« Bienvenue dans le jeu. Règle n°1 : ceux qui rentrent dans la partie ne peuvent pas la quitter avant la fin. »
Deux affaires parallèles liées par un curieux code.
Ne la réveillez pas se base malheureusement sur des énigmes décevantes, faciles à suivre et laissées par un nazi pervers, utilisant des ficelles bien trop grand public.
« Notre tueur n'a rien inventé, il reproduit », lance à un moment Joy. Cela résume bien ma relation avec ce livre : je trouve que
Angélina Delcroix n'a ici rien inventé, elle s'est contentée de reproduire.
Pourtant, le tout est assez bien exécuté (à l'exception de ce passage par le manoir d'horreur, pas des mieux rendus) et les explications finales ont le mérite d'être au moins satisfaisantes (en dépit d'un grand méchant ubuesque).
N.B. : En bonus, j'ai envie de m'attarder sur un parallèle inutile qui m'a fait marrer ; Au début du bouquin, sur la tombe d'une gamine, Christelle n'hésite pas à fantasmer sur son collègue, le Lieutenant Donelli, beau gosse ténébreux avec une petite cicatrice sous l'oeil. Par contre, lorsque cinq pages plus tard un dénommé “Jacouille” ose poser le regard sur elle, alors là, ça devient vraiment écoeurant, beurk.
Ça m'a fait marrer, en me rappelant la planche “Hello, Human Resources?!” de Sunny Street, même si je crois que l'autrice a créé cette dynamique sans le vouloir.
Pauvre Jacouille.