La mort d’un homme lui confère une perfection dont nous devons nous réjouir.
Au Japon, on ne reçoit jamais rien sans donner en retour.
Ici [au Japon], tout passe en quinze jours, ou demeure pour l’éternité.
La beauté [...] ne réside que dans l’instant. Et puis, elle s’en va. Et puis elle subsiste dans le souvenir que l’on en a. Nul besoin de durer. Au contraire…
La valeur d’une offrande réside dans l’illusion de vie qu’elle apporte au défunt.
Les choses doivent mourir pour qu’on se souvienne de leur beauté
Ainsi en ce monde / au-dessus de l’enfer / on admire les fleurs
間 Ma, l’intervalle
Entre toutes choses, il existe un intervalle.
Entre les événements, aussi, entre les mots.
Et c’est là, souvent, que se loge l’essentiel.
On dit que seul le déséquilibre peut guider le regard vers la perfection
L’Empereur apparut sans musique, sans hymne ni drapeau national. En France, le chef de l’État aurait été annoncé par un jingle ou une fanfare tonitruante. Ici, seul le silence convenait à sa dignité