Nous sommes dans le bureau du Diable qui reçoit à tour de rôle trois hommes qui ne comprennent pas la sentence du tribunal, à savoir être condamnés à l'enfer.
Cet album regroupe trois histoires à la fois fantastiques, fantaisistes et fabuleuses.
Un homme vient se plaindre d'avoir été accusé de zoophilie parce qu'il a fait l'amour avec une femme qui se révèlera finalement être un oiseau. Un autre avoue être l'auteur d'un meurtre, pourtant prémédité, qui ne lui semble toutefois pas condamnable. Ayant surpris sa femme avec son amant, il lui "pardonna" à sa manière, de façon définitive. Enfin un troisième accusé également de zoophilie, d'adultère, de luxure et de gourmandise, le grand chelem, narre sa troublante idylle avec un éléphant qui lui proposa d'échanger son corps avec le sien pendant huit jours. L'homme accepta et l'éléphant ne revint jamais…
Trois histoires qui ont en commun de parler de séduction, d'amour, d'érotisme, de femme, de tromperie, tout ceci en finesse.
Ce qui ressort de cet album n'est peut-être pas l'histoire mais bien le graphisme, la beauté du trait et les aquarelles aux teintes érotiques. Une véritable sensualité se dégage de cet album.
Plus d'un répondrait à cet appel de l'enfer...
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Une petite BD sympathique, bien que les trois histoires qui sont présentées utilisent le même thème. le trait de Will est très bon et convient bien aux ambiances installées, et j'ai beaucoup aimé aussi la mise en relation des trois histoires dans cet enfer, la façon dont chacun plaide sa cause auprès de Satan. C'est assez peu commun comme point de vue.
Cela dit, l'ensemble est assez anecdotique, j'ai pris du plaisir à le lire, mais j'avoue qu'après une lecture je n'ai pas spécialement cherché à le relire, et je pense pour cela que l'achat n'est pas indispensable, par contre j'en recommande la lecture qui est fort sympathique.
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- Je ne comprendrai jamais les femmes. Poser des lapins à son patron dans une ville d'un demi-million de secrétaires potentielles !
Il y avait quelquechose dans la lourdeur de ses seins qui vous demandait de les saisir à pleines mains... ou pas.