Le Scorpion, tome 6 : Le Trésor du Temple

Le trésor du Temple est le sixième tome du Scorpion, qui narre les aventures d'un chasseur de reliques dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Sur les traces des Templiers, il cherche la croix De Saint-Pierre, découverte qui pourrait faire tomber le cardinal Trebaldi, devenu pape. Mais Méjaï, Ansea et Rochnan convoitent eux aussi ce trésor ! Une belle série d'aventures. le scénario de Stephen Desberg reste assez classique mais très efficace. Les dessins d'Enrico Marini sont magnifiques.

Le Scorpion part à la recherche du trésor des Templiers, qui contiendrait la fameuse croix de Pierre. Retrouver cette croix lui permettrait de de renverser Trebaldi du trône pontifical. On apprend aussi dans ce tome le secret de Rochnan. Encore une fois il y a beaucoup d'action et d'humour. Jusqu'à présent j'adore cette série.

Le voyage en orient se poursuit, trépidant, de la Cappadoce à Jérusalem, en passant par Damas et Saint-Serrac (je n'ai pas trouvé trace de ce dernier, il semblerait que ce soit une forteresse templière inventée).
La confrontation finale, épique, avec le peu scrupuleux (mais qui l'est vraiment dans cette série ?) capitaine Rochnan semble terminer le cycle oriental avant un retour prochain à Rome.
Si les dessins sont toujours somptueux, le scénario demeure assez convenu, avec toutefois une bonne interprétation alternative de l'histoire en fin de volume. J'ai quand même trouvé que l'ensemble avait repris un peu de couleur par rapport au tome précédent.

Un sixième très intéressant, il conclut un premier cycle, celui de ce voyage passionnant mené au coeur de l'Orient, vers les Templiers et leur trésor, vers la croix et Jérusalem. J'ai bien aimé ce tome captivant à découvrir dans son scénario, avec de bons rebondissements et un final de qualité.
J'ai aimé les personnages, Rochnan et ce qu'il apporte au récit est fantastique, le final est explosif et ses révélations plus qu'intrigantes. C'est un personnage qu'on apprend autant à détester qu'à aimer en fin de compte. J'ai adoré Méjaï, elle choisit enfin son camp et c'est une femme véritablement fascinante à voir évoluer, j'aime ses répliques cinglantes. le Scorpion restera toujours dans le top, parce qu'il est très intéressant, en raison de son passé et de sa personnalité.
L'ambiance est une nouvelle fois charismatique, l'Orient, l'ordre des Templiers, les énigmes pour trouver le trésor, la mise en scène est bien menée et ce mélange historique et aventure est très plaisant à lire.
Les dessins sont quant à eux formidables, comme toujours ! Je retrouve avec joie le coup de crayon typique de Marini, avec le character design très singulier, les décors sont fabuleux et font voyager, les scènes d'actions sont prenantes. Rien à dire de négatif, on prend son temps pour admirer et l'on ne s'ennuie pas durant la lecture.

TOME 6 : Rome deuxième moitié du dix huitième siècle. Ne pas dire le mot secret...Cappadoce vallée de Karabas. On retrouve nos amis à cheval en terre sainte. Histoire sur ROCHNAN. Trébaldi, Gottfried & Rochnan. El Tarib. Vazlar. La forteresse de saint serrac. Hussard est Aristote et love de Fenice...On crois bien qu'ils vont rester enfermé dans cette forteresse mais c'est mal connaitre l'auteur qui est adepte des retournements de situations.

Ce sixième tome prolonge la Vallée sacrée dans les péripéties du Scorpion en Orient, et notamment vers Jérusalem. On en apprend plus sur Rochnan, bien mystérieux lors des tomes précédents, mais qui disparait trop vite à mon goût. J'ai également été interloquée par le personnage et son empressement à se débarrasser de Méjaï alors que cette dernière décrit leur relation passée comme plutôt...agréable.

Comme pour le cinquième opus, le Trésor du Temple marque selon moi un essoufflement de la série, qui peine à développer ses personnages principaux engoncés dans le rôle qui leur a été attribué dans les premiers tomes.

Le scorpion, mejai et bien d autres ont réussi à s échapper de la grotte de cappadoce où ils étaient enfermés. Ils sont de nouveau à la recherche de la croix de saint pierre en pensant être enfin sur la bonne piste.
Les dessins restent de qualité avec de nombreux rebondissements.

Les tomes se suivent et se ressemblent : on a envie de suivre l'histoire au bout, sans rien lacher.....dans celui ci , le Scorpion élimine un opposant....

EXTRAIT "Sixième tome, et Desberg arrive encore à nous surprendre, à développer notre plaisir. Je suis impressionné par sa maîtrise scénaristique. Alors que Scorpion pense arriver au bout de son chemin, il lui lance une nouvelle information capitale qui change toute sa perception des choses. Desberg s'amuse avec les silences dans L Histoire des religions, et nous propose un développement original mais bien vu, qui pourra amener potentiellement des évolutions TRES intéressantes. "
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..

Un tome plein de révélations qui forme le dénouement de ce cycle dédié à la quête de la croix de l'apôtre Pierre et la fin de ce voyage au Moyen-Orient.

Alors que Desberg s'amusait jusqu'à présent à sortir des intrigues de sa manche, côté scénario, on a droit à un vrai strip-tease de Desberg qui va mettre à nu pas mal d'intrigues, dont le visage de Rochnan, la croix de Pierre et le Trésor des Templier. Quant aux parchemins que convoitait tellement le Scorpion, Desberg les balance dans le vide et d'un grand coup de balai nous nettoie la piste ésotérique qu'il avait emprunté. Bref, un retour à la case départ avec un Trebaldi au sommet du pouvoir et un Scorpion toujours à la recherche de ses origines.

Le dessin de Marini est, quant à lui, toujours aussi vilain. Vous pouvez enlever ce regard ébahi de votre visage, car c'est pour rire. C'est juste qu'à force de louanger le dessin de Marini, je commence à manquer de superlatifs et en plus comme ça, je suis probablement le seul qui aura écrit que le dessin de Marini est exécrable. Et puis, comme en plus il dessine comme il respire avec deux albums graphiquement impeccables par an, si tout le monde complimente son dessin, il ne va plus progresser le champion.

Vivement le tome suivant.