la CIA dans les années 60 un peu tirée par les cheveux.
Globalement, « Tu tueras le père » est un bon polar, mais des longueurs et des invraisemblances font que je n'en garderai pas un souvenir impérissable.
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L'improbable duo que forme Colomba et Dante, fonctionnent très bien...On a hâte de poursuivre la lecture pour savoir qui se cache derrière le Père, personnage abject, et ô combien cruel et inhumain, je le reconnais bien volontiers.
Cependant, les descriptions d'humeur et de toc de Dante (cigarettes ,café ) sont trop répétitives et caricaturales, et prennent des pages et des pages ; on a vite compris que Dante a été cassé par sa captivité, tout comme Colomba dans sa fonction...
Une centaine de pages de trop pour ma part.
La fin est plausible , je le reconnais, et les derniers mots laissent inaugurer probablement une suite...
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Colomba Caselli, commissaire de police, est appelée par Rovere, son chef et ami sur une scène de crime : un femme a été tuée et son fils a disparu. Depuis le "désastre" elle n'est plus en mesure de mener une enquête et elle ne comprend pas pourquoi il lui demande de mener une enquête parallèle sur cette affaire où tout accuse le père de l'enfant.
Pour l'aider, il va lui demander de faire équipé avec Dante, qui a été lui-même enlevé et séquestré pendant onze ans par le "Père". Devenu claustrophobe, il se shoote aux médicaments, caféine et alcool. Un sifflet déposé sur une barrière va lui faire dire que le Père est de retour et que c'est lui qui a enlevé le petit garçon, mais personne ne veut le croire.
Commence alors pour Colomba et Dante un enquête difficile où ils doivent se battre contre la police qui ne veut pas croire au retour du "Père" et contre leurs démons personnels.
Deux personnages principaux détonants, une histoire bien construite mais qui parfois joue de facilité. Je trouve que l'auteur a trop usé d'effets sensés alimenter le suspens.
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J'ai un problème avec ce polar qui semble faire l'unanimité, je n'ai qu'un avis plat et sans intérêt :Ca se lit comme de multiples polars actuels ! Ni plus, ni moins. Je n'ai pas été passionné outre mesure, ni par les personnages qui depuis Millénium frisent le pastiche, ni par l'intrigue, bien ficelée mais maniant pour la millionième fois des ingrédients éventés : la théorie du complot, un méchant diabolique et un trafic d'enfants bien glauque.
Certes je suis allé au bout des presque 700 pages de la chose. J'ai fait la connaissance de Colomba, jolie commissaire aussi dynamique que tourmentée, dont le caractère bien trempé impressionne plutôt les hommes...comme beaucoup d'héroïnes depuis Lisbeth Salander. Contrairement à sa lointaine cousine suédoise, elle est moins douée en informatique et a mis sa sexualité en veilleuse... Tiens, c'est peut être la seule vraie originalité de ce polar, il n'y a pas une seule scène de sexe ! Bref pas de sexe mais quand même un acolyte masculin, Dante, assez singulier, genre surdoué mais au passé d'enfant séquestré, phobique et amateur de café. Ces deux là, vivent dans la même chambre d'hôtel, voire partagent le même lit, mais ne se touchent pas ( c'est un polar soft , je vous dis !). Ils ont été réunis de façon trouble par le chef de la brigade romaine qui a une idée derrière la tête. L'enquête avançant à coups de nombreux rebondissements, on s'apercevra que le passé de chacun a un rapport direct avec cette disparition.
Oui, les chapitres sont courts et bien rythmés et se terminent comme dans les bons vieux feuilletons d'autrefois par un fait qui doit vous faire entamer avec avidité le suivant. Seulement, cette accumulation à la longue, un peu forcée, manque quelquefois de logique. Tout ne fonctionne pas comme dans une machine bien huilée, des incohérences viennent parfois gripper l'affaire. Et là de deux choses l'une, soit on passe sans ciller, emporté par l'intrigue, soit on bute et là, le roman perd de son intérêt. Manque de chance, c'est le deuxième cas qui m'est tombé dessus et du coup, mon esprit (mauvais diront certains) n'a pu s'empêcher de vagabonder un peu, de voir les ficelles d'une intrigue qui lance des appels du pied à une adaptation ciné ou télé ( qui semble se profiler à l'horizon).
La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Une policiere marquée par d'anciens faits . Un profiler hypocondriaque. Une mere retrouvée morte décapitée. Une disparition d'enfant qui tourne à la l'affaire d'État. du classique pour un Thriller, malheureusement trop dont l'histoire n'en sort pas.
Le récit qui traine en longueur, se perd ou s'égare pour faire monter un suspense couru d'avance.
J'attendais un peu plus de ce roman, on ne tombe pas juste a tout les coups!
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S'il y a en France depuis quelques années une vague littéraire sur le polar nordique, je dois bien avouer que mes lectures policières sont quasi exclusivement françaises ou américaines. Aussi, Tu tueras le père est un roman différent, puisque italien, et d'un auteur connu mais qui ne l'était pas de moi, Sandrone Dazieri, qui s'était fait connaître dans l'hexagone avec sa trilogie noire Sandrone & Associé.

L'enquête débute avec la disparition d'un enfant de 8 ans, dont le père est retrouvé errant au bord d'une route, et dont la mère est retrouvée décapitée dans une mise en scène sordide. Sur place est dépêchée la commissaire Colomba Caselli, qui terminait sa convalescence et n'avait toujours pas repris le service depuis un grave accident survenu lors d'une précédente enquête.

Alors que tous s'accordent à penser que le père est à l'origine d'un drame familial, elle s'attache les services d'un civil pour le moins original, spécialisé en recherche de personnes disparues, afin de diriger son enquête sur une autre hypothèse. Elle travaillera donc avec Dante Torre, un homme qui lui même a été kidnappé dans son enfance et a passé plus de dix ans enfermé dans un silo, avec pour seul contact son ravisseur connu comme étant le Père.

Aux côtés de cet original quasi autiste, et contre ses collègues et sa hiérarchie bien décidés à l'empêcher de poursuivre une enquête qu'ils jugent inutile, la commissaire Caselli devra explorer le passé de l'Italie afin de trouver la réponse à certaines questions, qui toutes finiront par la mettre sur la trace de cet individu jamais appréhendé, spécialisé dans le rapt d'enfants, que Dante Torre ne connaît que trop bien…

Tu tueras le père est un bon polar, à la mise en scène bien équilibrée, écrit comme un scénario de film, avec différents rythmes qui accompagnent la lecture de ce pavé de plus de 500 pages. Si la première moitié est relativement addictive, j'ai été plutôt déçu par le dénouement de l'enquête et par ses justifications historiques que je ne dévoilerai pas, mais qui ont au moins l'avantage d'être originales et imprévisibles.
Lien : https://www.hql.fr/tu-tueras..
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