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EAN : 9782070447350
128 pages
Gallimard (20/09/2012)
3.8/5   10 notes
Résumé :
Nighthawks, New York Movie, Automat, Hotel Room, House by the Railroad, New York Pavements, les images d’Edward Hopper incarnent nos mythologies américaines. Comme les scènes les plus mémorables du cinéma d’Hollywood, nous avons fini par croire à leur vérité, sans pour autant ignorer qu’elles sont taillées dans l’étoffe des rêves. Hopper, dont l’art s’enracine au contact des peintres naturalistes de l’Ash Can school, qui se développe durant les années vingt et trent... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
La collection Découvertes de chez Gallimard ne me déçoit jamais car elle offre dans un petit format une analyse rigoureuse ponctuée de documents en tout genre rendant le sujet traité forcément attractif. La richesse des sources citées permet ensuite au lecteur de creuser s'il le désire la thématique abordée.
En ce qui concerne l'oeuvre d'Edward Hopper, le livre se divise en cinq parties qui abordent notamment les thèmes chers au peintre -comme la solitude ou la résistance à une Amérique en passe de devenir une société consumériste-, ses inspirations européennes, sa biographie, mais Didier Ottinger explique aussi comment le travail de l'artiste a été perçu par ses pairs et comment il s'inscrit dans l'histoire picturale de son pays. Il n'oublie pas de mentionner son importance sur le monde littéraire et cinématographique. le tout est largement illustré par des photos de ses toiles.
Ce livre complète harmonieusement celui de Rosalind Omiston : "Edward Hopper, les 100 plus beaux chefs-d'oeuvre" pour qui veut découvrir cet artiste.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Revendiqué par les réalistes abusés par l' apparente familiarité de ses images, affilié au formalisme au nom de l'implacable géométrie de ses compositions, rapproché du surréalisme par la dimension clairement "métaphysique" de son œuvre, Edward Hopper échappe à chacune de ses écoles. La complexité de ses peintures réfute toute appartenance aux mouvements dont les confrontations, les polémiques ont émaillé le XXe siècle.
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Du haut de ses presque deux mètres, Edward Hopper posait sur le monde un regard qu'on pourrait croire distant et sévère, avant de le découvrir ironique. Ses réponses, laconiques et définitives, se concluaient pour la plus part par l'esquisse d'un sourire, dénotant sa lucidité quand au sérieux qui lui dictait le piédestal du monument de l'art américain sur lequel le hissaient ses interlocuteurs.
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La "vie privée", la possibilité ou la nostalgie de la solitude et du recueillement sont bien les sujets permanents de l'œuvre d'Edward Hopper. Dans un cadre urbain tentaculaire, dans une architecture domestique ouverte aux quatre vents, il ne reste aux "résistants" de ses tableaux que l'espoir ou la consolation de la chaleur solaire, vecteur symbolique de la plénitude des sensations et de la vie de l'esprit.
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L'intérêt de Hopper pour le spectacle, pour ses dispositifs et ses stratagèmes, ressemble à une mise en garde contre le pouvoir de ses propres images, contre celui d'un monde qui, les déployant et les multipliant à l'infini, enferme ceux qui succombent à leur séduction dans le piège des illusions trompeuses. La parcimonie des peintures de Hopper (à peine une centaine d'œuvres pour ce qui est de sa période de maturité) répond à la même logique que la multiplication infini de celles d'Andy Warhol avec lesquelles il voudra submerger le monde. L'un, par la "résistance", l'autre, par l'absurde surenchère, auront voulu réagir à l'inaccessibilité du réel, occulté par la multiplication des "écrans".
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Le grand art est la projection de la vie intérieure de l'artiste, et cette vie intérieure façonnera sa vision personnelle du monde. [...]
La vie intérieure d' un être humain est un domaine vaste et vvarié, qui ne saurait se satisfaire de seulement ordonner couleur, forme et dessin.

Edward Hopper
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