La bicyclette bleue, tome 1

Parmi les livres que je n'ai pas aimés, il y a ceux qui m'ont ennuyée, ceux que j'ai trouvés mièvres, ceux dont l'histoire m'a paru bancale, ceux auxquels je n'ai rien compris… Un seul m'a mise en colère : La bicyclette bleue de Régine Deforges.
Lu il y a plus de trente ans, j'enrage encore en y pensant.
Loué par mes petites collègues et prêté par l'une d'entre elles, je me mets à ce récit sans aucun a priori. Aïe ! Ça commence mal, dès les premières pages, le style me donne la nausée :
« le visage mangé par d'immenses yeux violets qu'elle cachait sous de longs cils noirs. »
À peine remise, ça y est : je repère le plagiat. Je continue courageusement car il est rare que j'abandonne un bouquin mais je fulmine jusqu'à la fin.
J'entends certains me dire : « Mais non ! C'est un hommage, un clin d'oeil à Autant en emporte le vent ! Et d'ailleurs, l'auteur elle-même l'a reconnu et assumé. »
J'admets que la nuance entre les différents termes est tout à fait subjective et le ressenti l'affaire de chacun, mais quand on se trouve face à un ouvrage tel que celui-ci, avec un style convenu genre Harlequin et des personnages sans âme, vides de substance, bref quand l'auteur n'a pas apporté une touche perso, originale, décalée, en un mot du talent, alors là oui, je dis plagiat.
Peut-être Régine Deforges a-t-elle écrit de meilleurs romans : je n'en sais rien, depuis cette lecture calamiteuse, je la boycotte systématiquement.

pur plagiat! autant en emporte le vent est mieux!

Au bout de quelques pages j'ai refermé ce livre pour ne plus l'ouvrir. le sentiment de relire "Autant en emporte le vent" était trop perturbant.

Le ton très libre utilisé par la romancière pour raconter les premiers émois de cette adolescente est certainement une des raisons du succès de cette série. Un roman à l'eau de rose plutôt olé olé.
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Ce roman serait, parait-il le plagiat de "Autant en emporte le vent" transposé sur la période de la deuxième guerre mondiale. le problème ne se situe pas là pour moi.
Le style est très fluide et l'accroche littéraire bonne, il n'y a pas de temps mort. Cependant, suivre les caprices et états d'âme de Léa, 17 ans, jeune fille de la haute bourgeoisie, aguicheuse, égoïste et manipulatrice...ça saoule. J'ai poursuivi ma lecture une centaine de pages avant d'abandonner. Sur ce premier tiers du roman, peut-être trois ou quatre pages concernant la guerre en elle-même. Tout le reste portait sur les liens familiaux des proches de Léa et principalement sur les pleurnicheries de celle-ci.
Sur Babélio, j'ai trouvé une critique dévoilant la partie sexuelle du roman. Ainsi, les quatre ou cinq hommes que Léa avaient allumés lors des cent premières pages, finissent soit par coucher avec elle, soit par se voir offrir une fellation.
Ou est donc l'héroïque histoire de résistance vanté dans ce roman ? Peut-être à travers les jambes de mademoiselle Léa ! Quoi qu'il en soit je n'ai pas eu envie de lire la suite.
Régines Deforges fut directrice d'une maison d'édition de roman érotique. Il n'y a donc pas besoin de chercher bien loin d'où lui vint l'inspiration de ce livre.

pur plagiat! autant en emporte le vent est mieux!