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Critique de meyeleb


Que de chance! Je venais de terminer le numéro 48 de Décapage dans lequel je m'étais délectée d'un "Charles Juliet par lui-même" vraiment épatant (revue achetée pour l'occasion et je ne le regrette pas!), quand Babelio m'a proposé l'envoi du 49. Je vais donc pouvoir donner mon avis sur cette revue après la lecture de deux numéros.
J'ai les deux sous les yeux et je suis frappée par le parti-pris un peu rétro des couvertures signées Olivier Lerouge. J'avoue que ça n'attirerait pas d'emblée mon regard sur un étal de libraire, bien au contraire. Mais ne restons pas sur des apparences, n'est-ce pas ? Entrons...
Autant je connaissais Juliet, autant là je découvre Arnaud Cathrine : le concept "l'auteur par lui-même" fonctionne très bien. On le découvre par ce qu'il veut bien donner à voir un jour de visite et de soleil : des photos, une bibliothèque, des paysages, des manuscrits. J'aime. Rien de ces portraits pompeux qu'on trouve parfois dans d'autres revues (inutile de les nommer, n'est-ce pas?). J'ai envie de découvrir Arnaud Cathrine, de vérifier si cet autoportrait donnait le ton, ouvrait des portes. L'hommage à Christian Gailly a cette même particularité de nous convier à un échange à voix basse. Je suis touchée par les mots de Jean Echenoz. J'aurais envie de l'écouter encore comme on tend l'oreille à un ami.
Et puis la cerise sur le gâteau, ce sont pour moi les nouvelles qui ferment l'opus, occasion de découvrir de jeunes auteurs à travers un exercice délicat qui doit accrocher le lecteur en quelques lignes. C'est inégal, oui, mais c'est intéressant, on en redemande!
La rubrique "Le journal littéraire de..." a ses hauts et ses bas. J'avoue n'avoir pas du tout accroché à celui de Quiriny dans ce numéro 49. On aimerait lire de vrais extraits de journaux, pas des pages improvisées où à la limite l'auteur avoue qu'il n'a rien à dire! Là il y aurait de quoi monter un peu le niveau, ce ne sont pas les journaux intimes (les vrais) qui manquent...
Quant aux chroniques diverses et variées qui ouvrent le numéro, il y a à boire et à manger. Rien d'exceptionnel, je n'achèterais pas Décapage pour ça.
Bilan : bien mais mitigé. J'aime les rubriques plus développées (thématique, autoportrait), la volonté de faire connaître des auteurs sans élitisme. J'aime le format, même si la couverture n'a rien d'attrayant. Je trouve les chroniques des quarante premières pages sans intérêt (c'est dit).
Le racheter, m'abonner ? J'attends de lire encore un ou deux numéros afin de me faire une meilleure idée de l'esprit de la revue...
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