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Citations sur Sa vie dans les yeux d'une poupée (44)

Quand le sentiment d'injustice se cogne contre le constat de sa propre impuissance, quand la souffrance qui en résulte devient intolérable , alors nait la colère.
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C'est un silence tout en subtilité qu'elle a appris à interpréter dans le souffle et les rares sourires qu'elle guette comme des bouées dans une mer démontée. Parfois elle aimerait le briser, ce silence, le traverser en hurlant comme on triomphe d'un désert.
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Il y a de l'exigence derrière la complainte, de l'ordre à peine déguisé, toute une symphonie de reproches qui attendent leur heure pour échapper à la sourdine.
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Alors oui, il a un problème avec les femmes le capitaine Marc Percoles. Et il s'en porte très bien.
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Subtil ? Vous y connaissez quoi à la subtilité avec votre teinture rousse et vos UV ? Vous vous croyez séduisante alors que vous puez la vulgarité et la vénalité. Ce qui m’amuse, madame, c’est de voir à quel point le vernis de respectabilité que vous vous efforcez de coller sur votre condition putassière disparaît vite pour peu qu’on sache le gratter.
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Quand le sentiment d'injustice se cogne contre le constat de sa propre impuissance, quand la souffrance qui en résulte devient intolérable, alors naît la colère.
Colère contre soi, quand on se trouve bête ou coupable de ne savoir mieux se battre. Colère contre ces autres qui n'en ont que faire et sont à des années-lumière de vos malheurs ridicules.
Colère contre tout le monde, la terre entière, personne. Contre personne en particulier, alors elle revient se nicher à l'intérieur et tourne, tourne, tourne encore. A vide, croit-on, mais rien n'est plus faux.
La colère, même rentrée, ça se nourrit de ce qu'on a en soi. Ca noircit tout, rend chaque chose aigre, vous fait cynique, agressif et violent. Vous pousse à chercher les embrouilles pour le plaisir d'en découdre avec le premier venu, parce qu'on sait bien que, sans cela, la rage vous tuera.
La colère, c'est comme un cancer qui vous ronge, comme un cri qu'on a envie de hurler de toute sa rage, une rage plus grosse que soi, à s'en briser la voix, à s'arracher la gorge et à vomir ses tripes, à se péter tous les vaisseaux dans un AVC qui vous laisserait sur le carreau, peut-être, mais en paix, enfin...
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" Mais aime-moi, putain, maman ! J'ai besoin de sentir de l'absolu entre nous qui ne serait pas de la haine, et que tu me serres fort ! "
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Comment raconter les gens qui parlent fort, les gens qui causent vulgaire. L'odeur, la puanteur de leurs rêves de pacotille, de leurs envies de bas étage, de cette jalousie purulente qui oriente chacun de leurs choix dans une illusion de libre arbitre aussi farfelue que rassurante ? Tout l'indispose dans cette farandole d'égoïstes, d'imbéciles autocentrés qui n'ont rien d'autre que des vitrines virtuelles sur des réseaux saturés pour se faire mousser. "Moi je, moi je, moi je." Comment dire qu'il n'en peut plus de la violence ordinaire, banalisée, écartée d'un regard aussi vide qu'un trou noir qui aurait englouti les derniers reliquats de notre humanité ? De ces gens qui crèvent de misère dans le métro sous l'oeil indifférent de zombies qui vont pointer, des moqueries, des indignations et des compassions consensuelles encouragées par des médias faisant la basse oeuvre lobotomisante pour des politiciens vendus à des industriels qui en veulent toujours plus. Comment ?
"Moi je, moi je, moi je."
Quand tout devrait être prétexte à se révolter. Le chômage, les strings sur des gamines, le mépris du vivant. Quand tout devrait être occasion de s'aimer.
Mais non. Chacun focalisé sur sa petite vie. Tout le monde tourne la tête. Il n'y a rien ni personne à qui se raccrocher.
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L'amour est une rose
chaque pétale une illusion
Chaque épine une réalité .

Claude Baudelaire .
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Tu es une vengeresse , une amazone qui n'a besoin de personne , et surtout pas d'un homme pour t épanouir .......
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