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Critique de OmbreBones


À l'instar de son dernier roman pour l'école des loisirs (Une pour toutes) Jean-Laurent del Socorro permet à son lectorat de découvrir une femme que L Histoire a oublié dans son sillage : Cynisca, princesse de Sparte, première et seule femme à avoir remporté les Jeux Olympiques antiques à la course de cheval.

La recette de l'auteur reste semblable à Boudicca ou encore à Une pour toutes : une femme grandiose inconnue ou presque de nos jours, des touches de fantastique par la présence d'une divinité ou d'une créature surnaturelle, un destin voué à inspirer les femmes pour cesser la discrimination (de genre mais pas que) et les inciter à trouver leur propre voie, leur propre définition de la liberté. Les messages passés sont primordiaux, encore plus dans un roman destiné à un public adolescent. Et ça fonctionne. Pour ne rien gâcher, le texte a été relu par une spécialiste de l'époque, contient des poèmes antiques traduis et une bibliographie sélective qui permet de vérifier les sources, pour démêler fiction et réalité. C'est ainsi que travail toujours cet auteur et moi, personnellement, ça me parle bien. de plus, aucun des termes grecs n'a été francisé si bien qu'il contient de quoi élargir son vocabulaire, ce qui renforce l'immersion au sein du texte.

Mon seul regret, si on peut dire, c'est que la fin est annoncée dés la quatrième de couverture. On sait donc que Cynisca réussira à relever les défis qui se dressent sur sa route et à accomplir ce qu'elle désire. L'auteur rappelle que le voyage est plus important que la destination car même en sachant où on allait, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et j'ai été particulièrement émue par les dernières pages.

La période ne compte pas parmi mes préférées et on pourrait reprocher quelques ellipses, quelques rapidités dans le déroulé du texte, propre je pense à toute tentative de roman historique centré sur un personnage en particulier et narré à la première personne. Mais ce serait chicaner pour pas grand chose, je préfère me réjouir qu'un tel roman existe et recommander aux professeurs d'Histoire comme à ceux de latin / grec de le mettre au programme de leurs cours.
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