Je vous le dis tout de suite : ce serait trois étoiles (ce qui n'est pas non plus folichon) sans cette édition affreuse. Payer neuf balles un livre de poche qui contient autant de coquilles et d'erreurs d'orthographes ainsi que de grammaire, ça m'énerve. Je ne sais pas si une autre édition existe toujours pour ce bouquin, mais si vous le pouvez, ne prenez pas celle-ci.
A propos du fond maintenant... je pense qu'il y a un défaut majeur à ce livre : le manque de profondeur à tous les niveaux. Concrètement, l'auteur tente d'éclairer son propos par des approches techniques, psychologiques, historiques, ou encore en usant de l'anecdote. Malheureusement, le tout de façon superficielle, à chaque fois. le pire, c'est que toutes ces approches s'entremêlent sans forcément de transitions, déstructurant le récit et le propos. Et si vous rajoutez à ça les coquilles de l'édition...
Bref, on s'ennuie un peu sur de vagues anecdotes vite expédiées ou des précisions techniques qui transforment un chapitre en un immense brouillon de dissertation. Ce n'est pas ma tasse de thé et je soupçonne que ça ne convienne pas à nombre d'entre vous. Je ne peux donc que vous déconseiller l'achat de ce livre, surtout en la présente édition (je l'aurai assez dit, je crois).
Commenter  J’apprécie         00
La notion de discipline est trop souvent associée à la soumission, la punition, l'arbitraire. Inutile de préciser que cette sorte de discipline est à bannir. La meilleure forme de discipline reste la discipline librement consentie. Cela sous-entend un sentiment de responsabilité personnelle qui engendre un état d'esprit et qui dépasse de loin l'obéissance inconditionnelle.
Réfugiés en Bretagne, madame de Gaulle et ses trois enfants risquaient de devenir des otages. La baie de Morlaix bénéficiant d'un plan d'eau et d'une grande étendue de plage découverte à marée basse, Londres décida, pour leur exfiltration, d'utiliser un hydravion jugé plus adapté à la mission qu'un bateau. Le 17 juin au soir, un Walrus s'envola avec, à son bord, un mystérieux passager chargé, après l'amerrissage, de communiquer au pilote les détails de l'opération. Londres n'eut plus aucune nouvelle de l'équipage ni de l'appareil.