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Alors qu'elle débute sa vie d'épouse et qu'elle espère profiter de son voyage de noce, une jeune fille sarde retrouve l'homme qui lui était destiné quelques années plus tôt. Gravement malade, il ressemble a un fantôme. de drôles de sentiments font rage en elle, sans qu'elle puisse vraiment se les expliquer...

Prix Nobel de Littérature, Grazia Deledda nous offre ici un roman qui a bien vieilli... Une écriture certes jolie mais dans un style mièvre et gentillet. Ce pays sous le vent ne m'a pas conquise par son fond, même si la forme est plutôt réussie...
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Les avis sur ce roman me laissaient perplexe. J'étais tombée sous le charme de l'écriture de Grazia Deledda dans Elias Portolu et Dans l'ombre, la mère. Je ne pouvais pas concevoir que son style dans le pays sous le vent puisse être si différent. Et pourtant, ce fut une déception.

L'histoire en elle-même m'a semblé un peu superficielle tout comme le traitement des personnages. le pays sous le vent commence par un voyage de noces. Nina ne semble pas particulièrement ravie. Elle se remémore sa vie de jeune fille dans la maison familiale. Il y a quelques années, ses parents ont logé le fils d'un notaire de leur connaissance. Cette furtive rencontre avec cet étudiant en médecine a laissé à Nina une forte impression. Elle se souvient d'un Gabriele charmant et extravagant. Désormais mariée, alors qu'elle passe son voyage de noces dans une maison de campagne, la jeune femme aperçoit un homme chétif et malade. Celui-ci n'est autre que Gabriele.

La coïncidence m'a semblé énorme. Quant aux personnages, je les ai trouvés plutôt insipides. J'ai eu la sensation que leurs tempéraments étaient juste survolés. Je n'ai pas réussi à cerner Nina, trouvant souvent ses réactions excessives voire agaçantes. Concernant l'écriture, je rejoins l'avis d'autres lecteurs qui se sont exprimés avant moi : un ton un peu mièvre et des descriptions redondantes. le roman est assez court.

Malgré cette déception, j'espère retrouver dans d'autres romans de Grazia Deledda ce qui m'avait tant plu lors de mes précédentes lectures.
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Un court texte romancé dont l'auteur, Grazia Deledda (1871-1936), fut prix Nobel de littérature en 1926, soit dix ans avant Pirandello, dont elle était exactement contemporaine.
Mais quelle différence entre les deux écrivains, à lire ce texte fleuri et sentimental, souvent mièvre et qui évoque les émois amoureux d'une jeune provinciale sarde devant le beau ténébreux Gabriele, qu'on lui destine en mariage, et qu'elle va retrouver, miné par la tuberculose et près de mourir, au cours de sa lune de miel avec son jeune mari, nouveau maire de la petite localité de bord de mer où ils ont élu résidence. Bref une oie blanche qui prend pour de la passion des rêveries de jeune fille romantique, et se satisfait pour finir de son nouveau statut d'épouse d'un officiel.
Le style a beaucoup vieilli et cette introspection sentimentale et romanesque aussi.
En voici un exemple : "Les bords des fossés sont jonchés de petites fleurs de toutes les couleurs, des fleurs fraîches et sauvages comme mon enfance et mon adolescence. J'ai envie d'en cueillir un bouquet et de le ramener à la maison, mais je n'ose pas couper les tiges, de peur de faire souffrir les fleurs." C'est presque insoutenable de mièvrerie. Même le sens de la nature est propice à des clichés fades. L'auteur, soit taxée de vérisme, soit considérée comme décadente, est tombée dans un oubli mérité, où il vaut mieux la laisser, à moins que d'autres oeuvres n'en révèlent des qualités insoupçonnées ?
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Ce roman a été publié en 1931. Je n'en savais rien. de même que je ne connaissais rien de son auteur. J'ai emprunté ce roman, j'ai oublié pourquoi, il a attendu sagement son tour, et voilà...Je l'ai repris sans relire la 4e de couverture.
J'ai été proche de l'abandonner, pour finalement le finir en diagonale.

J'ai honte, honte de ne mettre que deux étoiles à ce roman d'une femme qui a reçu le prix Nobel de Littérature en 1926. C'est dire si elle a été reconnue pour son oeuvre.

Mais, ce n'est pas mon style d'histoire. Ce n'est pas du tout un problème de style d'écriture. Non. C'est l'histoire en elle-même qui ne m'a pas convenue.
Je n'ai pas aimé la personnalité de l'héroïne, ni celle de son mari. Bref...l'ensemble m'a agacé. Les réactions des uns, les réactions des autres. Et je n'aime pas ressentir ce sentiment pendant ma lecture.
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Nina est une jeune fille, amoureuse de la lecture, qui grandit dans une famille modeste de la Sardaigne. Ses parents louent régulièrement une chambre à l'étage. Parmi les loueurs, un notaire, ami de la famille, dont le fils Gabriele suit des études de médecine en Allemagne.

Un jour, le fameux Gabriele séjourne dans cette chambre. Nina s'éprend de lui, mais celui-ci disparaît et ne donne plus jamais signe de vie.

Les années passent, Nina épouse Attilio. Lors du voyage de noces sur la côte sarde, elle retrouve le fameux Gabriele mais celui-ci est gravement malade...

"Le pays sous le vent" est un court roman, une histoire d'amour, dans un style classique. Grazia Deledda s'attache énormément à décrire les paysages avec délicatesse et poésie. L'auteure analyse aussi la condition de la femme dans la société italienne à travers l'exploration de l'âme amoureuse et de sa vacuité.

Un style de l'époque, un peu "désuet" mais une écriture tellement belle. Un mélange de nostalgie, d'innocence, de pudeur et de romantisme. Un beau roman authentique !

Un roman idéal pour partir à la découverte de Grazia Deledda et sa plume lumineuse.
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Je découvre Grazia Deledda avec ce roman, et bien qu'un peu mitigé au départ, c'est finalement une lecture positive. On suit dans ce court récit les souvenirs d'une jeune italienne qui lors de son voyage de noces retrouve par hasard l'homme dont elle s'était follement éprise des années auparavant. Ce pitch rapide peut donner l'impression d'avoir affaire à une banal romance à l'eau de rose, mais il n'en est rien. Après donc un début (disons environ le premier quart) qui m'a beaucoup fait penser à la plume d'Alice Munro (autrice que j'ai lu il y a environ un an et qui n'avait pas réussi à m'accrocher en dépit d'une écriture et d'une psychologie parfaitement maitrisées), le roman gagne en profondeur et en complexité. le déroulement n'est pas forcément celui auquel on peut s'attendre, les personnages sont en fait très réalistes dans leur perplexité et dans leur âpreté. J'ai particulièrement aimé le personnage de Gabriele, l'amour de jeunesse, qui m'a beaucoup plus de par sa déchéance et par le fait à la fois absurde et pourtant très réaliste de rester bloqué sur un évènement du passé. Donc en dépit d'un début long et dans lequel il m'a semblé que Deledda devait prendre plaisir à se relire, l'histoire gagne en intérêt de par un rythme plus soutenu et un récit de plus en plus abrupte et tranchant.
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En cette période particulière que nous connaissons depuis mars 2020, l'université inter-age à laquelle j'appartiens cherche, par des conférences sur zoom, à nous divertir et à enrichir notre culture. En plus de deux conférences par semaine a été proposé une série de six conférences sur des écrivains ayant obtenu le prix Nobel de littérature. La première conférence a été consacrée à Grazia Deledda, autrice sarde, prix Nobel 1926.

Pour compléter la conférence j'ai décidé de lire un de ses ouvrages. Parmi ceux traduits en français j'ai choisi au hasard "Le pays sous le vent".

Nina, une toute jeune fille, rencontre Gabriele, jeune homme très beau et lumineux. Fascinée elle en tombe amoureuse. Malheureusement leur rencontre n'aura duré que quelques heures. Malgré ses promesse Gabriele ne lui enverra ni cartes postales ni livres. Quelques années plus tard elle épouse Attilio, un jeune fonctionnaire. Au cours d'une promenade - ils sont en voyage de noce - elle croise un homme vêtu de noir, visiblement malade, au teint jaunâtre et aux yeux caverneux. Pas de doute c'est Gabriele...rassurons-nous l'histoire reste très morale !

Ce petit roman (154 pages), écrit en 1931, n'est pas vraiment un chef d'oeuvre. L'histoire est simple. L'écriture désuète. le style de roman un peu vieilli.






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Je n'ai pas lu les autres romans de Grazia Deledda. L'écriture semble un peu datée en effet (cf. autres critiques) parce que non contemporaine. Ceci étant est-ce mièvre ou fleur bleue ? Je n'en suis pas certaine, même si à certains moments j'ai moi-même pensé "Barbie à la plage". Je trouve en fait qu'il y a un contraste intéressant entre une certaine écriture gentille, sage, et les événements du récit qui peuvent être cruels, de même que les rapports assumés entre les personnages qui apparaissent comme tout sauf "fleur bleue" (contrairement aux liens rêvés). Une vraie dureté au milieu de toutes les promesses de bonheur qu'on veut bien croire soi-même. Et puis le pouvoir et l'argent font-ils le bonheur ? Et si une femme gentillette dont la volonté est toujours de faire le bien choisissait cette option ? Un livre de contrastes.
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A la lecture de cet ouvrage, il est évident que l'autrice a reçu un prix Nobel. Même si le thème et les écritures sont datés, la lecture du Pays sous le vent est un vrai richesse et une expérience délicieuse. Les descriptions sont précises et l'autrice nous fait plonger dans l'âme même de ses personnages.
La lecture de ce premier livre donne envie de poursuivre la découverte d'autres ouvrages de cette autrice.
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Je referme ce livre avec soulagement !

Il raconte l'histoire d'une jeune sarde, fraîchement mariée, qui compte bien profiter de sa lune de miel avec son époux, un fonctionnaire avec une très bonne situation. Tous ces espoirs tombent à l'eau quand elle y rencontre son amour d'enfance.

Un livre pénible et difficile à lire pour les lecteurs contemporains que nous sommes. La naïveté, les mièvreries ainsi que les rêveries incessantes de la narratrice sont agaçantes voir inutiles car elles donnent l'impression parfois que l'auteure cherche juste à nous faire patienter... pourquoi ? Pas grand chose au final...
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