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À l'instar de son dernier roman pour l'école des loisirs (Une pour toutes) Jean-Laurent del Socorro permet à son lectorat de découvrir une femme que L Histoire a oublié dans son sillage : Cynisca, princesse de Sparte, première et seule femme à avoir remporté les Jeux Olympiques antiques à la course de cheval.

La recette de l'auteur reste semblable à Boudicca ou encore à Une pour toutes : une femme grandiose inconnue ou presque de nos jours, des touches de fantastique par la présence d'une divinité ou d'une créature surnaturelle, un destin voué à inspirer les femmes pour cesser la discrimination (de genre mais pas que) et les inciter à trouver leur propre voie, leur propre définition de la liberté. Les messages passés sont primordiaux, encore plus dans un roman destiné à un public adolescent. Et ça fonctionne. Pour ne rien gâcher, le texte a été relu par une spécialiste de l'époque, contient des poèmes antiques traduis et une bibliographie sélective qui permet de vérifier les sources, pour démêler fiction et réalité. C'est ainsi que travail toujours cet auteur et moi, personnellement, ça me parle bien. de plus, aucun des termes grecs n'a été francisé si bien qu'il contient de quoi élargir son vocabulaire, ce qui renforce l'immersion au sein du texte.

Mon seul regret, si on peut dire, c'est que la fin est annoncée dés la quatrième de couverture. On sait donc que Cynisca réussira à relever les défis qui se dressent sur sa route et à accomplir ce qu'elle désire. L'auteur rappelle que le voyage est plus important que la destination car même en sachant où on allait, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et j'ai été particulièrement émue par les dernières pages.

La période ne compte pas parmi mes préférées et on pourrait reprocher quelques ellipses, quelques rapidités dans le déroulé du texte, propre je pense à toute tentative de roman historique centré sur un personnage en particulier et narré à la première personne. Mais ce serait chicaner pour pas grand chose, je préfère me réjouir qu'un tel roman existe et recommander aux professeurs d'Histoire comme à ceux de latin / grec de le mettre au programme de leurs cours.
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Jean-Laurent del Socorro est un auteur que j'aime beaucoup et que je suis avec grand intérêt. Aussi, quand j'ai vu qu'il sortait un nouveau roman, Vainqueuse, publié par L'école des loisirs et concernant l'époque antique et la mythologie grecque, cela a suscité ma curiosité.

Ce n'est pas le premier ouvrage de l'auteur publié par l'école des loisirs. En effet, Une pour toutes en janvier 2022 s'intéressait à un personnage féminin Julie d'Aubigny alias Mademoiselle de Maupin et lui consacrait une biographie romancée. Avec Vainqueuse, il utilise le même procédé et permet de découvrir une femme que l'Histoire a oublié dans son sillage. Il s'agit de Cynisca, princesse de Sparte ayant reçu une éducation masculine dès ses 7 ans par la volonté de son père. Elle est la première femme championne Olympique dans l'Antiquité à la course de cheval.

Comme dans ses précédents romans, Jean-Laurent del Socorro apporte un soin particulier à l'aspect historique et à sa justesse. Une bibliographie sélective qui permet de vérifier les sources se trouve à la fin de roman. le roman a même été relu par une spécialiste de l'époque et on y trouve des poèmes antiques traduits. Cet aspect du roman fait qu'il peut facilement être étudiée en cours de latin ou d'histoire.

Cynisca est une princesse de Sparte. Elle a grandit entourée de 2 frères et a reçu une éducation militaire, fait extrêmement rare. C'est une très bonne combattante et elle espère prouver son courage et ses talents lors de la guerre. Mais l'horreur de la guerre la rebute et elle cherche alors à prouver sa valeur en offrant d'autres victoires à la déesse Orthia. Ses talents de cavalière seront peut-être la clé qui la mèneront vers ce qu'elle veut. Jean-Laurent del Socorro utilise la même recette que dans ses précédents romans, à savoir de légères touches de surnaturel, la présence de divinités, et des femmes d'exception dont le destin va les mener à lutter contre la discrimination de toute sorte. Les thématiques abordées sont des sujets de premier plan, surtout pour le public adolescent, le roman étant ouvertement féministe.

Le récit est raconté à la première personne par Cynisca, ce qui renforce l'immersion, d'autant plus que la narratrice utilise des termes de l'antiquité grecque. On connaît le dénouement dès le début, ce qui est un peu frustrant, mais le plus important est de savoir comment Cynisca est arrivée à accomplir cet exploit.

Vainqueuse se révèle ainsi être un bon roman historique racontant le destin romancé d'une femme que l'Histoire a oublié. C'est très bien fait, l'ouvrage s'adresse autant aux adolescents qu'aux adultes avides de légendes et d'aventures héroïques.
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Le récit de ce roman s'appuie sur un vrai texte épigraphique grec, retrouvé à Olympie : Cynisca, une princesse de Sparte, a participé et remporté pour la première fois en tant que femme, l'épreuve de courses de char, aux Jeux Olympiques, au IVème siècle avant notre ère. Je ne connaissais pas du tout cette anecdote historique et j'ai beaucoup apprécié ce roman.

Si ce dernier est plutôt prévisible car la fin est annoncé dès le début par l'inscription épigraphique, j'ai trouvé qu'il avait suffisamment de qualités pour retenir mon attention : j'ai, par exemple, apprécié que l'auteur mette dans le texte des mots grecs tout en rajoutant un glossaire à la fin ; cela permet au lecteur.ice de mieux s'immerger dans l'intrigue et le contexte historique. de plus, même si l'auteur extrapole en donnant un rôle de premier plan à Cynisca dans la Guerre du Peloponnèse, il permet à son lectorat-cible adolescent de s'identifier à un modèle féminin fort et courageux qui assume son homosexualité. Bref, à découvrir.
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Ce n'est pas la première fois que Jean-Laurent del Socorro donne vie dans un de ses romans de fantasy à un personnage historique ou légendaire féminin (Morgane de la légende arthurienne, l'actrice et duelliste de XVIIe siècle Julie Maupin, la reine celte Boudicca).

Dans Vainqueuse, il nous emmène dans l'antiquité grecque, à Sparte, pour rencontrer Cynisca, fille de roi ayant vécu au ve siècle av. J.-C., femme totalement oubliée de l'Histoire, qui, par ses exploits, va pourtant ouvrir la voie à d'autres (ne lisez surtout pas la 4ème de couverture et n'allez pas sur Wikipédia pour ne pas vous faire spoiler). C'est un double tour de force : la Grèce Antique n'est pas réputée pour avoir laissé de la place aux femmes et, dans l'imaginaire, s'il y a bien une cité qui incarne cet esprit, c'est bien Sparte avec sa culture tournée vers la guerre. Cela fait donc du bien de découvrir un autre visage de cette époque à travers le portrait de cette femme qui a cherché à bousculer l'ordre établi et qui ne s'est pas contentée d'une vie dans l'ombre d'un homme.

Pour un adulte, le texte paraîtra peut-être un peu court et un poil didactique mais c'est un livre parfait pour un public adolescent. Et pas que pour le discours féministe. Il y a aussi cette immersion dans l'Antiquité grâce aux descriptions des lieux (l'auteur s'est beaucoup documenté), grâce à l'utilisation de termes en grec ancien (le glossaire à la fin est le bienvenu) et grâce à la présence de fantasy. Oui, je sais, la magie n'existe pas mais les Grecs y croyaient tellement fort que, justement, la fantasy permet, selon moi, de rendre compte d'un état d'esprit de l'époque.
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Un immense merci à l'École des Loisirs pour m'avoir proposé de découvrir ce roman jeunesse ! Antiquité grecque, féminisme et Jean-Laurent del Socorro ? Il n'en fallait pas plus pour me convaincre, et c'est mon premier coup de coeur de l'année !

Cynisca, princesse de Sparte et troisième enfant du roi, a l'honneur de débuter à sept ans l'éducation réservée aux garçons de la cité, selon la volonté de son père. La nuit de son initiation, la déesse de la nature Orthia apparaît devant la fillette sous la forme d'un cheval sauvage et la défie : la future spartiate doit lui dédier une grande victoire. À elle de trouver par quel moyen répondre à l'énigmatique demande de la déesse…

Nous suivons donc la destinée de Cynisca, de l'enfance jusqu'à l'âge adulte, en quête de gloire par tous les moyens possibles. le récit nous immerge dans l'antique Sparte, avec une foule de détails sur l'histoire de la Cité et ses règles si particulières. J'ai appris beaucoup de choses que je ne connaissais pas, mes (lointains) souvenirs de cours d'histoire sur l'antiquité grecque se concentrant uniquement sur la démocratie athénienne. On sent qu'un soin tout particulier a été apporté à l'aspect historique du roman, qui a été élaboré en étroite collaboration avec des universitaires spécialistes de cette période. de plus, l'auteur a parsemé son texte de nombreux phonèmes en grec, expliqués dans un lexique à la fin de l'ouvrage, ainsi que des traductions d'écrits de poétesses grecques servant particulièrement le propos du roman : des petits détails qui m'ont énormément plu !

La quête de gloire de la jeune Cynisca débute en tant que guerrière, alors qu'elle décide de mettre ses talents de cavalière au service du légendaire stratège Brasidas, aux prises avec les troupes athéniennes menées par Cléon au Nord de la péninsule. Cette première partie nous plonge en pleine guerre du Péloponnèse, un conflit majeur ayant opposé Sparte et Athènes pendant presque trente ans. Cette guerre meurtrière, qui se conclura par la victoire de Sparte et ses alliés, peu avant la fin du IVe siècle avant J.C., marque d'ailleurs la fin de l'âge d'or de la Grèce Antique. Je salue à nouveau le travail documentaire de Jean-Laurent del Socorro pour la reconstitution des batailles et des stratégies militaires de l'époque, expliquées avec beaucoup de clarté et de réalisme. L'auteur n'en oublie pas pour autant ses personnages, qui développent leurs relations et révèlent leur fragilité et leurs doutes en-dehors du champ de bataille dans des moments plus intimistes. J'ai vraiment adoré cette première partie, dans laquelle l'héroïne gagne en maturité auprès des autres, et non toute seule comme elle le pensait. Cynisca refuse même l'union qui lui était assignée avec un général d'une noble lignée pour vivre une idylle avec la mercenaire Thrace Stratonice, au mépris de son rang et des conventions. Leur relation, faite de soutien, de confiance mutuelle et de tendresse, est pour moi une des plus grandes réussites du roman.

La suite du récit se concentrera justement sur l'importance des relations humaines et de la communauté. Je ne m'attendais pas à ce que l'on suive l'héroïne après sa quarantaine, cela change de la majorité des romans jeunesse et j'ai trouvé cela très appréciable ! Devenue une adulte respectée par les uns pour son esprit libre et méprisée par d'autres pour ses choix de vie atypiques et indignes en tant que soeur cadette du roi, Cynisca adopte à présent un regard plus réaliste sur les problèmes de la société spartiate, épaulée par sa compagne de toujours. Après plusieurs prises de conscience et des rencontres intéressantes, son combat va devenir petit à petit celui de toutes les femmes de Sparte pour revendiquer une place dans cette société qui les invisibilise, et une véritable sororité va se constituer autour d'elle. le destin (ou la déesse Orthia) va pousser Cynisca à chercher la gloire aux jeux olympiques, en tant que première femme participant à l'emblématique course de chars. Mais pour y parvenir, elle devra braver des obstacles d'ordre politique, mais également des tragédies personnelles, comme autant d'épreuves pour tester sa détermination…

J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman historique, très bien documenté et empreint de messages forts. le combat féministe et égalitaire de Cynisca résonne fortement avec l'actualité, nous rappelant que, malgré des avancées certaines, des inégalités sont encore aujourd'hui bien ancrées dans la société. À l'aube des jeux de Paris 2024, il est important de remettre tout cela en question, non ?
Lien : https://lesaffamesdelecture...
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J'ai lu Vainqueuse, le dernier roman de Jean-Laurent del Socorro paru à L'école des loisirs dans une collection où Jean-Laurent del Socorro aborde (plutôt à destination des ados) des figures féminines historiques oubliées des livres d'histoire.

On suit ici Cynisca, une spartiate qui fut la première athlète à gagner une épreuve aux Jeux Olympiques antiques. On assistera à son parcours, de l'enfance à la guerre contre Athènes, pour finalement l'amener à sa victoire.

Un livre que j'aurais aimé aimer, mais malheureusement, je n'ai pas été emportée par l'histoire : le style est assez clinique, et j'ai eu assez peu d'affect pour l'héroïne. Et comme la fin est connue dés le début, il y a assez peu de suspense. le côté historique est très bien documenté, l'intrigue est chouette… mais il m'a manqué une étincelle.

Si il y a une chose à retenir du roman, c'est son aspect ouvertement féministe : Les thématiques féministes sont nécessaires et abordées avec beaucoup de discipline dans le texte. Que ce soit la sororité, la confiance en soi, le poids du patriarcat sur les hommes, la place que l'on laisse aux femmes dans l'histoire, et même bien sûr le titre et l'importance de nommer les choses… il y a pleins d'éléments très bien menés. Mais j'ai trouvé le tout assez didactique et « gros sabots » : on a plus l'impression d'un outil pédagogique à destination de collégiens, pour susciter la discussion en classe (et les instruire sur la Grèce antique au passage bien sûr), que d'un roman porté par son héroïne et ses choix. Ceci étant dit, justement, je ne suis pas la cible du bouquin (ça fait un bail que je ne suis plus au collège xD) : j'espère que ce genre de romans trouvera son succès parce que les messages sont importants et que les discussions en classe seront passionnantes !

Du coup, on est sur une lecture mif-mouf, mais j'espère que le roman trouvera son public et sera discuté dans tous les collèges de France et de Navarre !


Merci à Babelio et à l'Ecole des loisirs pour cet envoi, reçu dans le cadre d'une masse critique.
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Le présent roman est en réalité divisé en deux parties. Dans la première, nous suivons une jeune Cynisca de 7 ans qui, malgré son genre, se voit « accordée » une éducation masculine grâce à son statut de fille de roi et sa volonté sans failles. Nous découvrons une jeune fille déterminée, bien décidée à offrir ses gloires prochaines à la déesse Orthia, son évolution au fil des ans, ses amours et ses batailles… et surtout ses doutes, sa vulnérabilité, en dépit de sa force. Doutes parce qu'elle est une femme, certes privilégiée par rapport à ses consoeurs de statut inférieur, et qu'elle a de ce fait davantage à prouver, que ce soit à elle-même, à la société et ses proches, et bien sûr à Orthia. Un personnage qui paraît ainsi très humain et à laquelle il est facile de s'attacher. Dans la seconde partie, elle est plus mûre, plus âgée, et nous paraît paradoxalement bien seule, démunie devant une destinée qui n'apparaît toujours pas, sans parler de son regard adulte sur cette société imparfaite. Heureusement, Cynisca n'est pas seule, puisque d'autres femmes vont apporter leur pierre à cet édifice.

Du coup, vous vous en doutez, le roman est bien sûr imprégné de féminisme via le parcours de Cynisca, mais je ne m'attendais pas à ce que cette lutte, au début personnelle, prenne de telles ramifications. Car ce n'est pas uniquement le féminisme que le roman explore, mais bien les inégalités en général (même si on ne descend guère en profondeur, déjà parce que le roman est relativement court, mais aussi parce qu'il se destine en premier lieu à un public jeune, pas forcément sensibilisé), il évoque même la toxicité de ces inégalités pour les personnes qui, pourtant, n'en souffrent pas directement, voire en bénéficient. J'ai aussi apprécié que le roman montre qu'on peut être certes victime d'inégalités et d'une certaine pression sociale et familiale, tout en étant privilégié par ailleurs, l'enjeu dépassant alors sa seule émancipation individuelle. Bref, malgré son faible nombre de pages, le roman se révèle à la fois extrêmement riche tout en restant accessible.

La plume de l'auteur est toujours aussi immersive, à la fois très humaine et pleine de pudeur, ce qui convient parfaitement à ces personnages qui ont parfois bien du mal à communiquer et à exprimer leurs sentiments. J'aurais bien du mal à juger de la véracité historique, puisque l'antiquité grecque est une période que je connais très peu, mais encore une fois, c'est de toute façon l'humain qui est au coeur du texte. J'aurais quand même apprécié avoir davantage de descriptions, quasiment absentes. le roman est bien évidemment romancé, avec une touche de Fantasy puisqu'ici les divinités sont bien plus que des statues de marbre ou des chevaux de bois.


Bilan

De la fantasy historique teintée de mythologie grecque sur fond d'émancipation féminine, de lutte contre les inégalités et de sororité, toujours avec la plume immersive de Jean-Laurent del Socorro. Comme d'habitude, un roman qui me réconcilie avec une Histoire qui ne m'avait jamais réellement intéressée.
Lien : https://limaginaerumdesympho..
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Voici venue Cynisca, descendante d'Héraclès et princesse de Lacédémone.

Voici venue la première page d'un voyage littéraire qui nous portera au travers des années au côté de notre héroïne qui ne craint ni Phobos ni Thanatos et qui nous emmènera dans une Grèce trop longtemps rêvée, maintenant à portée de sabots.

Guidé par l'artisan des mots qu'est Jean-Laurent del Socorro, le récit entrelace les fils de ces rois, de ces pères et des ces frères avec celui de cette championne méconnue, femme aux traits anguleux et aux cheveux noirs se battant pour ne pas être oubliée dans un monde modelé par les hommes et les dieux à leurs images.
Dans une histoire à la résonance féministe exhortant à combattre les ombres du préjugé, nous parcourons les cités antiques méticuleusement reconstituées et côtoyons des personnages marquants au côté de cette cavalière rebelle que nous accompagnerons dans son apprentissage des connaissances interdites aux jeunes filles jusqu'à ses exploits au milieu du tumulte de la guerre et de ses combats qui ne forgent pas les légendes.
Pourtant, au-delà de son courage sur le champ de bataille, c'est sa croisade pour la parité et l'honneur des femmes spartiates qui donne constamment le rythme de ces pages.

Comme un appel ponctué de mots et de sang, les mots distillés par l'auteur dans ce texte immense comme le ciel et vaste comme la terre dressent fièrement une odyssée captivante à travers les âges, nous invitant à parcourir un bout de chemin sous la pluie pour poser les fondations d'une victoire assez grande pour qu'un nom ne soit pas oublié et d'une gloire assez mûre pour être cueillie, pour que ce demain incertain devienne enfin aujourd'hui et que l'étincelle d'hier devienne le brasier de demain.
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Sublime. Je n'ai rien d'autre à dire de cette lecture. Il me manque un petit quelque chose pour le coup de coeur, mais le cinq étoiles est mérité. On suit la vie de Cynisca, princesse de Sparthe, guerrière et participante aux Jeux. On découvre une femme forte, entourée d'autres femmes tout aussi vaillantes. Point intéressant, on la suit durant une très large partie de sa vie! Contrairement à de nombreux livres jeunesse, son histoire ne s'arrête pas passé ses vingt-cinq ans. On est plongé dans la Grèce Antique, de part le vocabulaire précis, l'utilisation de noms écrits en Grecs, et la question des dieux qui changent au fil des temps. C'était particulièrement intéressant d'en découvrir plus dans ce roman fictif. Bien évidemment, il manque de réalisme était donné la place des femmes dans la société à l'époque, mais ce n'est pas le coeur du sujet. le récit est plein de questions, tournées autour de la sexualité, la liberté, l'esclavage, la place des femmes, l'amour et l'amitié. Si vous cherchez une lecture qui peut être légère et instructive, je vous le recommande.
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Ah, la question, c'est qu'à la base, je suis quand même plus team Clytemnestre. Déjà, parce que, quel nom ! Mais il faut dire ce qui est, ce petit livre est bien sympa. Sans prétention, et sans faux rythme, parfois un peu facile dans les enchaînements, mais ça va. Contrairement à Cynisca, on passe un très bon moment tout du long. La lecture est agréable et le portrait plutôt bien brossé.
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