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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Oui, c'est de la littérature libertine de la fin du XVIII ème siècle, mais sans manipulation, sans violence psychologique – du moins en apparence. La marquise apparaît comme une initiatrice des plaisirs, mais sans volonté de faire souffrir, ce n'est pas Mme de Merteuil. Cependant, il faut se méfier de cette marquise belle, intelligente, spirituelle, et qui donne dans le monde toutes les apparences de la vertu et de la fidélité... du moins, de la fidélité à son amant déclaré. Mais la fin savoureuse nous permet de comprendre que c'est elle qui tirait les ficelles et qui a manipuler les autres dans son intérêt. le Narrateur apparaît bien naïf et innocent, il se laisse emmener, enlever presque, par le carrosse de la marquise, sans vraiment poser de question et en consentant à tout pour découvrir le plaisir. Et comme lui, nous sommes emportés par cette écriture charmante, sans mot cru ni description osée, mais uniquement avec des allusions spirituelles dans une langue finement travaillée. Comme lui, nous voulons en savoir plus sur le charme d'un banc de mousse au clair de lune ou le temple au dieu amour dans le cabinet secret.
Un rapide petit plaisir de lecture au charme suranné.
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J'ai lu cette histoire courte publiée en 1777 par Dominique Vivant Denon parce que j'ai appris qu'elle avait inspiré Louis Malle pour écrire le scénario du film « Les amants » sorti en 1958, avec jeanne Moreau. Je ne connaissais pas cet auteur qui est considéré aujourd'hui comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie et qui a écrit une seule nouvelle. Ce livre est donc une exception dans l'oeuvre de Vivant Denon.
Son titre « Point de lendemain » (1777) aurait pu s'intituler « L'amour est un jeu de dupes ».
Le résumé est fait par le narrateur, jeune homme volage, à la fin de l'histoire : « On annonça M. de T..., et nous nous trouvâmes tous en situation. M. de T... m'avait persiflé et me renvoyait ; mon ami le dupait et se moquait de moi ; je le lui rendais, tout en admirant madame de T..., qui nous jouait tous, sans rien perdre de la dignité de son caractère. »
Car madame de T… a bien trompé son monde et profité de ces messieurs. C'est un bel exemple de manipulation féminine. Cependant, l'anonymat des personnages (Mme de T…, l'ami, le mari… ) ne m'a pas vraiment séduite.
Il reste à voir le film qui doit être assez prometteur.

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Un classique que je devais lire depuis des années... Arrivée à la fin du premier chapitre, je me rends compte que le livre est fini et que les textes qui suivent sont d'autres versions. Je reste sur ma faim, ne m'attendant à rien sinon à une histoire de libertinage, dans l'esprit des Liaisons dangereuses...
Le narrateur est épris d'une comtesse. Il se rend chez l'une de ses amies et s'en laisse très vite compter : alors qu'il n'était pas venu pour la séduire, il se retrouve à coucher avec elle sous le toit de son propre mari. Mais, le lendemain, il se rend compte qu'il devait servir d'alibi pour que cette femme retrouve son amant. Résultat des courses : elle a trompé son amant et son époux, et lui se retrouve dans une situation périlleuse. Mais les choses s'arrêtent là.
Je n'ai pas lu les autres versions, j'aurais peut-être dû car il paraît que l'une d'entre elles est beaucoup plus explicite en matière érotique.
Lien : http://edencash.forumactif.o..
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Comme l'écriture est belle et surprenante pour notre époque.
Des écrits quelques peu libertins mais sûrement sulfureux pour l'époque.
Une histoire brève qui renvoie, en moins cruels, à l'esprit des liaisons dangereuses … cette façon de se divertir par la chair et la manipulation des amants.
Une agréable lecture.
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En une petite vingtaine de pages, Vivant Denon conte une histoire bien dans le genre des jeux de l'amour et du hasard passés à la postérité sous le terme de marivaudages. L'écriture est plaisante et la morale tout autant, puisque le héros cherchant s'il y en avait une à tout cela, conclut ses réflexions par la négative ; pourtant, l'auteur n'est sans doute pas de cet avis qui donne à voir le talent d'une rouée et l'aveuglement de ses trois dupes... sous un titre qui ne m'avait pas interpelée mais prend toute sa saveur lors de l'épilogue.
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Un petit récit qui se lit vite, auquel j'ai assez bien accroché mais qui ne restera pas dans mes coups de coeur.
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