Bretzel Break

Bretzel Break de Maëlle Desard paru aux éditions Slalom.

J'aime beaucoup la plume de l'autrice depuis ses Tribulations d'Esther Parmentier".
Et après avoir lu "A un cheveu" de l'autrice, je trouve qu'on retrouve cette écriture "jeune" avec ce nouveau roman.

Dans ce dernier roman, les thèmes abordés sont sans doute plus mature encore : le deuil, le handicap et la dysmorphophobie notamment sont évoqués.
L'héroïne de ce livre est Victoire Müller, jeune fille de 17 ans qui va en l'espace d'un été voir son corps changer (un nez qui selon elle se rapproche plus du cap et de la péninsule si vous voyez ce que je veux dire, et une poitrine qui triple de volume). Elle s'enferme tout l'été et quand l'heure de la rentrée à sonnée, elle fait l'école buissonnière, en tout cas les 1ers jours, se réfugiant dans les réseaux sociaux où grâce aux filtres elle se crée une image "parfaite".
Elle va être vite ramenée à la réalité par ses parents qui lui imposent d'aller faire les vendanges.
Là bas, elle va faire la rencontre de jeunes de son lycée, que certains surnomment "les conscrits" et de moins jeunes vendangeurs qui n'ont pas leur langue dans leur poche.
Chacun de son côté à ses douleurs plus ou moins enfouies, que Victoire va aller mettre à jour, sans forcément le vouloir.

J'ai bien aimé cette lecture tantôt drôle et piquante, tantôt triste. Les émotions varient tout au long de cette lecture.

Découvrez « Bretzel Break », un roman qui explore avec délicatesse les thèmes de l'estime de soi et de la confiance. À travers les yeux de Victoire, une adolescente rongée par ses complexes et en quête d'identité, nous plongeons dans une aventure humaine et authentique. Victoire n'est jamais seule ; elle est constamment confrontée à Défaite, cette petite voix intérieure qui sème le doute en elle. Pour contrebalancer, elle crée un compte sur les réseaux sociaux où elle partage des moments de vie, altérés par des filtres pour transformer son image.

Le récit, entièrement narré à la première personne, vous fait vivre chaque instant dans la peau de l'héroïne. Les premières pages sont poignantes : Victoire se montre impitoyable envers elle-même, ses mots sur son corps sont si cruels. Mais tout change lorsqu'elle est poussée par ses parents à participer aux vendanges où elle rencontre un groupe d'adolescents et Gaëtan, un mystérieux jeune homme. La plume fluide de Maëlle Desard mêle habilement humour et profondeur. « Bretzel break » est un livre fort sur l'amour, l'estime de soi ou encore l'impact des réseaux sociaux. Une lecture qui a su me toucher, qui invite à la réflexion et encourage le dialogue sur ces thèmes essentiels.

Ce roman jeunesse de Maëlle Desard aborde avec finesse les thèmes de l'estime de soi, de la pression des réseaux sociaux et de la recherche de soi. L'histoire de Victoire, 17 ans et de sa petite voix négative dans sa tête prénommée Défaite, est poignante et résonne avec de nombreux adolescents qui se sentent perdus dans le monde qui les entoure.

Le personnage de Victoire est complexe et très bien développé. On ressent sa détresse intérieure face à Défaite, qui la pousse à se cacher derrière un masque. Son évolution au cours du roman est palpable et on suit avec intérêt son cheminement vers l'acceptation de soi et son ouverture aux autres.

L'autrice parvient à traiter des sujets profonds comme la solitude, la peur de l'échec et l'amour avec justesse et sensibilité. Les différents personnages qui gravitent autour de Victoire apportent une dimension humaine et chaleureuse à l'histoire, créant ainsi un univers riche et authentique.

Le cadre des vendanges est également très bien décrit, on ressent la chaleur du soleil, la fatigue des corps et l'effervescence des vendangeurs. Cela renforce le réalisme de l'histoire et nous plonge directement au coeur de l'action.

Une lecture enrichissante et émouvante qui ne laissera personne indifférents.

Alerte coup de coeur. Comme toujours avec l'autrice, on plonge dans une histoire avec des thématiques très fortes et touchantes. Ici, on suit Victoire, 17 ans, qui n'accepte pas son corps et ses changements. Dans sa tête, Défaite lui souffle des critiques qui lui font perdre confiance. Après un énième problème au lycée, ses parents l'obligent à participer aux vendanges. Une expérience qui va changer sa vie. Maëlle Desard nous régale encore une fois de sa plume drôle et touchante, elle nous transmet toutes les émotions de ses personnages et c'est si réel que ça en est bouleversant. Bretzel Break se dévore. C'est un roman à mettre dans les mains de toute personne qui a du mal à s'accepter, c'est libérateur, réconfortant. Même la note de romance n'est pas de trop, c'est juste, ça répare.

Quel plaisir de retrouver la plume de Maëlle et me plonger dans cette histoire au coeur de l'Alsace !

🥨 Victoire est une adolescente qui se cache derrière les filtres, les vêtements larges et les réseaux sociaux. Son corps se transforme, évolue, mais ces transformations sont difficiles à accepter. Son trouble dysmorphique corporel ne cesse d'augmenter et la petite voix dans sa tête, nommée Défaite, n'arrange pas la situation. Alors que les cours reprennent, Victoire déserte le lycée et ses parents tombent des nus lorsqu'ils le découvrent. Pour la punir, ils l'envoient faire les vendanges. Cette expérience va-t-elle lui permettre de s'accepter ?

Avec son mélange d'humour et de sensibilité, cette histoire est profondément touchante. le sujet de l'amour propre peut tous nous toucher, à n'importe quel âge, à n'importe quelle période de notre vie. J'ai trouvé que les personnages se démarquent par leurs différentes personnalités, ce qui les rend attachants. Les sujets, comme le deuil, l'acceptation de soi, les secrets, sont abordés avec délicatesse. On a tous cette petite voix qui nous parle dans un coin de notre tête, à nous de vivre avec et ne pas toujours l'écouter. Surtout quand elle nous rabaisse…

🍇 C'est un roman drôle et pétillant qui vous fera voyager dans la belle région alsacienne à travers sa culture et ses coutumes.

Moi qui avait été assez déçue de "Dent de soie" (mon premier Maëlle Desard), j'ai démarré ce titre avec un peu d'appréhension, et sans grandes attentes. Ce qui fait que je me suis doublement régalé en le lisant !
Victoire est mal dans sa peau. Son corps a grandi trop vite, a pris trop de formes à son goût, et elle ne se retrouve pas du tout dans cette nouvelle image d'elle. Elle tente de fuir le lycée un maximum, se cache derrière ses filtres sur les réseaux sociaux, ne parle presque plus à ses amies. Sauf qu'un jour, ses parents la prennent sur le fait et lui propose un marché : ils passeront l'éponge si elle va faire les vendanges. Est-ce le début de l'enfer pour Victoire, ou bien un nouveau départ ?
Une romance très bien gérée qui va aborder des thématiques assez fortes comme la dysmormophobie, le deuil, l'alcool. Tout ces sujets sont bien abordés, avec cette fougue et cette impulsivité de la jeunesse qui amène parfois à faire plus de mal que de bien. Ce roman nous rappelle que la communication et l'empathie reste la clé pour résoudre la plupart des conflits, même si parfois la douleur prend le dessus. Un très beau roman qui arrive à instiller des touches d'humour au milieu de tous ces sujets pas évidents, et qui arrive à les aborder d'une belle manière, montrant qu'on peut toujours prendre un nouveau départ...

Victoire, 17 ans l'adolescence, le changement de corps... La petite voix dans sa tête, Défaite qui intervient pour des critiques et se rabaisser. Un jour elle perd pieds, ses parents interviennent et l'inscrivent pour les vendanges, lieu où ils se sont rencontrés dans leur jeunesse.
Elle y fait la rencontre du groupe des "conscrits", jeunes populaires, fêtards. Elle fait également la connaissance de Gaëtan, dur et mystérieux qui n'est autre que le fils du propriétaire du domaine.
Tout au long de notre lecture, nous découvrirons qui est Gaëtan, pourquoi Victoire souffre.
Cette lecture jeunesse m'a beaucoup émue, travaillant avec des enfants, on pense souvent au passage vers l'adolescence.

J'ai énormément aimé la façon dont l'autrice traite de thèmes parfois difficiles avec un brin d'humour et beaucoup de bienveillance. J'admire également la façon dont elle a réussi à entremêler ces différents thèmes sans lourdeur.

On y aborde donc dans un premier temps l'image, l'acceptation de son corps et des ses changements, étape parfois difficile à l'adolescence et exacerbée par les réseaux sociaux avec leurs filtres et leurs images parfaites. Victoire arrive à être tellement angoissée par l'image qu'elle s'est faite de son corps, qu'elle a dut mal ne serait ce qu'à aller au lycée.

Les parents de Victoire, pour l'aider à reprendre pied, décident de l'envoyer faire les vendanges avant et après l'école. Elle va y faire la rencontre d'un petit groupe (dont certains sont egalement nouveaux dans sa classe) dont elle va vite se prendre d'amitié et de Gaëtan, jeune homme exécrable au possible. Elle va découvrir que derrière leurs comportements se cache une sombre histoire.

Une super histoire de reconstruction qui nous fait voyager en Alsace et nous fait découvrir quelques unes de ses coutumes et expressions. Tout cela au milieu des vignes en nous donnant (presque) envie de nous mettre aux vendanges.

J'ai longuement hésité.
La couverture est tellement vive que je me suis dit "trop joyeux pour moi" ^^ Pourtant, j'ai décidé de me lancer, et ce fut une merveilleuse idée !!! (avec oui plein de points d'exclamation)

On est sur une histoire de lycéens : entrée dans une nouvelle classe, mais les vacances d'été sont passées par là. Victoire ne se supporte plus. Elle s'est trouvée trahie par son corps : un nez immense, et des seins. Des seins qui la gênent, qui attirent le regard, qui sont pendants, ou gros ou en tout cas gênants. Alors elle évite de se regarder dans le miroir, elle se cache dans des vêtements informes, trop grands. Elle s'invente une vie parfaite sur les réseaux sociaux. Une vie fausse, mais qui la distrait et la laisse s'évader. Elle abuse des filtres mais se réfugie dans ses montages vidéos.
Elle ne veut pas attirer l'attention, elle a peur qu'on la regarde. Elle déploie des trésors d'inventivité pour ne pas être vue. Jusqu'à la grosse bêtise. Elle sèche les cours, la rentrée et déclenche alors une série d'événements étranges et catastrophiques.
Victoire doit corriger son attitude. Se rattraper et faire amende honorable.
Ses parents décident alors de lui faire faire les vendanges. Eux en gardent de merveilleux souvenirs. Mais la pauvre Victoire n'a jamais fait autant d'activités physique ! Se lever tôt, suer, brûler au soleil, se casser le dos, voir des gens (!).
Pourtant, petit à petit, elle va s'amadouer, rencontrer des gens, s'ouvrir et petit à petit grandir.

On est dans un roman qui parle de plusieurs sujets douloureux et difficiles à aborder :

les blessures familiales : un père blessé et une famille qui a du mal à s'adapter à cette nouvelle dynamique

un dégoût de son corps : Victoire ne s'aime pas. Elle se déteste, se méprise et ne fait que se rabaisser. Mais petit à petit, son entourage l'aide à changer de regard, sur le monde et sur elle-même. Elle reconnait que ce n'est que le début et qu'elle n'est pas tirée d'affaire. Pourtant, elle va évoluer et petit à petit accepter son corps.

l'alcoolisme : les fêtes, les abus, l'ivresse. Jeunes il est de plus en plus facile de boire et de se laisser aller. Mais ce n'est qu'une béquille et il faudra à ce groupe d'amis du temps et de bons coups de pieds au fesse pour ouvrir les yeux pour avancer.

le deuil : un accident. Un mort. La culpabilité, individuelle et familiale. Se reconstruire après un deuil est difficile et tout le monde le gère différemment. Mais il est important de ne pas s'y complaire. Il faut avancer, se pardonner, accepter la disparition et continuer à vivre.

Maëlle Desard réussit le tour de force de traiter de tout ces sujets à la fois. Sans pathos, sans mièvreries, sans moralisme. Sans formules magiques non plus.
On suit Victoire sur son trajet. Son acceptation d'elle-même et son ouverture au monde et aux autres. C'est un roman plein de soleil, de joie et d'espoir. A travers une galerie de personnages bien variée, on y trouve des sourires et des petites larmes.
Pour les adultes, on a un merveilleux roman à mettre entre toutes les mains. Pour les adolescents, un merveilleux roman qui peut/doit être mis entre toutes les mains. Cela permettra d'ouvrir des discussions sur un tas de sujets importants.

J'ai adoré ce roman et lisez le ! Il est formidable.
Merci @netgalleyfrance
Lien : http://www.nyx-shadow.com/20..

Bretzel Break rejoint mes petits coups de coeur de l'année 2024 et je vous explique pourquoi.

À cause de son corps qui a beaucoup changé pendant l'été et de ses émotions en pagaille, Victoire n'est pas allée en cours le jour de la rentrée. Ni les jours suivants. Pour éviter les ennuis à cause de ses absences répétées et de ses mensonges, elle retourne au lycée la peur au ventre. Ses parents finissent par être alertés de la situation. Pour l'aider à se recentrer, ils proposent à Victoire de faire les vendanges ...

Comment ne pas s'attacher à Victoire ? Cette jeune fille qui a perdu confiance en elle, qui a peur du regard des autres, et qui préfère l'image qu'elle renvoie sur les réseaux, parce qu'elle peut la contrôler, la modeler. Elle se dégoûte et ses angoisses tournent en boucle. Ses parents n'avaient rien vu et j'ai aimé leur façon de rebondir sur la situation. Plus qu'une punition, ils proposent une expérience à leur fille, et l'occasion au passage de renouer le dialogue avec eux.

Mais sachez qu'il ne s'agit pas que de Victoire ici. Les vendanges sont une expérience, mais ce sont aussi et surtout des rencontres. Victoire se lie à un groupe d'amis qui a explosé un an plus tôt, et se voit alors confrontée à d'autres grandes souffrances. Bretzel Break est alors un roman drôle et émouvant qui parle de l'adolescence, du regard des autres, de la reconstruction. Malgré les thématiques abordées, ça pétille, parce que c'est du Maëlle Desard. C'est vif, coloré, on rit, on pleure, et on assiste à très beaux moments. Quelle belle lecture !
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